Bulletin de la recherche scientifique (2018) Léger : Différence entre versions

De Histoire de l'IST
(Du CDST à l'INIST, retour sur les années 80)
(Du CDST à l'INIST, retour sur les années 80)
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Le  départ  définitif  du  CDST  de J. Wyart en 1974, annonce la fin d'une politique  stratégique  ambitieuse  et  autonome de L'IST, dont la Direction du  CNRS  (et  sa  tutelle)  n'ont  jamais  vraiment  saisi  l'importance.  C'est  au  contraire  une  logique  commerciale  sans  consistance  (et  qui  a  vite  montré  ses  limites  face  à  l'armada  américaine),  qui  est  mise  en  avant.  Les utilisateurs  du  secteur  privé  apparaissent  en  force  et  le  CDST  exerce  clairement  une  activité  commerciale  rémunérée.  Dans  un  marché  de  plus  en  plus  concurrentiel  marqué  par  l’essor  des  bases  de  données  américaines  et  des  services  de  la  British  Library,  le  CDST  propose  de  nouveaux  services  créatifs  mais  ni  les  structures  ni  l’encadrement  ni  les  moyens ne parviennent à suivre l’accélération  des  mutations  technologiques  et  économiques.  Le  dilemme  provoqué par le nouveau profil des utilisateurs et le fait que les liens avec la  recherche,  notamment  avec  les  chercheurs du CNRS se distendent de plus  en  plus,  n’est  pas  résolu  par  les  responsables du CDST. Le personnel est perçu comme un frein et la direction  ronronnante  du  successeur  de  J.  Wyart  (J.H.  d’Olier)  n’arrange  rien.
 
Le  départ  définitif  du  CDST  de J. Wyart en 1974, annonce la fin d'une politique  stratégique  ambitieuse  et  autonome de L'IST, dont la Direction du  CNRS  (et  sa  tutelle)  n'ont  jamais  vraiment  saisi  l'importance.  C'est  au  contraire  une  logique  commerciale  sans  consistance  (et  qui  a  vite  montré  ses  limites  face  à  l'armada  américaine),  qui  est  mise  en  avant.  Les utilisateurs  du  secteur  privé  apparaissent  en  force  et  le  CDST  exerce  clairement  une  activité  commerciale  rémunérée.  Dans  un  marché  de  plus  en  plus  concurrentiel  marqué  par  l’essor  des  bases  de  données  américaines  et  des  services  de  la  British  Library,  le  CDST  propose  de  nouveaux  services  créatifs  mais  ni  les  structures  ni  l’encadrement  ni  les  moyens ne parviennent à suivre l’accélération  des  mutations  technologiques  et  économiques.  Le  dilemme  provoqué par le nouveau profil des utilisateurs et le fait que les liens avec la  recherche,  notamment  avec  les  chercheurs du CNRS se distendent de plus  en  plus,  n’est  pas  résolu  par  les  responsables du CDST. Le personnel est perçu comme un frein et la direction  ronronnante  du  successeur  de  J.  Wyart  (J.H.  d’Olier)  n’arrange  rien.
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Version du 18 avril 2021 à 21:42

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Du CDST à l'INIST, retour sur les années 80

Aux origines du Centre de Documentation Scientifique et Technique  : la période 1939 - 1981

En même temps que le CNRS en 1939 naissent le Service de Documentation et le Bulletin analytique sous l’impulsion de physiciens – Pierre Auger puis Jean Wyart. Les années de guerre et d’occupation, puis l’après-guerre confirment l’importance d’un organisme de documentation dépendant du CNRS. Avant la guerre les chercheurs se servaient des Zentralblatt allemands ou des Chemical Abstracts américains. Du fait de la guerre les périodiques allemands n’arrivaient plus en France et on peut dire que le projet de créer un organisme central de documentation s’inscrivait dans les nécessités de la défense nationale. De 1947 à la fin des années 1960, portée par l’explosion des références scientifiques l’expansion du Centre de Documentation du CNRS et du Bulletin Signalétique (à partir de 1955) est constante, favorisée par les technologies de la photocopie de masse et les débuts de l’automatisation. La décennie 1970 voit de profondes mutations affecter le Centre de Documentation du CNRS. La séparation en deux entités – CDST et CDSH -, l’informatisation avec les bases de données Pascal et Francis, et la montée en force de la commercialisation transforment les missions et l’horizon de la circulation de l’information scientifique. La question de l’IST concernait désormais la nation tout entière et plus particulièrement les secteurs de l’industrie considérés comme stratégiques  : chimie, nucléaire, aérospatiale...

Le départ définitif du CDST de J. Wyart en 1974, annonce la fin d'une politique stratégique ambitieuse et autonome de L'IST, dont la Direction du CNRS (et sa tutelle) n'ont jamais vraiment saisi l'importance. C'est au contraire une logique commerciale sans consistance (et qui a vite montré ses limites face à l'armada américaine), qui est mise en avant. Les utilisateurs du secteur privé apparaissent en force et le CDST exerce clairement une activité commerciale rémunérée. Dans un marché de plus en plus concurrentiel marqué par l’essor des bases de données américaines et des services de la British Library, le CDST propose de nouveaux services créatifs mais ni les structures ni l’encadrement ni les moyens ne parviennent à suivre l’accélération des mutations technologiques et économiques. Le dilemme provoqué par le nouveau profil des utilisateurs et le fait que les liens avec la recherche, notamment avec les chercheurs du CNRS se distendent de plus en plus, n’est pas résolu par les responsables du CDST. Le personnel est perçu comme un frein et la direction ronronnante du successeur de J. Wyart (J.H. d’Olier) n’arrange rien.


Moderniser le CDST ?



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