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(Présentation du projet comprenant un rapide état de l’art)
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* en  aval  pour  l’utilisateur  «  primaire  » (l’industriel  ou  l’agent  d’un  service  public  qui  doit  concevoir  unproduit ou service), mais aussi pour l’utilisateur « secondaire » et/ou « final » qui aimerait vérifier à partir dela norme que le produit ou service qu’il utilise est réellement conforme.
 
* en  aval  pour  l’utilisateur  «  primaire  » (l’industriel  ou  l’agent  d’un  service  public  qui  doit  concevoir  unproduit ou service), mais aussi pour l’utilisateur « secondaire » et/ou « final » qui aimerait vérifier à partir dela norme que le produit ou service qu’il utilise est réellement conforme.
 
* en amont pour des experts (des chercheurs industriels ou universitaires), qui conçoivent et écrivent collé-gialement des normes, puis les éditent, et pour lesquels il est indispensable de vérifier leur conformité et leurinteropérabité. Comme cela devient de plus en plus complexe, il faudrait tout en même temps pouvoir offrirdes outils de parcours global de vastes univers directement liés, mais aussi connexes et disposer d’un potentiel d’intelligence fine des contenus et des modalités de rédaction des parties plus restreintes de ces corpus detextes.  Notre  hypothèse  est  que  la  TEI,  standard  princeps  des  Humanités  numériques,  permet,  d’une  part,d’organiser de très grands corpus de documents, d’en baliser la structure (très significative pour les normes),mais  aussi  la  sémantique  et  les  liens  référentiels  ;  et,  d’autre  part,  la TEI  est  aussi  idéale  pour  la  «  lecture-écriture  et  appropriation  des  textes  (pour  nous  des  normes)  »,  la  lecture  savante  et  l’édition  critique  qui  est l’objet central des Humanités numériques. Enfin la TEI permet aussi d’organiser l’alignement multilingue etde  gérer  des  traductions  possiblement  fragmentées  et  collégiales.  En  effet,  il  est  faux  (malgré  l’affirmationréitérée  par  beaucoup  de  prétendus  bilingues)  que  l’on  peut  aussi  facilement  lire  et  écrire  dans  une  langueétrangère  que  dans  sa  langue  maternelle  et  parcourir  ainsi  facilement  de  grands  ensembles  de  textes  tech-niques,  surtout  lorsque  ceux-ci  contiennent  de  très  nombreux  acronymes  (souvent  inversés)  et  quantité  de références  à  d’autres  normes  ou  standards  opaques  pour  les  non-initiés.  La  traduction  et  l’annotation  sontdonc indispensables à leur appropriation efficace, y compris par des acteurs aguerris de la normalisation.
 
* en amont pour des experts (des chercheurs industriels ou universitaires), qui conçoivent et écrivent collé-gialement des normes, puis les éditent, et pour lesquels il est indispensable de vérifier leur conformité et leurinteropérabité. Comme cela devient de plus en plus complexe, il faudrait tout en même temps pouvoir offrirdes outils de parcours global de vastes univers directement liés, mais aussi connexes et disposer d’un potentiel d’intelligence fine des contenus et des modalités de rédaction des parties plus restreintes de ces corpus detextes.  Notre  hypothèse  est  que  la  TEI,  standard  princeps  des  Humanités  numériques,  permet,  d’une  part,d’organiser de très grands corpus de documents, d’en baliser la structure (très significative pour les normes),mais  aussi  la  sémantique  et  les  liens  référentiels  ;  et,  d’autre  part,  la TEI  est  aussi  idéale  pour  la  «  lecture-écriture  et  appropriation  des  textes  (pour  nous  des  normes)  »,  la  lecture  savante  et  l’édition  critique  qui  est l’objet central des Humanités numériques. Enfin la TEI permet aussi d’organiser l’alignement multilingue etde  gérer  des  traductions  possiblement  fragmentées  et  collégiales.  En  effet,  il  est  faux  (malgré  l’affirmationréitérée  par  beaucoup  de  prétendus  bilingues)  que  l’on  peut  aussi  facilement  lire  et  écrire  dans  une  langueétrangère  que  dans  sa  langue  maternelle  et  parcourir  ainsi  facilement  de  grands  ensembles  de  textes  tech-niques,  surtout  lorsque  ceux-ci  contiennent  de  très  nombreux  acronymes  (souvent  inversés)  et  quantité  de références  à  d’autres  normes  ou  standards  opaques  pour  les  non-initiés.  La  traduction  et  l’annotation  sontdonc indispensables à leur appropriation efficace, y compris par des acteurs aguerris de la normalisation.
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Activer un partenariat pour un projet ultérieur en gestation et élaborer un cahier des charges et un démonstrateur réduit à 
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*Fédérer  un  partenariat  de  chercheurs,  mais  aussi  des  partenaires  de  terrains  qui  travaillent  dans  ces  do-maines d’élaboration des normes et qui sont par ailleurs impliqués dans la TEI Entre  diverses  MSHs  et  les  partenaires  scientifiques,  industriels  et  institutionnels,  instances  de  normes  des départements et des régions, l’équipe proposante sait pouvoir activer un partenariat pour présenter un projet  ANR, européen ou autre, réellement à l’échelle du problème.

Version du 4 février 2020 à 00:20

Cette page est le point d'entrée du prototype du site do projet Tei-Terri-NormS.

Présentation du projet comprenant un rapide état de l’art

La maîtrise de grands corpus littéraires et techniques est un enjeu des Humanités numériques. L’hyperconvergence des technologies avancées (IA, robotique, big data, blockchain, Smart City...) induit automatiquement une croissance exponentielle de leurs normes et de leurs standards techniques, croissance indispensable à leur développement et à leur appropriation sociale. Néanmoins cette complexité de l’environne-ment numérique rend nécessaire l’interopérabilité entre les systèmes et seule la maîtrise technique et l’appropriation sociale de ces normes permet l’engagement et le non décrochage de société avancées.

Nous nous proposons d’expérimenter la TEI (Text Encoding initiative) pour faciliter l’accès, la com-préhension, voire inciter des décideurs et agents territoriaux à s’impliquer dans l’élaboration des normes s’appliquant notamment aux territorialités numériques, durables mais aussi inclusives. Faute de savoir comment y accéder, les lire, se les approprier intellectuellement l’inflation des normes, qu’elles soient inter-nationales (ISO, IEC, UIT, CEN) ou nationales (AFNOR...) devient souvent critique. Paradoxalement nombre de décideurs se disent submergés alors qu’ils sont en permanence protégés par des normes définissant et garantissant la qualité, la conformité, la sécurité, de la quasi-totalité des biens ou services marchands, mais aussi des biens et services s’appliquant aux communs (eau, air, réseaux de communication, transport,contrôle et prévention des risques, sécurité, santé, sports, éducation, e-gouvernement, culture, etc.).

Maitriser la croissance exponentielle des normes est une question critique :

  • en aval pour l’utilisateur «  primaire  » (l’industriel ou l’agent d’un service public qui doit concevoir unproduit ou service), mais aussi pour l’utilisateur « secondaire » et/ou « final » qui aimerait vérifier à partir dela norme que le produit ou service qu’il utilise est réellement conforme.
  • en amont pour des experts (des chercheurs industriels ou universitaires), qui conçoivent et écrivent collé-gialement des normes, puis les éditent, et pour lesquels il est indispensable de vérifier leur conformité et leurinteropérabité. Comme cela devient de plus en plus complexe, il faudrait tout en même temps pouvoir offrirdes outils de parcours global de vastes univers directement liés, mais aussi connexes et disposer d’un potentiel d’intelligence fine des contenus et des modalités de rédaction des parties plus restreintes de ces corpus detextes. Notre hypothèse est que la TEI, standard princeps des Humanités numériques, permet, d’une part,d’organiser de très grands corpus de documents, d’en baliser la structure (très significative pour les normes),mais aussi la sémantique et les liens référentiels  ; et, d’autre part, la TEI est aussi idéale pour la «  lecture-écriture et appropriation des textes (pour nous des normes)  », la lecture savante et l’édition critique qui est l’objet central des Humanités numériques. Enfin la TEI permet aussi d’organiser l’alignement multilingue etde gérer des traductions possiblement fragmentées et collégiales. En effet, il est faux (malgré l’affirmationréitérée par beaucoup de prétendus bilingues) que l’on peut aussi facilement lire et écrire dans une langueétrangère que dans sa langue maternelle et parcourir ainsi facilement de grands ensembles de textes tech-niques, surtout lorsque ceux-ci contiennent de très nombreux acronymes (souvent inversés) et quantité de références à d’autres normes ou standards opaques pour les non-initiés. La traduction et l’annotation sontdonc indispensables à leur appropriation efficace, y compris par des acteurs aguerris de la normalisation.

Activer un partenariat pour un projet ultérieur en gestation et élaborer un cahier des charges et un démonstrateur réduit à

  • Fédérer un partenariat de chercheurs, mais aussi des partenaires de terrains qui travaillent dans ces do-maines d’élaboration des normes et qui sont par ailleurs impliqués dans la TEI Entre diverses MSHs et les partenaires scientifiques, industriels et institutionnels, instances de normes des départements et des régions, l’équipe proposante sait pouvoir activer un partenariat pour présenter un projet ANR, européen ou autre, réellement à l’échelle du problème.