CIDE (2007) Rousseaux : Différence entre versions

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:L’informatique « à objets » a été inventée pour simuler nos activités de rangement d’objets dans des structures de classes identifiées et étiquetées, et son succès fut, comme l’on sait, immédiat. Une tendance innovante se fait jour depuis peu, caractérisée par la mobilisation de l’informatique « à objets » pour ranger nos collections, considérées comme des amas d’objets en attente de rangement dans des classes ad hoc, qu’il s’agirait cette fois de construire dans le même mouvement. En effet, faire collection est une activité plus originaire que classer, dans la mesure où elle autorise l’expérimentation concurrentielle des concepts 1° en extension (dans le cadre d’une disposition spatiotemporelle, même provisoire et éphémère) et 2° en intension (dans la perspective d’un ordre abstrait de similarités, même métastable). Reste que l’on fait toujours collection de quelque chose, ce qui interdit un typage de l’activité indépendant de ses objets et trouble ainsi les habitudes du modélisateur.
 
:L’informatique « à objets » a été inventée pour simuler nos activités de rangement d’objets dans des structures de classes identifiées et étiquetées, et son succès fut, comme l’on sait, immédiat. Une tendance innovante se fait jour depuis peu, caractérisée par la mobilisation de l’informatique « à objets » pour ranger nos collections, considérées comme des amas d’objets en attente de rangement dans des classes ad hoc, qu’il s’agirait cette fois de construire dans le même mouvement. En effet, faire collection est une activité plus originaire que classer, dans la mesure où elle autorise l’expérimentation concurrentielle des concepts 1° en extension (dans le cadre d’une disposition spatiotemporelle, même provisoire et éphémère) et 2° en intension (dans la perspective d’un ordre abstrait de similarités, même métastable). Reste que l’on fait toujours collection de quelque chose, ce qui interdit un typage de l’activité indépendant de ses objets et trouble ainsi les habitudes du modélisateur.
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Version du 24 mai 2012 à 10:52

Parcourir et constituer nos collections numériques


 
 


 
Titre
Parcourir et constituer nos collections numériques
Auteurs
Francis RousseauxetAlain Bonardi.
francis.rousseaux@ircam.fr
alain.bonardi@ircam.fr
Affiliation
STMS,IRCAM-CNRS, Institut de Recherche et de Coordination Acoustique/Musique 1, place Igor-Stravinsky – 75004 Paris
Mots-clés
informatique orientée objet ; collections figurales ; collections non-figurales ; ontologies.
Résumé 
L’informatique « à objets » a été inventée pour simuler nos activités de rangement d’objets dans des structures de classes identifiées et étiquetées, et son succès fut, comme l’on sait, immédiat. Une tendance innovante se fait jour depuis peu, caractérisée par la mobilisation de l’informatique « à objets » pour ranger nos collections, considérées comme des amas d’objets en attente de rangement dans des classes ad hoc, qu’il s’agirait cette fois de construire dans le même mouvement. En effet, faire collection est une activité plus originaire que classer, dans la mesure où elle autorise l’expérimentation concurrentielle des concepts 1° en extension (dans le cadre d’une disposition spatiotemporelle, même provisoire et éphémère) et 2° en intension (dans la perspective d’un ordre abstrait de similarités, même métastable). Reste que l’on fait toujours collection de quelque chose, ce qui interdit un typage de l’activité indépendant de ses objets et trouble ainsi les habitudes du modélisateur.

L'étrange statut des collections