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;Abstract :This paper aims at showing that the collaborative communication model upheld by Web 2.0 doesn’t significantly break with the previous epistemological model, stemming from logical positivism, mainly due to its prescritive referentialist primacy. By assuming the existence of shared primitive concepts, it is finally led to reproduce the same drawbacks as the Semantic Web founded on a bunch of metadata given as universal. Moreover, accepting non- expert knowledge without debate raises the issue of reliability and expertise, exposing Web 2.0 to a fatal risk of misinformation. In its second part, the  paper
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argues that textual semantics is able to contribute to objectivating knowledge by describing interpretative scenarios. Considering that texts come under  a  planified pattern of information, the authors clarify the notion of semantic form, between text and concept, and consider the possibility of eliciting pre-knowlede elements, not yet lexicalized. As a concrete framework to this theoretical proposal, arguments will be supported by anti-smoking texts trawled from the Web.
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Version du 13 juin 2016 à 15:15

Connaissances prescrites ou connaissances décrites ? L’apport de la sémantique des textes.


 
 

 
titre
Connaissances prescrites ou connaissances décrites ? L’apport de la sémantique des textes.
auteurs
Monique Slodzian (1), Mathieu Valette (2).
Affiliations
(1):CRIM-ERTIM (EA 2520) INaLCO, Paris
(2) :ATILF (UMR 7118) CNRS, Art Diagnosis Centre, 63071 Ormylia, Greece
In
CIDE.12 (Montréal), 2009
En PDF 
CIDE (2009) Slodzian.pdf
Mots-clés 
Connaissances prescrites, Vérité forte/vérité faible, Systèmes d’organisation des connaissances, Sémantique des textes, Parcours interprétatif, Planification de l’information, Forme sémantique, Thématisation, Lexicalisation.
Keywords
prescriptive knowledge, Strong/weak truth, Knowledge Organisation Systems, Text Semantics, Interpretative path, Information planification, Semantic form, thematisation, lexicalisation.
Résumé
L’article vise à montrer que le modèle collaboratif de communication des connaissances revendiqué par le Web 2.0 ne rompt pas de manière significative avec le modèle épistémologique antérieur, issu du positivisme logique, notamment par son primat référentialiste prescriptif. En postulant in fine l’existence de concepts primitifs partagés, il est conduit à reproduire les mêmes limites que le Web sémantique fondé sur un socle de métadonnées réputées universelles. Par ailleurs, une acceptabilité indiscutée des connaissances de vérité faible pose des problèmes de fiabilité et de garantie susceptibles de compromettre le succès du modèle. L’article entend démontrer dans une deuxième partie en quoi la sémantique des textes peut contribuer à objectiver les connaissances par la description de parcours interprétatifs. Considérant que les textes relèvent d’une planification de l’information, l’article explicite la notion de forme sémantique, entre le texte et le concept, et envisage la possibilité de faire émerger des préconnaissances non encore lexicalisées. Cette proposition théorique est illustrée à partir de discours de prévention contre le tabagisme issus du Web.