CIDE (2016) Micheau : Différence entre versions
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;Résumé : Si le document est le lieu d’inscription des savoirs et de leurs textes, ainsi que celui de la désignation de leur valeur, les transformations du document et des dispositifs documentaires par le numérique changeraient les processus de qualification et de disqualification des savoirs, de leurs textes, et de leurs pratiques. La question est alors de mesurer cette transformation pour comprendre à quel point elle contribuerait à la naissance d’une éventuelle [[épistémè numérique]]. À partir d’une étude ethno-sémiotique des pratiques ordinaires de la production et du partage des savoirs dans deux collèges français, il apparaît que, plutôt que de pouvoir affirmer la naissance d’une nouvelle épistémè, le numérique serait, dans un premier temps, une reconfiguration des manières d’inscrire et de reconnaître la valeur des savoirs et de leurs textes, de nouvelles formes de visibilité de l’archive, telle qu’a pu la définir [[A pour personnalité citée::Michel Foucault]], mais ceci dans l’héritage de notre culture écrite et en lien avec les lieux de savoirs institués. | ;Résumé : Si le document est le lieu d’inscription des savoirs et de leurs textes, ainsi que celui de la désignation de leur valeur, les transformations du document et des dispositifs documentaires par le numérique changeraient les processus de qualification et de disqualification des savoirs, de leurs textes, et de leurs pratiques. La question est alors de mesurer cette transformation pour comprendre à quel point elle contribuerait à la naissance d’une éventuelle [[épistémè numérique]]. À partir d’une étude ethno-sémiotique des pratiques ordinaires de la production et du partage des savoirs dans deux collèges français, il apparaît que, plutôt que de pouvoir affirmer la naissance d’une nouvelle épistémè, le numérique serait, dans un premier temps, une reconfiguration des manières d’inscrire et de reconnaître la valeur des savoirs et de leurs textes, de nouvelles formes de visibilité de l’archive, telle qu’a pu la définir [[A pour personnalité citée::Michel Foucault]], mais ceci dans l’héritage de notre culture écrite et en lien avec les lieux de savoirs institués. | ||
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Version actuelle datée du 22 septembre 2016 à 23:34
La notion d’archive chez Foucault et la qualification des savoirs et de leurs textes au temps du numérique : le cas de collégiens et de leurs enseignants.
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- Résumé
- Si le document est le lieu d’inscription des savoirs et de leurs textes, ainsi que celui de la désignation de leur valeur, les transformations du document et des dispositifs documentaires par le numérique changeraient les processus de qualification et de disqualification des savoirs, de leurs textes, et de leurs pratiques. La question est alors de mesurer cette transformation pour comprendre à quel point elle contribuerait à la naissance d’une éventuelle épistémè numérique. À partir d’une étude ethno-sémiotique des pratiques ordinaires de la production et du partage des savoirs dans deux collèges français, il apparaît que, plutôt que de pouvoir affirmer la naissance d’une nouvelle épistémè, le numérique serait, dans un premier temps, une reconfiguration des manières d’inscrire et de reconnaître la valeur des savoirs et de leurs textes, de nouvelles formes de visibilité de l’archive, telle qu’a pu la définir Michel Foucault, mais ceci dans l’héritage de notre culture écrite et en lien avec les lieux de savoirs institués.
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La notion d’archive chez Foucault et la qualification des savoirs et de leurs textes au temps du numérique : le cas de collégiens et de leurs enseignants. +