Histoire naturelle (Buffon)/Tome 8/Le coati
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Cette page reprend les articles relatifs au coati dans le tome VIII de l'Histoire Universelle.
Sommaire
Avant-propos
D'un point de vue historique, la partie rédigée par Buffon est la plus intéressante, celle de Daubenton étant nettement plus technique (et donc sans grand intérêt pour les zoologistes actuels).
La partie de Buffon sera donc corrigée et indexée en détail.
La partie de Daubenton contient un exemple de traitement de tableau avec transcription. les autres tableaux sont laissés en l'état.
Le Coati (par Monsieur de Buffon)
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Le coati [1]
Plusieurs auteurs ont appelé coati-mondi l'animal dont il est ici question : nous l'avons eu vivant, et après l'avoir comparé au coati indiqué par Thevet, et décrit par Marcgrave, nous avons reconnu que c'était le même animal qu'ils ont appelé coati tout court, et il y a toute apparence que le coati-mondi n'est pas un animal d'une autre espèce, mais une simple variété de celle-ci; car Marcgrave, après avoir donné la description du coati;, dit précisément qu'il y a d'autres coati; qui font d'un brun noirâtre, que l'on appelle au Brésil coati-mondi pour les distinguer des autres: il n'admet donc d'autre différence entre le coati & le coati-mondi, que celle de la couleur du poil, et dès-lors on ne doit pas les considérer comme deux espèces distinctes, mais les regarder comme des variétés dans la même espèce.
Le coati est très-différent du raton que nous avons décrit dans
l’article précédent ; il est de plus petite taille, il a le corps et le cou beaucoup plus allongés, la
tête
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aussi plus longue, ainsi que le museau, dont la mâchoire supérieure est terminée par une espèce de groin
mobile, qui déborde d’un pouce ou d’un pouce et demi au delà de l’extrémité de la mâchoire
inférieure, ce groin retroussé en haut, joint au grand alongement des mâchoires, fait paroître le museau
courbé et relevé en haut. Le coati a aussi les yeux beaucoup plus petits que le raton, les oreilles encore
plus courtes, le poil moins long, plus rude et moins peigné, les jambes plus courtes, les pieds plus longs et
plus appuyés sur le talon ; il avoit, comme le raton, la queue annelée.[2], et cinq doigts à tous
les pieds.
Quelques personnes pensent que le blaireau-cochon pourroit bien être le coati, et l’on a
rapporté[3] à cet animal le taxus suillus, dont Aldrovande donne la figure ; mais si l’on fait
attention que le blaireau-cochon dont parlent les chasseurs est supposé se trouver en France, et même dans
des climats plus froids de notre Europe, qu’au contraire le coati ne se trouve que dans les climats
méridionaux de l’autre continent, on rejettera aisément cette idée, qui d’ailleurs n’est nullement
fondée[4] ; car la figure donnée par Aldrovande n’est autre
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chose qu’un blaireau, auquel on a fait un groin de cochon. L’auteur ne dit pas qu’on ait dessiné cet
animal d’après nature, et il n’en donne aucune description. Le museau très-alongé et le groin mobile en
tous sens, suffisent pour faire distinguer le coati de tous les autres animaux ; il a, comme l’ours, une
grande facilité à se tenir debout sur les pieds de derrière, qui portent en grande partie sur le talon,
lequel même est terminé par de grosses callosités qui semblent le prolonger au dehors, et augmenter
l’étendue de l’assiette du pied.
Le coati est sujet à manger sa queue, qui, lorsqu’elle n’a pas
été tronquée, est plus longue que son corps ; il la tient ordinairement élevée, la fléchit en tous sens,
et la promène avec facilité. Ce goût singulier, et qui paroît contre nature, n’est cependant pas
particulier au coati ; les singes, les makis, et quelques autres animaux à queue longue, rongent le bout de
leur queue, en mangent la chair et les vertèbres, et la raccourcissent peu à peu d’un quart ou d’un
tiers. On peut tirer de là une induction générale, c’est que dans des parties très-alongées, et dont
les extrémités sont par conséquent très-éloignées des sens et du centre du sentiment, ce même sentiment
est foible, et d’autant plus foible que la distance est plus grande et la partie plus menue : car si
l’extrémité de la queue de ces animaux étoit une partie fort sensible, la sensation de la douleur seroit
plus forte que celle de cet appétit, et ils conserveroient leur queue avec autant de soin que les autres
parties de
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leur corps. Au reste le coati est un animal de proie qui se nourrit de chair et de sang, qui, comme le renard
ou la fouine, égorge les petits animaux, les volailles[5], mange les œufs, cherche les nids des
oiseaux[6] ; et c’est probablement par cette conformité de naturel, plustôt que par la
ressemblance de la fouine, qu’on a regardé le coati comme une espèce de petit renard[7].
Nota
On
trouve dans le septième volume de l’Académie royale des Sciences de Suède, un Mémoire de M. Linnæus sur
le Coati-mondi. Nous croyons devoir rapporter ici l’extrait que l’auteur de la Bibliothèque raisonnée a
fait de ce Mémoire, sans prétendre garantir les faits qui y sont rapportés.
« M. Linnæus donne dans un
Mémoire l’histoire naturelle du Coati-mondi. Cet animal se trouve également dans l’Amérique
méridionale et dans la septentrionale. Il approche de l’ours par la longueur de ses jambes de derrière, sa
tête penchée, son poil épais, et par ses pattes ; mais il est petit et familier, et sa queue est fort
longue, et rayée de différentes couleurs. M. le Prince successeur de Suède avoit fait présent d’un de
ces animaux à M. Linnæus, qui l’a entretenu assez long-temps dans sa maison aux dépens des douceurs
qu’il pouvoit attraper, et quelquefois de ceux de sa basse-cour, où le Coati-mondi, malgré le droit de
l’hospitalité, emportoit des têtes à coup de dent, et humoit le sang. Il est remarquable par son extrême
opiniâtreté à ne rien faire contre son gré. Malgré sa petitesse, il se défendoit avec une force
extraordinaire lorsqu’on le faisoit marcher malgré lui, et se cramponnoit contre les jambes des personnes
dont il alloit familièrement ravager les poches et confisquer ce qu’il y trouvoit à sa bienséance. Cette
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opiniâtreté a son remède ; le Coati craint extrêmement les soies de cochon, la moindre brosse lui faisoit
quitter prise. Un mâtin l’étrangla un jour qu’il s’étoit sauvé dans un jardin du voisinage, et M.
Linnæus en donne l’anatomie. Son genre de vie étoit assez extraordinaire ; il dormoit depuis minuit
jusqu’à midi, veilloir le reste du jour, et se promenoit régulièrement depuis six heures du soir
jusqu’à minuit, quelque temps qu’il fît. C’est apparemment le temps que la Nature a assigné à cette
espèce d’animaux dans leur partie, pour pourvoir à leurs besoins, et pour aller à la chasse des oiseaux
et à la découverte de leurs œufs, qui font leur principale nourriture. » Bibliothèque raisonnée, tome
XLI, partie Ire, page 25.
Notes de la partie rédigée par Buffon
- ↑ [ page 358, note * ]
[358]
- Le Coati;, Cuati. Singularités de la France antarctique, par André Thevet. Paris, 1558, pages 95 & 96. Coati;.
- Marcgrav. Hift. Nat. Brafil. pag. 228. Coati;-mondi.
- Hift. de l'Acad. tome 111, partie 11, page 17. Vulpes minor, roftro fuperiori longiufculo, caudâ annulatim ex nigro & rufo variegatâ. Barrère, Hift. de la Fr. Éq. pag. 16; 7. Urfus nafo producto & mobili, caudâ annulatim variegatâ. Le Coati;- queue annelée. Briffon, Regn. animal. pag. 263. mondi à...
- ↑ [ page 359, ref a] Il y a aussi des Coati dont la queue est d’une seule couleur ; mais comme ils ne diffèrent des autres que par ce seul caractère, cette différence ne nous paroît pas suffire pour en faire deux espèces, et nous estimons que ce n’est qu’une variété dans la même espèce.
- ↑ [page 359, note b] Vid. Brisson. Regn. animal. pag. 263.
- ↑ [page 359, note c] Voyez ce que nous avons dit du blaireau-cochon, Vol. VII de cet Ouvrage, à l’article du Blaireau.
- ↑ [ page 361, note a] Vid. Marcgrav. Hist. Brasil. pag. 228.
- ↑ [page 361, note b] Voyez les Singularités de la France antarctique, par Thevet, page 96.
- ↑ [page , note c] Vulpes minor, etc. Barrère, Hist. Nat. de la France équinoctiale.
Description du Coati (par Monsieur Daubenton)
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Le Coati que nous avons eu vivant (pl. XLVII) avoit les jambes
courtes, le corps effilé, la tête longue et le museau très-alongé, parce que le nez se prolongeoit de
près d’un pouce au delà de l’extrémité des mâchoires. La longueur et la forme du nez suffiroient pour
faire distinguer le coati de tout autre animal ; il avoit une sorte de groin dont la face supérieure étoit
longue d’un pouce, et dirigée de façon qu’elle formoit avec le chanfrein un angle obtus, qui se trouvoit
au bout de la mâchoire supérieure : la face inférieure du groin n’avoit que neuf lignes de longueur ;
elle étoit formée par la lèvre supérieure, et avoit une direction parallèle à celle de la face
supérieure : la face antérieure se joignoit par un angle aigu à la face supérieure, et par un angle obtus
à l’inférieure : les ouvertures des narines étoient placées dans la face antérieure du groin, et il y
avoit sur chacun des bords latéraux une profonde scissure qui faisoit partie de l’ouverture de chaque
narine. En supposant que ce nez alongé en forme de groin eût été supprimé, le museau auroit encore été
long et effilé à peu près comme celui du renard. Le coati avoit les yeux petits, et les oreilles rondes et
fort courtes : la partie inférieure du bord postérieur étoit double comme dans la fouine, la marte, et
plusieurs autres animaux.
La queue étoit grosse et longue, quoiqu’elle eût été tronquée ; les quatre
pieds avoient beaucoup de rapport à ceux de l’ours, principalement les pieds de derrière qui portoient sur
la terre dans toute leur étendue jusqu’au talon : il y avoit cinq
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doigts à chaque pied, et les ongles étoient forts, et de couleur de corne.
Les poils de cet animal avoient différentes teintes brunes, noirâtres, grises, jaunâtres et rousseâtres ; ceux du chanfrein étoient courts et noirâtres, quelques-uns avoient une couleur grise ou rousseâtre ; ceux des oreilles étoient aussi fort courts et bruns : il y avoit une tache grise-blancheâtre à quelque distance de l’angle postérieur de l’œil. Le sommet de la tête, le dessus du cou, le dos, la croupe et la partie supérieure des côtés du corps étoient mêlés de roux et de noir, parce que chaque poil avoit une couleur rousse ou rousseâtre sur la plus grande partie de sa longueur depuis la racine, et que la pointe étoit noire. Le bord de la lèvre supérieure, la mâchoire inférieure, la gorge, le dessous et les côtés du cou, la poitrine, le ventre, le tour de l’anus, les aisselles, les aines et la face intérieure des quatre jambes étoient rousseâtres, jaunâtres ou seulement d’un gris légèrement teint de jaune dans quelques endroits. La face extérieure du bras et de l’avant-bras avoit une couleur grise-cendrée, et mêlée de brun ; la face extérieure de la cuisse et de la jambe avoit à peu près les mêmes couleurs, et de plus une teinte de jaunâtre. Les quatre pieds étoient de couleur mêlée de noirâtre, de gris et de rousseâtre. Il ne restoit que peu de poils sur la queue, cependant on y voyoit successivement des anneaux étroits de couleur mêlée de gris et de jaunâtre, et des anneaux fort larges et de couleur noirâtre : les plus longs poils se trouvoient sur le dos, et avoient environ un pouce.
Cet animal se pelotonne pour se reposer et pour s’échauffer, dans l’attitude où il est représenté au dessous de la planche XLVII.
Nous avons vû un autre coati (pl. XLVIII) plus grand,
qui avoit environ deux pieds de longueur depuis le bout du
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museau jusqu’à l’origine de la queue. Le front, les temples, l’espace qui s’étend depuis les yeux
jusqu’au coin de la bouche, la partie inférieure de l’avant-bras et les pieds étoient noirs ou
noirâtres, et il y avoit une tache blanche, à quelque distance de l’angle postérieur de l’œil ; le
bout du museau, les lèvres et la gorge étoient blancheâtres ; tout le reste du corps avoit une couleur
mêlée de brun et de fauve, qui étoit foncée sur la tête et sur la face extérieure des cuisses, et claire
sur les côtés du cou et sur la face extérieure des bras : ces différentes teintes de brun et de fauve
formoient sur la queue des anneaux peu apparens et étroits. Le poil de cet animal étoit rude, et plus long
que celui du premier coati, ce qui fait paroître ses oreilles plus courtes dans sa figure. Le museau étoit
moins allongé, plus petit par le bout, et dirigé en droite ligne.
Le premier coati dont nous avons fait mention, et sur lequel les dimensions rapportées dans la table précédente ont été prises, a aussi servi de sujet pour la description des parties intérieures ; il avoit été gardé dans l’eau de vie pendant deux mois.
Il y avoit six mamelles, trois de chaque côté ; celles du côté gauche étoient toutes sur le ventre, la troisième du côté droit étoit placée sur les cartilages des fausses côtes.
Il n’y avoit point de cœcum : le duodenum s’étendoit en arrière jusqu’au delà du rein, il se replioit en dedans et se prolongeoit en avant pour se joindre au jejunum ; les circonvolutions du reste du canal intestinal se trouvoient d’abord dans la région ombilicale et dans les côtés, ensuite dans les régions hypogastrique et iliaques ; enfin ce canal s’étendoit en avant, et passoit derrière l’estomac avant de former le rectum.
L’estomac étoit gros proportionnellement à sa longueur ; la partie droite s’étendoit peu au delà de l’angle qu’elle formoit, et le grand cul-de-sac avoit peu de profondeur. Le diamètre des intestins étoit à peu près le même dans toute l’étendue du canal intestinal, excepté à l’endroit du rectum qui étoit beaucoup plus gros que le reste. Les membranes de l’estomac et des intestins avoient beaucoup d’épaisseur et de force.
Le foie s’étendoit peu à gauche ; il étoit composé de cinq lobes, celui du milieu étoit partagé
en trois parties par deux
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scissures ; le ligament suspensoir passoit dans l’une, et la vésicule du fiel étoit dans l’autre. Il
n’y avoit qu’un lobe à gauche, et il étoit à peu près aussi grand que celui du milieu ; les trois
autres se trouvoient à droite, l’inférieur étoit le plus grand des trois, celui du milieu embrassoit le
rein, et le troisième étoit le plus petit de tous, il tenoit à la racine du foie près de l’orifice
supérieur de l’estomac. La vésicule du fiel étoit grande, et avoit la forme d’une poire.
La rate étoit alongée et avoit trois faces, sa partie inférieure étoit plus large que la supérieure. Le pancreas m’a paru fort long, il s’étendoit derrière l’estomac depuis le duodenum jusqu’à la rate.
Les reins avoient peu d’enfoncement, ils étoient épais ; il n’y avoit point de mamelons dans le bassinet : le rein droit étoit plus avancé que le gauche de la moitié de sa longueur.
Le poumon gauche sembloit n’être composé que d’un seul lobe, et le droit de deux, l’un grand et l’autre petit, celui-ci étoit placé à la racine du grand près de la base du cœur ; mais il y avoit dans le grand lobe deux échancrures profondes qui, si elles avoient été continuées jusqu’à la racine du poumon, l’auroient partagé en trois lobes correspondans à ceux qui sont rangés de file dans le poumon droit de la pluspart des quadrupèdes. Le poumon gauche avoit aussi une grande échancrure dans le milieu, qui le divisoit presqu’en deux lobes.
Le cœur
étoit dirigé à gauche ; il avoit, pour ainsi dire, deux pointes, car le fond de chaque ventricule en
formoit une.
Le bout de la langue étoit mince et arrondi ; il y avoit un sillon longitudinal sur le milieu de
la partie antérieure qui étoit couverte de petites papilles et parsemée de grains blancs ; les papilles de
la partie postérieure étoient fort apparentes et dirigées
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en arriere , on y voyoit de chaque coté cing ou fix glandes a calice rangées en une file dont la direction étoit oblique de dehors en dedans & de devant en arriere. Lepiglotte étoit grande & alongée. II neuf larges fillons tranfverfaux, les bords des premiers formoient un angle en avant dans le milieu de leur longueur la direction des bords des autres fillons étoit fort irréguliere. LLe cerveau & le cervelet avoient des anfractuofités & des cannelures comme le cerveau & le cervelet de la plufpart des autres animaux quadrupedes. La vulve formoit une fente tranfverfale; le clitoris étoit fort apparent & place fur le milieu de la levre inférieure de la vulve: le gland étoit terminé toute fa circonférence ; il y avoit fur les parois du vagin des tubercules qui formoient un anneau a P'endroit de Porifice de Puretre; les cornes de la matrice étoient dirigées en ligne droite ; les tefticules avoient une forme ovoide.
La tete du [quelette du coati (pl. xzzx) étoit un peu plus étroite a proportion & beaucoup plus alongée que celle du raton; le coati avoit le mufeau beaucoup plus long & plus mince , mais la lame offeule de T'os occipital qui fe trouvoit entre le cerveau & le cervelet étoit moins longue. Lapophyfe épineufe de la feconde vertebre cervicale sétendoit moins en arriere quen avant ; la branche inférieure des apophyfes tranfverfes de la fixieme vertebre
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Ily avoit quinze cotes comme dans le raton; Papophyfe epi- neufe de la onzieme vertebre dorfale étoit inclinée en arriere comme celles des dix premieres, Tapophyle épineule de la douzieme étoit droite, & celles des trois dernieres étoient inclinées en avant. Ily avoit neuf os dans le fternum ; la partie antérieure du premier OS étoit plus longue & plus pointue gue mieres cotes , une de chaque moyenne antérieure de cet os; Tarticulation des fecondes cotes ctoit entre le premier & le fecond os, celle des troifiemes cotes entre le fecond & le troifieme os , & ainfi de fuite jufqu aux neuviemes & dixiemes cotes qui OS du fternum ; ainfi il y avoit dix vraies cotes & cinq fauffes. L'omoplate formoit un angle faillant a la racine de fon épine. Les os des jambes coient a proportion plus courts que raton; les os du animal if y avoit dans le tarle un huitieme os placé au cote interne du premier os cunéiforme; ce huitieme os étoit pref- qu'auffi gros que que Pos qui été y correfpond dans le raton , & dont il n'a pas fait mention a caule de fa petiteffe, qui parence d'un os fefamoide. Au refte le (quelette du coati reflembloit a celui du raton pour le nombre & la forme des os & des dents.
Longueur de la tete depuis le hout des os de la ma-. choire fupérieure jufqu'a Pocciput. |
La plus grande largeur de la tete |
Longueur de la machoire inféricure jufqu'au bord polté- rieur de P'apophyfe condyloide |
Largeur de la machoire inférieure a T'endroit des dents canines. |
Planches de l'article
planche XLVII | |
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planche XLVIII | |
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planche XLIX | |
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