Nuvola apps important.png Attention, suite à une faille de sécurité, les liens vers les serveurs d'exploration sont désactivés.

-

Dordogne (cours d'eau)

De Wicri Eau
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Dordogne.

La Dordogne (Dordonha en occitan) est un cours d'eau français qui prend naissance au Puy de Sancy, point culminant du Massif central (1886 mètres), dans la chaine des Monts Dore. Elle conflue avec la Garonne pour former l'estuaire de la Gironde qui débouche sur l'Océan Atlantique après avoir traversé le département de la Dordogne et une partie de celui de la Gironde, dans le Bassin aquitain[1].

Rivière ou « [a pour type hydrographique » contient un caractère désigné « [ » dans un libellé de propriété, et a été classé conséquemment comme non valide. ?

La Dordogne conflue avec la Garonne au niveau de l'estuaire de la Gironde. Pour cette raison elle est qualifiée de rivière dans les dictionnaires et encyclopédies ainsi que par le SANDRE[2]. Toutefois quelques organismes régionaux[3] la qualifient de fleuve, considérant que la Gironde est un estuaire commun à la Garonne et à la Dordogne, ce qui en ferait le cinquième plus long fleuve français métropolitain.

La divergence de dénomination (alors que ses caractéristiques hydrologiques ne sont pas en cause) renvoie au problème de la définition d'un estuaire et illustre le manque de pertinence de la différentiation faite dans la langue française entre "fleuve" et "rivière" pour caractériser un cours d'eau. Si le choix reste anodin pour l'appellation du cours d'eau, il implique toutefois une hiérarchisation différente du ou des bassins versants.

Un argument notable fait de la Dordogne un fleuve, c'est la présence d'un mascaret puissant, résultant, lors des hautes marées, de la pénétration saisonnière du domaine maritime dans le cours d'eau. Le mascaret de la Dordogne est très connu et constitue une attraction, le mot a même une origine gasconne de l'estuaire. Pour la Dordogne, la vague remonte jusqu'à Vayres soit à une trentaine de kilomètres à l'intérieur.

La Dordogne aurait fort bien pu ne pas dépasser sa confluence avec le Chavanon, au niveau de la très modeste commune corrézienne de Confolent-Port-Dieu, qui se situe au début de la retenue d'eau du Barrage de Bort-les-Orgues[4]. Le Chavanon, parfois dénommé Chavanou, rejoint le lit de la Dordogne après un creuset de 54 km. La Dordogne, à cette confluence, en a seulement parcouru 39, soit une quinzaine de moins mais, a contrario, elle déverse un volume d'eau supérieur. Le Chavanon est aussi appelé, dans son cours supérieur Ramade.

Géographie

La Dordogne se forme dans le Puy-de-Dôme (63), sur les flancs du Puy de Sancy, la plus haute montagne de l'intérieur de la France, par la réunion de deux torrents : la Dore (1 885 m, (dont la source se trouvait à 1 694 mètres d'altitude en 1864) et qui reçoit à 1 366 mètres d'altitude la Dogne.

Au bec d'Ambès, dans le département de la Gironde (33), elle se jette avec la Garonne dans un estuaire commun, la Gironde.

D'une longueur de 483,3 km[2], la Dordogne est navigable en aval de Libourne. La marée se fait sentir jusqu'à Castillon-la-Bataille[5].

Son bassin a une superficie de 23 870 km2.

Si la Dordogne elle-même arrose six départements (le Puy-de-Dôme, le Cantal, la Corrèze, le Lot, la Dordogne et la Gironde, d'amont en aval), son bassin versant s'étend à cinq autres : la Creuse, la Haute-Vienne, le Lot-et-Garonne, la Charente et la Charente-Maritime[6].

Notes

  1. Page initialisée à partir du début de la page correspondante dans Wikipédia :
    Dordogne (cours d'eau). (2010, octobre 31). Wikipédia, l'encyclopédie libre. Page consultée le 15:13, novembre 9, 2010 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Dordogne_(cours_d%27eau)&oldid=58678413.
  2. 2,0 et 2,1 SANDRE Fiche rivière la dordogne (P---0000), consulté le=30 août 2008
  3. exemples : le Comité de Bassin Adour-Garonne ([1]) ou l'Établissement public territorial du bassin de la Dordogne (Épidor) ([2])
  4. Armelle Faure et René Gouvéia, Mémoires de la vallée de la Dordogne, revue Arkheia, n°21, Montauban, 2009.
  5. Conservatoire de l'estuaire de la Gironde, « [[:Modèle:Pdf]] La chronique du fleuve, p.3 », (consulté le 31 août 2010)
  6. Épidor, Dordogne, Contexte physique. Consulté le 26 juin 2010.