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Il est lauréat du [[prix Nobel de physiologie ou médecine]] de 1928<ref name=laureat_nobel_1928/>.
 
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== Biographie ==
 
Charles Nicolle est né à [[Rouen]]<ref>Au {{numéro}}5, rue du Cordier.</ref>, où il a passé son enfance. Il est le fils d'[[Eugène Nicolle]]<ref>Il est l'auteur de: ''Le tabac, le haschisch, les fumeurs d'opium '', impr. de Giroux (Rouen), 1869 ; {{gallica|n=bpt6k64614772.r}}</ref>([[1832]]-[[1884]]), médecin des hôpitaux de Rouen, et d'Aline Louvrier ([[1839]]-[[1925]]). Il est le frère du microbiologiste [[Maurice Nicolle]] ([[1862]]-[[1932]]) et du critique d'art [[Marcel Nicolle]] ([[1871]]-[[1934]]). Son neveu est le physicien et biochimiste [[Jacques Nicolle]] ([[1901]]-[[1971]]).
 
 
Il fréquente brillamment le [[Lycée Corneille (Rouen)|lycée Corneille de Rouen]], comme son père et ses frères. Il s'engage dans la voie médicale en novembre 1884, après avoir été tenté par des études d'histoire. Il suit son frère aîné Maurice à Paris, et devient interne dès 1888. Il se forme à la [[faculté de Médecine de Paris]] (auprès d'[[Albert Gombault]]<ref>[http://www2.biusante.parisdescartes.fr/bio/?cle=6919 Albert Gombault (1844-1904)]</ref>) puis à l’[[Institut Pasteur]], où il suit les cours d'[[Émile Roux]] et d'[[Ilya Ilitch Metchnikov|Élie Metchnikoff]]. Il obtient le titre de docteur en médecine en juillet 1893 en soutenant une thèse intitulée ''Recherches sur le chancre mou''. Revenu à Rouen, il travaille à l’Hôpital et à l’École de Médecine et se consacre principalement à la [[dermatologie]] et à la [[syphilis|syphiligraphie]]. Chef du laboratoire de bactériologie et de sérothérapie à la Faculté de médecine en 1896, il tente vainement d'ouvrir un centre d'enseignement de la microbiologie. En 1898, il fonde un [[sanatorium]] avec ses amis André Halipré<ref>[http://www3.chu-rouen.fr/Internet/connaitreCHU/culture/groupe_histoire/personnalites/halipre/ André Halipré]</ref> et Joseph Cotoni<ref>[https://books.google.fr/books?id=EoiyJdXAMzAC&lpg=PA156&ots=CjE4ZRBMaf&dq=halipr%C3%A9%20cotoni%20%20oissel&hl=fr&pg=PA156#v=onepage&q=cotoni%20&f=false Joseph Cotoni]</ref> à [[Oissel]]. Son activité essentielle reste cependant la lutte contre les maladies vénériennes.
 
 
Bientôt, son [[Ouïe (sens de l'audition)|acuité auditive]] commence à décliner, ce qui l’empêche de pratiquer l'[[auscultation]] de ses patients. Cette infirmité l’oriente définitivement vers les travaux en laboratoire.
 
 
En [[1903]], succédant à [[Adrien Loir]], neveu de [[Louis Pasteur]], il prend la direction de l’[[Institut Pasteur de Tunis]], qu’il dirige jusqu’à sa mort. Sa démission de son poste de professeur suppléant à Rouen et son départ pour Tunis sont motivés par de continuelles tensions avec l'École de médecine (dont dépend son laboratoire) et son directeur Raoul Brunon<ref>[http://www2.biusante.parisdescartes.fr/bio/?cle=11029 Raoul Brunon (1854-1929)]</ref>. Il arrive en Afrique du Nord à un moment propice : le rôle pathogène des agents infectieux est de mieux en mieux cerné. Et il se retrouve confronté, dans ce lieu d'échanges entre populations, à de nombreuses maladies africaines peu étudiées en Europe. Il choisit le [[Cavia porcellus|cobaye]] comme animal de laboratoire mais il utilise aussi l'expérimentation humaine<ref>Voir Maurice Huet: «L'expérimentation humaine
 
au temps de Charles Nicolle»[http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2000x034x004/HSMx2000x034x004x0409.pdf Texte intégral]</ref>. Il mène des recherches sur diverses maladies infectieuses, dont le [[typhus]], la [[brucellose]], la [[leishmaniose]], le [[paludisme]], le [[kala azar]] ou encore le [[trachome]]. Il décrit le rôle vecteur des animaux dans leur mode de propagation, et insiste sur l'existence d'« infection inapparente ». Il travaille avec [[Ernest Conseil]], [[Hélène Sparrow]] et Charles Comte sur une [[épidémie]] de [[typhus exanthématique]] qui sévit dans Tunis. L’équipe démontre en [[1909]] que l’agent vecteur de la maladie est le [[Phthiraptera|pou]]. En effet, les médecins notent qu’à l’[[hôpital Aziza Othmana|hôpital Sadiki]], le personnel ne contracte jamais le typhus, contrairement aux agents de l'hôpital qui reçoivent les patients et changent leurs vêtements (le règlement de cette institution imposait aux malades de ne porter que les vêtements de l’hôpital). L’hôpital Sadiki, ancienne [[Caserne (militaire)|caserne]], avait un [[hammam|bain maure]]. Le malade y était rasé et débarrassé de ses poux ; il n’était plus contagieux. À partir de cette constatation, l’équipe conclut que des actes simples d’[[hygiène]] et la suppression du [[parasitisme|parasite]] suffisent à assurer la [[prophylaxie]] du fléau et à sauver des vies. Nicolle reçoit le [[prix Nobel de physiologie ou médecine]] en [[1928]] {{Citation|pour ses travaux sur le [[typhus]]<ref name=laureat_nobel_1928>{{Lien web Nobel
 
|url=http://nobelprize.org/nobel_prizes/medicine/laureates/1928/
 
|titre=The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1928
 
|auteur=Personnel de rédaction
 
|année= 2010
 
|éditeur=[[Fondation Nobel]]
 
|citation=for his work on typhus
 
|consulté le= 25 novembre 2010}}</ref>}}, et est élu membre de l’[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]] en [[1929]].
 
 
[[Image:Toxoplasma gondii cyst in brain of inoculated mouse.jpg|vignette|upright=0,7|Kyste du parasite ''[[Toxoplasma gondii]]'' dans le cerveau d'une souris.]]
 
En 1908 et 1909<ref name=Nicolle>{{Article |langue=fr |auteur=C. Nicolle, L. Manceaux |titre=Sur une infection à corps de Leishman (ou organismes voisins) du gundi |périodique=Comptes Rendus de l'Académie des Sciences |volume=147 |année=1908 |pages=763–766}}</ref>{{,}}<ref name=Nicolle1909>{{Article |langue=fr |auteur=C. Nicolle, L. Manceaux |titre=Sur un Protozoaire nouveau du Gondi|périodique=Comptes Rendus de l'Académie des Sciences |volume=148 |année=1909 |pages=369-372}}</ref>{{,}}<ref>Karim Aoun: «Commémoration du centenaire de la découverte de ''Toxoplasma gondii'' par Charles Nicolle en 1908 à l'Institut Pasteur de Tunis», in: ''Rev Tun Infectiol'', Janvier 09, Vol 3, N°1, 37-38 [http://www.infectiologie.org.tn/pdf/revues/rti8/art08.pdf Texte intégral]</ref>, Nicolle décrit en compagnie de [[Louis Manceaux]] ''[[Toxoplasma gondii]]'', [[protozoaire]] [[Parasitisme|parasite]] responsable de la [[toxoplasmose]], à partir d'un [[Ctenodactylus gundi|Goundi de l'Atlas]]. On pense maintenant qu'un tiers de la population mondiale est infectée par ce parasite.
 
 
Dans son ouvrage ''[[Destin des maladies infectieuses]]'' publiée en 1933, il écrit cette phrase prophétique concernant l’apparition de nouvelles maladies<ref>[http://www.senat.fr/rap/r11-638/r11-63822.html Site senat.fr, page "Les nouvelles menaces des maladies infectieuses émergentes"], consulté le 25 mars 2020</ref> : {{citation bloc|Il y aura donc des maladies nouvelles. C’est un fait fatal. Un autre fait, aussi fatal, est que nous ne saurons jamais les dépister dès leur origine. Lorsque nous aurons notion de ces maladies, elles seront déjà toutes formées, adultes pourrait-on dire. Elles apparaîtront comme [[Athéna]] parut, sortant toute armée du cerveau de [[Zeus]]. Comment les reconnaîtrons-nous, ces maladies nouvelles, comment soupçonnerions-nous leur existence avant qu’elles n’aient revêtu leurs costumes de [[symptôme]]s ? Il faut bien se résigner à l’ignorance des premiers cas évidents. Ils seront méconnus, confondus avec des maladies déjà existantes et ce n’est qu’après une longue période de tâtonnements que l’on dégagera le nouveau type pathologique du tableau des affections déjà classées.}}
 
 
Plus d'un demi-siècle après, [[Mirko Grmek]], auteur d'une ''Histoire du sida'' parue en 1989 et l'un des principaux artisans, avec {{Lien|Stephen S. Morse}}, de la doctrine des [[Maladie infectieuse émergente|maladies émergentes]]<ref name="SSM">{{Chapitre|auteur=Stephen S. Morse |langue=en |titre chapitre=AIDS and Beyond: Defining the Rules for Viral Traffic |auteurs ouvrage= Elizabeth Fee et David M. Fox | titre ouvrage= AIDS, The Burdens of History |lieu=Berkeley |éditeur=University of California Press |année=1988 |pages totales=340 |passage=37, 41| isbn=978-0520063969}}.</ref>, tout en critiquant l'expression due à Charles Nicolle de « maladie nouvelle », qu'il estime imprécise, ne lui reconnait pas moins le mérite d'avoir soulevé le problème de l’émergence tant au point de vue [[Gnoséologie|gnoséologique]] qu’à celui de la connectivité spatiale (choléra) ou de l’évolution génétique, voire des effets indésirables de la civilisation (légionellose, fièvres hémorragiques en Afrique)<ref>{{Ouvrage| auteur1=Mirko Grmek| titre=Histoire du sida| sous-titre=Début et origine d'une pandémie actuelle| lieu=Paris| éditeur=[[Payot (éditions)|Payot]]| année=1989| pages totales=392| passage=169-173| isbn=978-2-228-88908-7}}.</ref>.
 
 
Charles Nicolle est resté très attaché à sa [[Normandie]] natale, mais il a aussi beaucoup aimé la [[Tunisie]], qui l’a adopté. Durant son séjour à Tunis, il a participé activement à la vie intellectuelle et artistique de la Régence. Il écrit plusieurs romans, participe aux cercles intellectuels comme l'Ane d'Or<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Maurice David|titre=Autour de la Pédagogie|lieu=Paris|éditeur=Fernand Nathan|année=1960|pages totales=156|passage=101-131}}</ref>
 
 
Il est enterré à l’[[Institut Pasteur de Tunis]]<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=|titre=C’est le deuxième Nobel pour la Tunisie, après celui de Charles Nicolle|périodique=Lapressenews.tn|date=2015|issn=|lire en ligne=http://www.lapressenews.tn/article/cest-le-deuxieme-nobel-pour-la-tunisie-apres-celui-de-charles-nicolle/94/608|consulté le=2018-01-23|pages=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=BIOGRAPHIE - Charles Nicolle, prix nobel de médecine|url=https://lepetitjournal.com/tunis/actualites/biographie-charles-nicolle-prix-nobel-de-medecine-53560|site=lepetitjournal.com|consulté le=2018-01-23}}</ref>. Sur sa tombe, on peut voir deux rameaux entrelacés, pommier et olivier, symboles de la Normandie et de la Tunisie. L’ancien [[Hôpital Charles-Nicolle|hôpital civil français]] de Tunis porte son nom depuis [[1946]]. En [[1953]], l’[[Centre hospitalier universitaire de Rouen|Hôpital général de Rouen]] décide également, en reconnaissance de ses travaux, de prendre son nom.
 
 
Sa fille Marcelle Nicolle (1896-1985), médecin, a parcouru le monde en soignant les gens. Elle a exercé la médecine à Tunis de 1927 à 1936, puis à Paris de 1937 à 1966.
 
 
== Distinctions ==
 
* [[Prix Nobel de physiologie ou médecine]] ([[1928 en science|1928]]).
 
* Membre de l’[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]] (1929).
 
* {{décoration|CdrLH|1931}}<ref>{{Base Léonore|19800035/99/12464|source=non}}</ref>
 
* Professeur au [[Collège de France]] à la chaire de médecine expérimentale (1932).
 
 
== Œuvres et publications ==
 
En plus de nombreux articles scientifiques, Charles Nicolle a écrit tout au long de sa vie des ouvrages de fiction et de [[philosophie]].
 
 
;Leçons au Collège de France
 
* ''Introduction à la carrière de la médecine expérimentale'', Paris, Félix Alcan, 1932.
 
* ''[[Destin des maladies infectieuses]]'', Paris, Félix Alcan, 1933 et Presses universitaires de France (Paris), 1939 {{gallica|n=bpt6k62789251}}.
 
* ''L’Expérimentation en médecine'', Paris, Félix Alcan, 1934.
 
* ''Responsabilités de la médecine (1 et 2)'', Paris, Félix Alcan, 1935 et 1936.
 
 
;Œuvres de philosophie biologique et médicale
 
* ''[[s:Naissance, vie et mort des maladies infectieuses|Naissance, vie et mort des maladies infectieuses]]'', Félix Alcan, [[Nouvelle collection scientifique]], Paris, 1930
 
* ''Biologie de l’invention'', Paris, Félix Alcan, 1932.
 
* ''La Nature'', Paris, Félix Alcan, 1934.
 
 
;Œuvres littéraires
 
{{colonnes|taille=30|
 
* ''La Chronique de Maitre Guillaume Heurtebise'' (signé C.A***), Rouen, Imprimerie Lecerf fils, 1903.
 
* ''Le Pâtissier de Bellone'', Paris, Calmann-Lévy, 1913.
 
* ''Les Feuilles de la sagittaire'', Paris, Calmann-Lévy, 1920.
 
* ''La Narquoise'', Paris, Calmann-Lévy, 1922.
 
* ''Les Menus Plaisirs de l’ennui'', Paris, Rieder, 1924.
 
* ''Marmouse et ses hôtes'', Paris, Rieder, 1927.
 
* ''Les Deux Larrons'', Calmann-Lévy, 1929.
 
}}
 
 
== Notes et références ==
 
{{Références}}
 
 
== Bibliographie ==
 
* « En l'honneur du {{25e}} anniversaire de direction de l'Institut Pasteur de Tunis du Docteur Charles Nicolle : 1903-1927 », [monographie imprimée], (Tunis) 1928, [http://www2.biusante.parisdescartes.fr/livanc/?p=1&cote=28469&do=page Texte intégral].
 
* Pierre Nicolle, « Un événement historique dans la vie de Charles Nicolle: l'inauguration officielle, il y aura 70 ans cette année, de l'Institut Pasteur de Tunis (d'après des lettres de Charles Nicolle, retrouvées et commentées par Pierre Nicolle) », ''Bulletin de la Société d'histoire de la médecine'', 1975-76, 9 (3-4), p.&nbsp;193–202 [http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx1975_6x009x003_4/HSMx1975_6x009x003_4x0193.pdf Texte intégral].
 
* G. D., « Nécrologie. Charles Nicolle (1866-1936) », ''Paris médical : la semaine du clinicien'', 1936, n° 100, p.&nbsp;483-4, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/page?111502x1936x100&p=715 Texte intégral].
 
* Kmar Ben Néfissa, « La théorie de Charles Nicolle sur l'histoire naturelle des maladies infectieuses », ''Archives de l'Institut Pasteur de Tunis'', 2006, tome 83 (1-4), p.&nbsp;5-12, [http://hal-riip.archives-ouvertes.fr/docs/00/61/30/47/PDF/1-_K._Ben_NA_fissa_83-2006.pdf Texte intégral].
 
* Annick Opinel, « Découverte de l'agent de transmission du typhus par Charles Nicolle » [http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/action-culturelle/celebrations-nationales/2009/sciences-et-techniques/decouverte-de-l-agent-de-transmission-du-typhus-par-charles-nicolle/ Texte intégral en ligne], dans le site [http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/ Archives de France].
 
* Jacques Debray, ''Charles Nicolle. Enfant de Rouen. Médecin. Savant. Écrivain'', Rouen, [[Amis des Monuments Rouennais|Amis des monuments rouennais]], 1993.
 
* Maurice Huet, ''Le Pommier et l’Olivier. Charles Nicolle. Une biographie. 1866-1936'', Montpellier, [[Sauramps]] Médical, 1995. {{Isbn|9782840230816}}
 
* Fernand Lot, ''Charles Nicolle : un grand biologiste'', Paris, éd. de la Liberté, 1946.
 
* Germaine Lot, ''Charles Nicolle et la biologie conquérante'', Paris, Seghers, 1961.
 
* Mélanie Mataud et Pierre-Albert Martin, ''La Médecine rouennaise à l’époque de Charles Nicolle. De la fin du {{s mini-|XIX|e}} aux années 1930'', [[Luneray]], Bertout, 2003 {{ISBN|2867434882}}.
 
* {{en}} Ludwik Gross, « How Charles Nicolle of the Pasteur Institute discovered that epidemic typhus is transmitted by lice: reminiscences from my years at the Pasteur Institute in Paris », ''[[Proceedings of the National Academy of Sciences]]'' U S A. 1996 October 1; 93(20): 10539–10540.PMCID: PMC38186 , [https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC38186/?page=1 Texte intégral].
 
* {{en}} Myron G. Schultz, David M. Morens, « Charles-Jules-Henri Nicolle », ''[[Emerging Infectious Diseases]]'', Vol. 15, No. 9, September 2009, p.&nbsp;1520-22, [http://wwwnc.cdc.gov/eid/article/15/9/pdfs/09-0891.pdf Texte intégral].
 
  
 
;Liens externes:
 
;Liens externes:
 
* [[wikipedia:{{PAGENAME}}|Wikipédia]]
 
* [[wikipedia:{{PAGENAME}}|Wikipédia]]
 
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Version du 7 juillet 2021 à 10:04

Charles Nicolle

Charles Jules Henri Nicolle né en à Rouen (France) et mort le à Tunis (protectorat français de Tunisie) est un médecin et microbiologiste français.

Il est lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine de 1928[1].

Liens externes
  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées laureat_nobel_1928