La pollution des sols par le cuivre
Mohamed TOUMI Alan WAEGAERT Marina MICONI |
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Introduction
Les ressources en eau et en sol de la planète sont au cœur des préoccupations, notamment les sols agricoles, qui représentent la plus grande partie de la Surface de la France. Les sols constituent un des principaux compartiments d'accumulation des métaux et surtout un de leurs points d'entrée dans la chaine alimentaire. Les sols viticoles sont particulièrement sensibles aux pollutions métalliques et notamment au cuivre qui est le seul métal encore massivement utilisé de nos jours en tant que fongicide dans les pays industrialisés. L'étude du devenir et de l'impact des polluants métalliques constitue un champ d'investigation très large et pluridisciplinaire, qui englobe les sols et leurs constituants, mais aussi les végétaux et les micro-organismes qui s'y développent. Le cuivre est l'un des rares métaux qui existent à l'état natif dans le sol. Le mot 'cuivre' vient du latin 'cuprum' signifiant "l'Ile de Chypre", qui était réputée pour ses mines de cuivre.
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Contexte national
(Les thématiques récurrentes)
(thématiques susceptibles de trouver des axes de coopération)
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Les acteurs nationauxLaboratoire des Interactions Ecotoxicologie, Biodiversité, Ecosystèmes (LIEBE) |
Contexte international
De nombreuses recherches sur les conséquences du cuivre sur les sols ont été menées au sein d’universités et d’institutions scientifiques à travers le monde. Les travaux les plus importants ont notamment été menés par l’Académie de Sciences de Chine en collaboration avec d’autres universités. Le développement d'un modèle électrostatique calculant la présence de cuivre dans les plantes a notamment été développée par le professeur Zhou Dongmei en collaboration avec Karel De Schamphelaere, professeur à l’université de Ghant, Peter Kopittke, professeur à l’université de Queensland, Peng Wang, professeur à l’université de Californie et Willie J. G. M. Peijnenburg, chercheur à l’Institut National pour la Santé Public et l’Environnement situé à Bilthoven. L’Académie de Sciences de Chine a également réalisé des recherches sur son propre territoire à travers l’étude la pollution provoquée par les mines de cuivre de la région de Nankin, désormais abandonnées. Aux États-Unis, des études ont également été menées à travers l'assimilation de cuivre par l’Aldama dentata. Ces travaux ont été réalisés par N. Dasgupta-Schubert de l'université Cornell à Ithaca, en collaboration avec Sheldon Landsberger, professeur à l'université d'Austin au Texas. Le chercheur Ian L. Pepper s'est aussi intéressé aux populations bactériologiques au sein de résidus de cuivre pour le département d'études et de statistiques des sols et des eaux au collège de l'agriculture à l'université d'Arizona. L'Union internationale des sciences du sol (IUSS), regroupant à travers le monde des scientifiques des sciences du sol, a également mené des réflexions autour des conséquences du cuivre sur les sols à travers la publication d'alertes sur son site.
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Les acteurs universitaires internationauxUnion internationale des sciences du sol
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Notes et références
Si la source existe sur le wicri, faire un lien vers la source Sinon, citer la source sans faire le lien
Liste de références bibliographiques d'auteurs chinois.
Liste de références bibliographiques d'auteurs américains.
Exemple pour la France.
Jean-Louis Morel. Jean-Louis Morel
Voir aussi
- A propos de cet exercice
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- sur Wicri/Artist, la page d'accueil Master IE Nancy, projet 2012 et les remarques méthodologiques.