CIDE (2015) Broudoux : Différence entre versions

De CIDE
(Le document boîte à outils ?)
(Introduction)
 
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Nous  partirons  donc de  la  forme  de  l’objet  lui-même et  non  pas  de  sa structure.  Comment nous  apparaît aujourd’hui un  document numériquement  natif, tel qu’on peut le trouver sur le web, pour observer ce qui en émerge. Deux variables alors se distinguent : ses contours et sa connectivité.  
 
Nous  partirons  donc de  la  forme  de  l’objet  lui-même et  non  pas  de  sa structure.  Comment nous  apparaît aujourd’hui un  document numériquement  natif, tel qu’on peut le trouver sur le web, pour observer ce qui en émerge. Deux variables alors se distinguent : ses contours et sa connectivité.  
  
Le focus est porté sur l’aspect communicationnel du document, celui d’être un espace  inscriptible  matérialisant  les  médiations  entre  auteurs,  éditeurs  et  lecteurs. Nous nous appuierons principalement sur l’exemple du document scientifique
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Le focus est porté sur l’aspect communicationnel du document, celui d’être un espace  inscriptible  matérialisant  les  médiations  entre  auteurs,  éditeurs  et  lecteurs. Nous nous appuierons principalement sur l’exemple du document scientifique.
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===Les contours du document numérique===
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Les  contours  du  document  numérique  construisent  une  forme.  Celle  que réalisent ses limites internes. Or, ce qui vient à l’esprit en premier c’est que le document numérique n’a justement plus de limites : ses liens hypertextes entraînent le lecteur dans un espace extra-documentaire, il existe  donc des limites externes au document numérique que nous sommes en mesure de matérialiser/
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De plus ses marges sont susceptibles de varier. Car si les marges continuent de clôturer  visuellement  le  document,  en  réalité,  celles-ci  sont  devenues  inscriptibles. Une  clôture  interne  au  document existe qui  peut  être  appropriée  par  les  lecteurs. Mais  les  limites  internes  au document  sont  aussi  celles  des sous-parties qui  le composent.
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L’inscription  étant  la  trace  d’actions,  nous  nous  intéresserons  à  celles spécifique de la construction de connaissances.Nous commencerons par examiner:
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*le document publié, connecté sur la toile,
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* le document-processus, le protodocument collaboratif,
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* le document support d’écrilecture.
 
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Version actuelle datée du 4 avril 2021 à 15:29

Contours du document numérique connecté


 
 

 
Titre
Contours du document numérique connecté
Auteurs
Evelyne Broudoux
Affiliation
DICEN-IDF - Dispositifs d'Information et de Communication à l'Ère du Numérique - Paris Île-de-France
In
CIDE'18 (Montpellier 2015)
En ligne
https://https://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_01327851
Résumé
Cette introduction à Cide s’attache à cerner une tendance de l’évolution du document numérique depuis sa théorisation interdisciplinaire par l’auteur collectif Pédauque en 2006, en un triangle constitué par la forme, le signe, la médiation. La première observation est que les limites internes et externes au document numérique se sont modifiées depuis une dizaine d’années. Trois types de documents en apportent la preuve : le document publié, connecté sur la toile ; le document-processus, support d’une collaboration ; le document support d’écrilecture. Au document connecté sont associés des collections virtuelles que les moteurs de recommandations sont capables de constituer et diverses modalités d’annotations. Dans le document processus d’une collaboration, ce sont les éléments internes au document-container qui vont constituer des instances actualisables du document. Le document support d’écrilecture est un document qui s’inscrit dans la tradition de la lecture-commentaire héritée des pratiques érudites d’exégèse des textes. Si l’annotation sémantique est un procédé qui vise à indexer une portion de texte à un thésaurus externe et à le relier à de futurs contextes de lecture, la commentarisation vise à procurer un feedback immédiat à l’auteur investi dans un travail d’écriture ou de publication. L’examen de l’évolution de l’outillage de lecture d’articles scientifiques en ligne, des outils d’annotation et de commentarisation prouve qu’ils s’inscrivent dans la sémantisation du web. Nous ferons le constat qu’il existe une convergence entre l’approche structurelle et l’approche communicationnelle de Pédauque dans les projets d’humanités numériques.

Introduction

Le document boîte à outils ?

Si l’on considère l’évolution de l’objet qu’est le document numérisé ou nativement numérique ces quinze dernières années, plusieurs points s’offrent à nous quant à son observabilité. Car au fur et à mesure de son développement, le document numérique est devenu une véritable boîte à outils ; porteur de métadonnées, il offre des instruments d’observation à ceux qui veulent l’étudier. De «boîte noire» technique, il s’ouvre à la médiation avec des fonctionnalités de communication.

Dans un contexte interdisciplinaire de redéfinition du document numérique, Pédauque l’avait théorisé sous trois angles :

  • forme : approche structurelle,
  • signe : approche sémiotique,
  • médiation : approche communicationnelle.

Si aujourd’hui, nous devions réfléchir aux tendances prises depuis Pédauque, il nous faudrait constater qu’existe actuellement une convergence entre l’approche structurelle et l’approche communicationnelle.

Nous partirons donc de la forme de l’objet lui-même et non pas de sa structure. Comment nous apparaît aujourd’hui un document numériquement natif, tel qu’on peut le trouver sur le web, pour observer ce qui en émerge. Deux variables alors se distinguent : ses contours et sa connectivité.

Le focus est porté sur l’aspect communicationnel du document, celui d’être un espace inscriptible matérialisant les médiations entre auteurs, éditeurs et lecteurs. Nous nous appuierons principalement sur l’exemple du document scientifique.

Les contours du document numérique

Les contours du document numérique construisent une forme. Celle que réalisent ses limites internes. Or, ce qui vient à l’esprit en premier c’est que le document numérique n’a justement plus de limites : ses liens hypertextes entraînent le lecteur dans un espace extra-documentaire, il existe donc des limites externes au document numérique que nous sommes en mesure de matérialiser/

De plus ses marges sont susceptibles de varier. Car si les marges continuent de clôturer visuellement le document, en réalité, celles-ci sont devenues inscriptibles. Une clôture interne au document existe qui peut être appropriée par les lecteurs. Mais les limites internes au document sont aussi celles des sous-parties qui le composent.

L’inscription étant la trace d’actions, nous nous intéresserons à celles spécifique de la construction de connaissances.Nous commencerons par examiner:

  • le document publié, connecté sur la toile,
  • le document-processus, le protodocument collaboratif,
  • le document support d’écrilecture.

Voir aussi

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