Bulletin de la recherche scientifique (2018) Léger : Différence entre versions
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En même temps que le CNRS en 1939 naissent le Service de Documentation et le Bulletin analytique sous l’impulsion de physiciens – [[A pour personnalité citée::Pierre Auger]] puis [[A pour personnalité citée::Jean Wyart]]. Les années de guerre et d’occupation, puis l’après-guerre confirment l’importance d’un organisme de documentation dépendant du CNRS. Avant la guerre les chercheurs se servaient des ''[[Zentralblatt]]'' allemands ou des ''[[Chemical Abstracts]]'' américains. Du fait de la guerre les périodiques allemands n’arrivaient plus en France et on peut dire que le projet de créer un organisme central de documentation s’inscrivait dans les nécessités de la défense nationale. De 1947 à la fin des années 1960, portée par l’explosion des références scientifiques l’expansion du Centre de Documentation du CNRS et du Bulletin Signalétique (à partir de 1955) est constante, favorisée par les technologies de la photocopie de masse et les débuts de l’automatisation. La décennie 1970 voit de profondes mutations affecter le Centre de Documentation du CNRS. La séparation en deux entités – CDST et CDSH -, l’informatisation avec les bases de données Pascal et Francis, et la montée en force de la commercialisation transforment les missions et l’horizon de la circulation de l’information scientifique. La question de l’IST concernait désormais la nation tout entière et plus particulièrement les secteurs de l’industrie considérés comme stratégiques : chimie, nucléaire, aérospatiale... | En même temps que le CNRS en 1939 naissent le Service de Documentation et le Bulletin analytique sous l’impulsion de physiciens – [[A pour personnalité citée::Pierre Auger]] puis [[A pour personnalité citée::Jean Wyart]]. Les années de guerre et d’occupation, puis l’après-guerre confirment l’importance d’un organisme de documentation dépendant du CNRS. Avant la guerre les chercheurs se servaient des ''[[Zentralblatt]]'' allemands ou des ''[[Chemical Abstracts]]'' américains. Du fait de la guerre les périodiques allemands n’arrivaient plus en France et on peut dire que le projet de créer un organisme central de documentation s’inscrivait dans les nécessités de la défense nationale. De 1947 à la fin des années 1960, portée par l’explosion des références scientifiques l’expansion du Centre de Documentation du CNRS et du Bulletin Signalétique (à partir de 1955) est constante, favorisée par les technologies de la photocopie de masse et les débuts de l’automatisation. La décennie 1970 voit de profondes mutations affecter le Centre de Documentation du CNRS. La séparation en deux entités – CDST et CDSH -, l’informatisation avec les bases de données Pascal et Francis, et la montée en force de la commercialisation transforment les missions et l’horizon de la circulation de l’information scientifique. La question de l’IST concernait désormais la nation tout entière et plus particulièrement les secteurs de l’industrie considérés comme stratégiques : chimie, nucléaire, aérospatiale... | ||
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Version du 18 avril 2021 à 21:27
Du CDST à l'INIST, retour sur les années 80
Aux origines du Centre de Documentation Scientifique et Technique : la période 1939 - 1981
En même temps que le CNRS en 1939 naissent le Service de Documentation et le Bulletin analytique sous l’impulsion de physiciens – Pierre Auger puis Jean Wyart. Les années de guerre et d’occupation, puis l’après-guerre confirment l’importance d’un organisme de documentation dépendant du CNRS. Avant la guerre les chercheurs se servaient des Zentralblatt allemands ou des Chemical Abstracts américains. Du fait de la guerre les périodiques allemands n’arrivaient plus en France et on peut dire que le projet de créer un organisme central de documentation s’inscrivait dans les nécessités de la défense nationale. De 1947 à la fin des années 1960, portée par l’explosion des références scientifiques l’expansion du Centre de Documentation du CNRS et du Bulletin Signalétique (à partir de 1955) est constante, favorisée par les technologies de la photocopie de masse et les débuts de l’automatisation. La décennie 1970 voit de profondes mutations affecter le Centre de Documentation du CNRS. La séparation en deux entités – CDST et CDSH -, l’informatisation avec les bases de données Pascal et Francis, et la montée en force de la commercialisation transforment les missions et l’horizon de la circulation de l’information scientifique. La question de l’IST concernait désormais la nation tout entière et plus particulièrement les secteurs de l’industrie considérés comme stratégiques : chimie, nucléaire, aérospatiale...