Aquatic living resources (1998) v11,2,101 Sulistyo

titre original 

Reproductive cycle and plasma levels of sex steroids in female Eurasian perch Perca fluviatilis

titre en français 

Cycle de reproduction et dosage dans le plasma des stéroïdes sexuels chez la perche femelle eurasienne Perca fluviatilis

auteurs 

Isdy Sulistyo¹, Jacques Rinchard², Pascal Fontaine¹, Jean-Noël Gardeur³, Bruno Capdeville⁴ et Patrick Kestemont².

affiliations 

• (1) Laboratoire de biologie appliquée, Université Henri Poincaré, Nancy, France.
• (2) Unité de recherches en biologie des organismes, Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix, 61, rue de Bruxelles B-5000 Namur,
• (3) Laboratoire des sciences animales, Ensaia-INPL, 2 avenue de la Forêt-de-Haye 54500 Vandoeuvre-lès-Nancy France
• (4) Centre piscicole départemental du domaine de Lindre 57260 Lindre-basse France

Revue 

Aquatic living resources (ISSN 0990-7440) 1998, vol. 11, no2, pp. 101-110 (49 ref.) - EDP Sciences, Paris, FRANCE (1988)

Résumé

Entre avril 1995 et avril 1996, une étude a été conduite au Centre Piscicole Départemental du Domaine de Lindre (Moselle, France) pour étudier le cycle annuel de reproduction de la perche eurasienne Perca fluviatilis. Celle-ci s'appuie sur des captures mensuelles (ou tous les 10 jours en période péri-ovulatoire) de 5 femelles, sur lesquelles le prélèvement d'organes a permis le calcul des indices gonado-, hépato- et viscéro-somatique (IGS, IHS, IVS), la mesure du diamètre ovocytaire (DO) et le dosage des teneurs, dans le plasma, en testostérone (T), 17β-estradiol (E₂), 17,20β-dihydroxy-4-pregnen-3-one (17,20β-P) et phosphore protéique (PPP). Après la phase de repos sexuel observée de mai à août (IGS < 1 %, DO < 200 μm, IVS = 4-6 %), l'ovogenèse débute en septembre lorsque la température de l'eau diminue de 26,4 à 14,1 °C. Dès lors, l'IGS augmente progressivement jusqu'à la mi-mars (15 %), puis fortement jusqu'à la ponte (25 %, DO = 850 μm), qui intervient en avril (14-15 °C). Les teneurs en T, E₂, 17,20β-P et PPP sont faibles pendant la phase de repos sexuel. Les taux de E₂ et de PPP augmentent significativement avec le début de l'ovogenèse en septembre, puis la teneur en E₂ s'élève fortement en novembre (3-4 ng mL^-1). En décembre, la concentration en T atteint rapidement des valeurs de 15-20 ng mL^-1. Les taux de T, E₂ et PPP restent très élevés jusqu'à la période de ponte ce qui indique le maintien d'une vitellogenèse active. Le calcul de l'IHS (2,1-2,2 %) plus élevé pour la période hivernale le confirme. Pendant la période péri-ovulatoire, un pic de E₂ (4 ng mL^-1) survient, alors que T diminue. Au cours de cette étude, les teneurs en 17,20β-P restent faibles (0,2-0,6 ng. mL^-1) et relativement constantes. Aucun pic de 17,20β-P n'a été observé pendant la période péri-oovulatoire. Un échantillonnage tous les 10 jours s'avère insuffisant pour préciser les fluctuations hormonales liées à la maturation ovocytaire finale et à l'ovulation.

Voir aussi

article en ligne 

(sur le site EDP Sciences) http://www.alr-journal.org/articles/alr/pdf/1998/02/alr8281.pdf

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