Buffon illustré de la jeunesse - 1893/Oiseaux/Motacilles/Alouette

De Wicri Animaux

L'alouette



Cette page introduit l'article « L'alouette », dans l'ensemble des motacilles, du Buffon illustré de la jeunesse.

L'alouette

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L'alouette

 

L'alouette se reconnaît a son plumage d'un gris roussâtre et à son chant joyeux qu'elle continue en volant très haut. Plus elle s'élève, plus elle force la voix, et souvent elle la force à telle point, que, quoiqu'elle se soutienne au haut des airs et à perte de vue, on l'entend encore distinctement. Au reste, l'alouette chante rarement à terre, ou néanmoins elle se tient toujours lorsqu'elle ne vole point.

Les vers, les chenilles, les œufs de fourmis et même les sauterelles sont la nourriture lu plus ordinaire des jeunes alouettes lorsqu'elles sont adultes, elles vivent principalement de matières végétales.

On les apprivoise assez facilement elles deviennent même familières jusqu'à venir manger sur la table et se poser sur la main mais elles ne peuvent se tenir sur Buffon illustré de la jeunesse - 1893 Gallica page f189.jpg[181] le doigt, à cause de la conformation de l'ongle postérieur, trop long et trop droit pour pouvoir l'embrasser.

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Elles sont susceptibles d'apprendre à chanter et d'orner leur ramage naturel de tous les agréments que notre mélodie artificielle peut y ajouter. L'automne, elles descendent dans la plaine, se réunissent par troupes nom- breuses, et deviennent alors très grasses, parce que, dans cette saison, étant presque toujours à terre, elles mangent, pour ainsi dire, continuellement.


Voir aussi

Source
Galica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1464595/f188