Affaire Véronique Courjault : Différence entre versions

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:Affaire Véronique Courjault. (2014, juillet 23). ''Wikipédia, l'encyclopédie libre''. Page consultée le 14:10, septembre 9, 2014 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Affaire_V%C3%A9ronique_Courjault&oldid=105659582.  
 
:Affaire Véronique Courjault. (2014, juillet 23). ''Wikipédia, l'encyclopédie libre''. Page consultée le 14:10, septembre 9, 2014 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Affaire_V%C3%A9ronique_Courjault&oldid=105659582.  
 
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==Chronique judiciaire==
 
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Le 23 juillet 2006, Jean-Louis Courjault, seul à Séoul pendant que sa famille passe ses vacances en France, découvre deux cadavres de bébés dans le congélateur familial et prévient la police. Quelques jours plus tard, alors qu'il a rejoint sa femme et ses fils en France, les [[Empreinte génétique|tests ADN]] réalisés par les autorités [[Corée du Sud|sud-coréennes]] authentifient les nouveau-nés comme étant les enfants du couple Courjault.<ref name="WP"/>
 
Le 23 juillet 2006, Jean-Louis Courjault, seul à Séoul pendant que sa famille passe ses vacances en France, découvre deux cadavres de bébés dans le congélateur familial et prévient la police. Quelques jours plus tard, alors qu'il a rejoint sa femme et ses fils en France, les [[Empreinte génétique|tests ADN]] réalisés par les autorités [[Corée du Sud|sud-coréennes]] authentifient les nouveau-nés comme étant les enfants du couple Courjault.<ref name="WP"/>
  
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Le 22 août 2006, Jean-Louis et Véronique Courjault tiennent une conférence de presse au cours de laquelle ils contestent les résultats des tests ADN et dénoncent un « lynchage médiatique », avec un possible lien avec les activités professionnelles de Jean-Louis Courjault, travaillant pour une entreprise américaine soumise à des rivalités commerciales.<ref name="WP"/>
  
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Après que l'enquête a été transmise aux autorités françaises et que de nouveaux tests ADN ont été réalisés, Véronique Courjault avoue le 12 octobre 2006 avoir tué et congelé les deux bébés nés à Séoul en 2002 et 2003, ainsi qu'un premier enfant en 1999 alors que le couple habitait en [[France]] à [[Villeneuve-la-Comtesse]] ([[Charente-Maritime]])<ref>[http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/06/09/01016-20090609ARTFIG00003-le-lourd-secret-de-veronique-courjault-devant-les-assises-.php Article du Figaro du 9 juin 2009]</ref><ref name="WP"/>.
  
 
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Version actuelle datée du 6 juillet 2017 à 18:17

L'affaire Véronique Courjault, également appelée « affaire des bébés congelés » est une affaire criminelle française concernant Véronique Courjault, mère de famille ayant tué trois de ses nouveau-nés[1].

Chronique judiciaire

Le 23 juillet 2006, Jean-Louis Courjault, seul à Séoul pendant que sa famille passe ses vacances en France, découvre deux cadavres de bébés dans le congélateur familial et prévient la police. Quelques jours plus tard, alors qu'il a rejoint sa femme et ses fils en France, les tests ADN réalisés par les autorités sud-coréennes authentifient les nouveau-nés comme étant les enfants du couple Courjault.[1]

Le 22 août 2006, Jean-Louis et Véronique Courjault tiennent une conférence de presse au cours de laquelle ils contestent les résultats des tests ADN et dénoncent un « lynchage médiatique », avec un possible lien avec les activités professionnelles de Jean-Louis Courjault, travaillant pour une entreprise américaine soumise à des rivalités commerciales.[1]

Après que l'enquête a été transmise aux autorités françaises et que de nouveaux tests ADN ont été réalisés, Véronique Courjault avoue le 12 octobre 2006 avoir tué et congelé les deux bébés nés à Séoul en 2002 et 2003, ainsi qu'un premier enfant en 1999 alors que le couple habitait en France à Villeneuve-la-Comtesse (Charente-Maritime)[2][1].

En janvier 2009, alors qu'il était mis en examen pour complicité d'assassinat, un non-lieu est prononcé pour Jean-Louis Courjault qui a toujours assuré ne pas avoir eu connaissance des grossesses de sa femme.[1]

Le 18 juin 2009, Véronique Courjault est condamnée par la Cour d'assises d'Indre-et-Loire à huit ans de prison pour les trois infanticides.[1]

Le verdict ne retient pas la préméditation pour le premier infanticide. Une grande partie des débats traiteront du déni de grossesse et de la dénégation. La TSR à Genève a montré un entretien avec Dr Daniel Schechter, un pédopsychiatre des hôpitaux universitaires de Genève spécialisé dans les troubles psychiatriques péripartum. Schechter a parlé du déni de grossesse en tant qu'une forme de souffrance dissociée qui a plusieurs explications psychiatriques possibles[3].[1]

Le , la justice décide la mise en liberté conditionnelle assortie d'une interdiction de communiquer avec la presse.[1]

Voir aussi

Notes
  1. 1,0, 1,1, 1,2, 1,3, 1,4, 1,5, 1,6 et 1,7 Paragraphe extrait de Wikipédia
    Affaire Véronique Courjault. (2014, juillet 23). Wikipédia, l'encyclopédie libre. Page consultée le 14:10, septembre 9, 2014 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Affaire_V%C3%A9ronique_Courjault&oldid=105659582.
  2. Article du Figaro du 9 juin 2009
  3. Article de TSR du 17 mai 2010
Dans le réseau Wicri :

La page de référence « Affaire Véronique Courjault » est sur le wiki Wicri/France.