CIDE (2016) Athea : Différence entre versions
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+ | ;Auteurs: [[A pour premier auteur::Gabriela Violeta Athea]] | ||
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;Résumé : Un principe originel qui sous-tend tout processus de réflexion est qu’en toute circonstance il faut se donner un lieu, un cadre, un espace circonscrit et opérationnel pour situer et penser l’objet d’analyse. On peut même soutenir qu’il n’y a jamais d’objet tout seul sans contexte, jamais non plus de contexte qui peut être pensé sans objet. À ce niveau de généralité, l’accord est bien sûr encore facile et notre objet à nous, le document numérique, ne dérogerait pas à ce principe. Dans les lignes qui suivent, nous présenterons, dans un premier temps, le contexte qui nous permet de penser, dans un deuxième temps les objets qui le construisent. Ensuite, nous allons vérifier de quelle manière et dans quelle mesure, la numérisation renouvelle le concept d'épistémè en tant que connaissance structurée. Si la plupart des travaux adoptent des points de vue centrés tantôt sur le « sujet » en tant qu’utilisateur, tantôt sur l’« objet », faisant appel à une vision atomiste, nous proposerons une approche tricéphale, qui insiste sur les pratiques interprétatives qui s’articulent autour de l'élément central : le sens de nos connaissances. | ;Résumé : Un principe originel qui sous-tend tout processus de réflexion est qu’en toute circonstance il faut se donner un lieu, un cadre, un espace circonscrit et opérationnel pour situer et penser l’objet d’analyse. On peut même soutenir qu’il n’y a jamais d’objet tout seul sans contexte, jamais non plus de contexte qui peut être pensé sans objet. À ce niveau de généralité, l’accord est bien sûr encore facile et notre objet à nous, le document numérique, ne dérogerait pas à ce principe. Dans les lignes qui suivent, nous présenterons, dans un premier temps, le contexte qui nous permet de penser, dans un deuxième temps les objets qui le construisent. Ensuite, nous allons vérifier de quelle manière et dans quelle mesure, la numérisation renouvelle le concept d'épistémè en tant que connaissance structurée. Si la plupart des travaux adoptent des points de vue centrés tantôt sur le « sujet » en tant qu’utilisateur, tantôt sur l’« objet », faisant appel à une vision atomiste, nous proposerons une approche tricéphale, qui insiste sur les pratiques interprétatives qui s’articulent autour de l'élément central : le sens de nos connaissances. | ||
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Version actuelle datée du 23 septembre 2016 à 08:04
De la connaissance et du sens lors du passage au numérique
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- Résumé
- Un principe originel qui sous-tend tout processus de réflexion est qu’en toute circonstance il faut se donner un lieu, un cadre, un espace circonscrit et opérationnel pour situer et penser l’objet d’analyse. On peut même soutenir qu’il n’y a jamais d’objet tout seul sans contexte, jamais non plus de contexte qui peut être pensé sans objet. À ce niveau de généralité, l’accord est bien sûr encore facile et notre objet à nous, le document numérique, ne dérogerait pas à ce principe. Dans les lignes qui suivent, nous présenterons, dans un premier temps, le contexte qui nous permet de penser, dans un deuxième temps les objets qui le construisent. Ensuite, nous allons vérifier de quelle manière et dans quelle mesure, la numérisation renouvelle le concept d'épistémè en tant que connaissance structurée. Si la plupart des travaux adoptent des points de vue centrés tantôt sur le « sujet » en tant qu’utilisateur, tantôt sur l’« objet », faisant appel à une vision atomiste, nous proposerons une approche tricéphale, qui insiste sur les pratiques interprétatives qui s’articulent autour de l'élément central : le sens de nos connaissances.
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