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Impact psychologique de la distraction alvéolaire mandibulaire

Identifieur interne : 000251 ( PascalFrancis/Corpus ); précédent : 000250; suivant : 000252

Impact psychologique de la distraction alvéolaire mandibulaire

Auteurs : G. Castry ; B. Ella ; A. Emparanza ; F. Siberchicot ; N. Zwetyenga

Source :

RBID : Pascal:09-0473534

Descripteurs français

English descriptors

Abstract

Introduction. Les prothèses dentaires implanto-portées sont la solution la plus actuelle pour compenser les édentements. Cette technique nécessite une qualité et une quantité d'os suffisante. La distraction osseuse permet de compenser certains déficits osseux, en particulier, mandibulaires. Peu d'études se rapportent au vécu de cette intervention par les patients (Int J oral Maxillofac Surg 34 [2005] 238-42, Int J oral Maxillofac Surg 36 [2007] 896-9, Med Oral Pathol Oral Cir Bucal 12 [2007] E225-8). Nous avons évalué l'impact psychologique de la distraction alvéolaire mandibulaire. Patients et méthodes. Entre 1999 et 2006, 31 patients âgés de 27 à 70 ans ont bénéficié d'une distraction alvéolaire mandibulaire verticale. Dix-sept patients (54,8 %) ont eu des complications. Un questionnaire en a évalué l'impact psychologique en utilisant des notions empruntées à la psychologie de la santé: le stress perçu, le contrôle perçu et le soutien social. Résultats. Vingt-trois réponses (74,2 % des cas opérés) ont été étudiées. Dans 87 % des cas les patients ont bien vécu l'ensemble de la procédure de distraction. Quatre-vingt-un pourcent n'ont pas ressenti de stress. Cinquante-sept pourcent ont déclaré avoir ressenti des douleurs faibles à modérées et 43 % ont trouvé le traitement douloureux. La confrontation à des évènements dés-agréables n'a été évoquée que dans 13 % des cas. Dans 17 % des cas, il y avait une légère altération de la qualité du sommeil. Cinquante-sept pourcent des patients ont réussi à oublier la présence du distracteur. Les étapes les plus difficiles ont été la mise en place du distracteur (48 %) et la phase d'activation (17 %). Soixante-onze pourcent des patients n'ont pas trouvé le protocole contraignant. La durée du traitement ne semblait pas poser de problème pour 65 % d'entre eux. Deux patients (9 %) ont déploré la longueur de leur soin. Quatre-vingt-onze pourcent des patients ont pu assumer l'activation du dispositif et deux (9 % des cas) ont été activés par le chirurgien. Quatre-vingt dix-sept pourcent des patients ont trouvé l'encadrement dont ils ont bénéficié, satisfaisant. L'information médicale a permis de bien vivre les évènements dans 96 % des cas. Quarante-trois pourcent des patients (dix cas) ont éprouvé le besoin d'être aidés au cours du traitement: soutien familial, médecin traitant ou équipe chirurgicale. Parmi eux, 70 % ont considéré l'apport de l'équipe médicale comme ayant été le plus bénéfique par rapport au soutien familial et 30 % ont déclaré ces soutiens équivalents. Pour 96 % des patients, l'équipe médicale était la principale actrice du succès thérapeutique. Vingt-deux pourcent des patients se sont considérés en partie responsables des résultats du traitement (contrôle perçu interne). Cinquante-deux pourcent des cas ont déclaré être prêts à recommencer le protocole de distraction si cela s'avérait nécessaire. Discussion. La distraction alvéolaire mandibulaire n'a qu'un faible impact psychologique. Elle améliore la qualité de vie des patients. On peut supposer que cet espoir d'amélioration leur a permis de bien supporter le traitement. Les informations reçues ont contribué à bien vivre les évènements. Le caractère imprévisible d'une situation ne permet pas au sujet de se préparer, ce qui génère du stress. L'information est nécessaire avant d'agir, pour laisser le temps au patient d'évaluer ses ressources et de mettre en place ses propres mécanismes psychiques adaptatifs. C'est par ce biais que l'on peut parler de véritable « consentement ou de refus éclairé ».

Notice en format standard (ISO 2709)

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Format Inist (serveur)

NO : PASCAL 09-0473534 INIST
FT : Impact psychologique de la distraction alvéolaire mandibulaire
ET : (Psychological impact of alveolar mandibular distraction)
AU : CASTRY (G.); ELLA (B.); EMPARANZA (A.); SIBERCHICOT (F.); ZWETYENGA (N.)
AF : Département d'odontologie et de santé buccale, 16-20, Cours de la Marne/33082 Bordeaux/France (1 aut., 2 aut.); Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, centre François-Xavier-Michelet, université de Bordeaux 2-Victor-Segalen, place Amélie-Raba-Léon/33076 Bordeaux/France (3 aut., 4 aut., 5 aut.)
DT : Publication en série; Niveau analytique
SO : Revue de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale; ISSN 0035-1768; Coden RSCMAL; France; Da. 2009; Vol. 110; No. 5; Pp. 251-255; Abs. anglais; Bibl. 20 ref.
LA : Français
FA : Introduction. Les prothèses dentaires implanto-portées sont la solution la plus actuelle pour compenser les édentements. Cette technique nécessite une qualité et une quantité d'os suffisante. La distraction osseuse permet de compenser certains déficits osseux, en particulier, mandibulaires. Peu d'études se rapportent au vécu de cette intervention par les patients (Int J oral Maxillofac Surg 34 [2005] 238-42, Int J oral Maxillofac Surg 36 [2007] 896-9, Med Oral Pathol Oral Cir Bucal 12 [2007] E225-8). Nous avons évalué l'impact psychologique de la distraction alvéolaire mandibulaire. Patients et méthodes. Entre 1999 et 2006, 31 patients âgés de 27 à 70 ans ont bénéficié d'une distraction alvéolaire mandibulaire verticale. Dix-sept patients (54,8 %) ont eu des complications. Un questionnaire en a évalué l'impact psychologique en utilisant des notions empruntées à la psychologie de la santé: le stress perçu, le contrôle perçu et le soutien social. Résultats. Vingt-trois réponses (74,2 % des cas opérés) ont été étudiées. Dans 87 % des cas les patients ont bien vécu l'ensemble de la procédure de distraction. Quatre-vingt-un pourcent n'ont pas ressenti de stress. Cinquante-sept pourcent ont déclaré avoir ressenti des douleurs faibles à modérées et 43 % ont trouvé le traitement douloureux. La confrontation à des évènements dés-agréables n'a été évoquée que dans 13 % des cas. Dans 17 % des cas, il y avait une légère altération de la qualité du sommeil. Cinquante-sept pourcent des patients ont réussi à oublier la présence du distracteur. Les étapes les plus difficiles ont été la mise en place du distracteur (48 %) et la phase d'activation (17 %). Soixante-onze pourcent des patients n'ont pas trouvé le protocole contraignant. La durée du traitement ne semblait pas poser de problème pour 65 % d'entre eux. Deux patients (9 %) ont déploré la longueur de leur soin. Quatre-vingt-onze pourcent des patients ont pu assumer l'activation du dispositif et deux (9 % des cas) ont été activés par le chirurgien. Quatre-vingt dix-sept pourcent des patients ont trouvé l'encadrement dont ils ont bénéficié, satisfaisant. L'information médicale a permis de bien vivre les évènements dans 96 % des cas. Quarante-trois pourcent des patients (dix cas) ont éprouvé le besoin d'être aidés au cours du traitement: soutien familial, médecin traitant ou équipe chirurgicale. Parmi eux, 70 % ont considéré l'apport de l'équipe médicale comme ayant été le plus bénéfique par rapport au soutien familial et 30 % ont déclaré ces soutiens équivalents. Pour 96 % des patients, l'équipe médicale était la principale actrice du succès thérapeutique. Vingt-deux pourcent des patients se sont considérés en partie responsables des résultats du traitement (contrôle perçu interne). Cinquante-deux pourcent des cas ont déclaré être prêts à recommencer le protocole de distraction si cela s'avérait nécessaire. Discussion. La distraction alvéolaire mandibulaire n'a qu'un faible impact psychologique. Elle améliore la qualité de vie des patients. On peut supposer que cet espoir d'amélioration leur a permis de bien supporter le traitement. Les informations reçues ont contribué à bien vivre les évènements. Le caractère imprévisible d'une situation ne permet pas au sujet de se préparer, ce qui génère du stress. L'information est nécessaire avant d'agir, pour laisser le temps au patient d'évaluer ses ressources et de mettre en place ses propres mécanismes psychiques adaptatifs. C'est par ce biais que l'on peut parler de véritable « consentement ou de refus éclairé ».
CC : 002B10
FD : Choc mécanique; Distraction; Mandibule; Alvéole dentaire; Stomatologie
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SD : Choque mecánico; Distracción; Mandíbula; Alvéolo dental; Estomatología
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<s1>Psychological impact of alveolar mandibular distraction</s1>
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<s0>Introduction. Les prothèses dentaires implanto-portées sont la solution la plus actuelle pour compenser les édentements. Cette technique nécessite une qualité et une quantité d'os suffisante. La distraction osseuse permet de compenser certains déficits osseux, en particulier, mandibulaires. Peu d'études se rapportent au vécu de cette intervention par les patients (Int J oral Maxillofac Surg 34 [2005] 238-42, Int J oral Maxillofac Surg 36 [2007] 896-9, Med Oral Pathol Oral Cir Bucal 12 [2007] E225-8). Nous avons évalué l'impact psychologique de la distraction alvéolaire mandibulaire. Patients et méthodes. Entre 1999 et 2006, 31 patients âgés de 27 à 70 ans ont bénéficié d'une distraction alvéolaire mandibulaire verticale. Dix-sept patients (54,8 %) ont eu des complications. Un questionnaire en a évalué l'impact psychologique en utilisant des notions empruntées à la psychologie de la santé: le stress perçu, le contrôle perçu et le soutien social. Résultats. Vingt-trois réponses (74,2 % des cas opérés) ont été étudiées. Dans 87 % des cas les patients ont bien vécu l'ensemble de la procédure de distraction. Quatre-vingt-un pourcent n'ont pas ressenti de stress. Cinquante-sept pourcent ont déclaré avoir ressenti des douleurs faibles à modérées et 43 % ont trouvé le traitement douloureux. La confrontation à des évènements dés-agréables n'a été évoquée que dans 13 % des cas. Dans 17 % des cas, il y avait une légère altération de la qualité du sommeil. Cinquante-sept pourcent des patients ont réussi à oublier la présence du distracteur. Les étapes les plus difficiles ont été la mise en place du distracteur (48 %) et la phase d'activation (17 %). Soixante-onze pourcent des patients n'ont pas trouvé le protocole contraignant. La durée du traitement ne semblait pas poser de problème pour 65 % d'entre eux. Deux patients (9 %) ont déploré la longueur de leur soin. Quatre-vingt-onze pourcent des patients ont pu assumer l'activation du dispositif et deux (9 % des cas) ont été activés par le chirurgien. Quatre-vingt dix-sept pourcent des patients ont trouvé l'encadrement dont ils ont bénéficié, satisfaisant. L'information médicale a permis de bien vivre les évènements dans 96 % des cas. Quarante-trois pourcent des patients (dix cas) ont éprouvé le besoin d'être aidés au cours du traitement: soutien familial, médecin traitant ou équipe chirurgicale. Parmi eux, 70 % ont considéré l'apport de l'équipe médicale comme ayant été le plus bénéfique par rapport au soutien familial et 30 % ont déclaré ces soutiens équivalents. Pour 96 % des patients, l'équipe médicale était la principale actrice du succès thérapeutique. Vingt-deux pourcent des patients se sont considérés en partie responsables des résultats du traitement (contrôle perçu interne). Cinquante-deux pourcent des cas ont déclaré être prêts à recommencer le protocole de distraction si cela s'avérait nécessaire. Discussion. La distraction alvéolaire mandibulaire n'a qu'un faible impact psychologique. Elle améliore la qualité de vie des patients. On peut supposer que cet espoir d'amélioration leur a permis de bien supporter le traitement. Les informations reçues ont contribué à bien vivre les évènements. Le caractère imprévisible d'une situation ne permet pas au sujet de se préparer, ce qui génère du stress. L'information est nécessaire avant d'agir, pour laisser le temps au patient d'évaluer ses ressources et de mettre en place ses propres mécanismes psychiques adaptatifs. C'est par ce biais que l'on peut parler de véritable « consentement ou de refus éclairé ».</s0>
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<FT>Impact psychologique de la distraction alvéolaire mandibulaire</FT>
<ET>(Psychological impact of alveolar mandibular distraction)</ET>
<AU>CASTRY (G.); ELLA (B.); EMPARANZA (A.); SIBERCHICOT (F.); ZWETYENGA (N.)</AU>
<AF>Département d'odontologie et de santé buccale, 16-20, Cours de la Marne/33082 Bordeaux/France (1 aut., 2 aut.); Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, centre François-Xavier-Michelet, université de Bordeaux 2-Victor-Segalen, place Amélie-Raba-Léon/33076 Bordeaux/France (3 aut., 4 aut., 5 aut.)</AF>
<DT>Publication en série; Niveau analytique</DT>
<SO>Revue de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale; ISSN 0035-1768; Coden RSCMAL; France; Da. 2009; Vol. 110; No. 5; Pp. 251-255; Abs. anglais; Bibl. 20 ref.</SO>
<LA>Français</LA>
<FA>Introduction. Les prothèses dentaires implanto-portées sont la solution la plus actuelle pour compenser les édentements. Cette technique nécessite une qualité et une quantité d'os suffisante. La distraction osseuse permet de compenser certains déficits osseux, en particulier, mandibulaires. Peu d'études se rapportent au vécu de cette intervention par les patients (Int J oral Maxillofac Surg 34 [2005] 238-42, Int J oral Maxillofac Surg 36 [2007] 896-9, Med Oral Pathol Oral Cir Bucal 12 [2007] E225-8). Nous avons évalué l'impact psychologique de la distraction alvéolaire mandibulaire. Patients et méthodes. Entre 1999 et 2006, 31 patients âgés de 27 à 70 ans ont bénéficié d'une distraction alvéolaire mandibulaire verticale. Dix-sept patients (54,8 %) ont eu des complications. Un questionnaire en a évalué l'impact psychologique en utilisant des notions empruntées à la psychologie de la santé: le stress perçu, le contrôle perçu et le soutien social. Résultats. Vingt-trois réponses (74,2 % des cas opérés) ont été étudiées. Dans 87 % des cas les patients ont bien vécu l'ensemble de la procédure de distraction. Quatre-vingt-un pourcent n'ont pas ressenti de stress. Cinquante-sept pourcent ont déclaré avoir ressenti des douleurs faibles à modérées et 43 % ont trouvé le traitement douloureux. La confrontation à des évènements dés-agréables n'a été évoquée que dans 13 % des cas. Dans 17 % des cas, il y avait une légère altération de la qualité du sommeil. Cinquante-sept pourcent des patients ont réussi à oublier la présence du distracteur. Les étapes les plus difficiles ont été la mise en place du distracteur (48 %) et la phase d'activation (17 %). Soixante-onze pourcent des patients n'ont pas trouvé le protocole contraignant. La durée du traitement ne semblait pas poser de problème pour 65 % d'entre eux. Deux patients (9 %) ont déploré la longueur de leur soin. Quatre-vingt-onze pourcent des patients ont pu assumer l'activation du dispositif et deux (9 % des cas) ont été activés par le chirurgien. Quatre-vingt dix-sept pourcent des patients ont trouvé l'encadrement dont ils ont bénéficié, satisfaisant. L'information médicale a permis de bien vivre les évènements dans 96 % des cas. Quarante-trois pourcent des patients (dix cas) ont éprouvé le besoin d'être aidés au cours du traitement: soutien familial, médecin traitant ou équipe chirurgicale. Parmi eux, 70 % ont considéré l'apport de l'équipe médicale comme ayant été le plus bénéfique par rapport au soutien familial et 30 % ont déclaré ces soutiens équivalents. Pour 96 % des patients, l'équipe médicale était la principale actrice du succès thérapeutique. Vingt-deux pourcent des patients se sont considérés en partie responsables des résultats du traitement (contrôle perçu interne). Cinquante-deux pourcent des cas ont déclaré être prêts à recommencer le protocole de distraction si cela s'avérait nécessaire. Discussion. La distraction alvéolaire mandibulaire n'a qu'un faible impact psychologique. Elle améliore la qualité de vie des patients. On peut supposer que cet espoir d'amélioration leur a permis de bien supporter le traitement. Les informations reçues ont contribué à bien vivre les évènements. Le caractère imprévisible d'une situation ne permet pas au sujet de se préparer, ce qui génère du stress. L'information est nécessaire avant d'agir, pour laisser le temps au patient d'évaluer ses ressources et de mettre en place ses propres mécanismes psychiques adaptatifs. C'est par ce biais que l'on peut parler de véritable « consentement ou de refus éclairé ».</FA>
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