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Ontologie (Trésor de la langue française) : Différence entre versions
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*''Le problème de l'être chez Aristote, c'est (...) le problème de l'objet du discours philosophique, d'un discours ''un'': non pas le problème ontologique comme problème philosophique (Heidegger) mais le problème de la possibilité de l'ontologie, exemple de la possibilité de la philosophie elle-même, de sa nature et de son fonctionnement'' ({{Petites capitales|[[L. Jerphagnon]]}}, ''Dict. des gdes philos.'', 1973, p.39, ''s.v. aristotélisme''): | *''Le problème de l'être chez Aristote, c'est (...) le problème de l'objet du discours philosophique, d'un discours ''un'': non pas le problème ontologique comme problème philosophique (Heidegger) mais le problème de la possibilité de l'ontologie, exemple de la possibilité de la philosophie elle-même, de sa nature et de son fonctionnement'' ({{Petites capitales|[[L. Jerphagnon]]}}, ''Dict. des gdes philos.'', 1973, p.39, ''s.v. aristotélisme''): | ||
* ''Sans doute Wolf rétablit l'<b>ontologie</b> dont Descartes n'avait que faire, mais toute sa métaphysique est d'inspiration rationaliste et cartésienne. Elle a pour objet les «possibles», pour but de montrer pourquoi et comment ils sont possibles. Elle procède par concepts ''a priori'' et travaille à rejoindre l'existence, à la construire dialectiquement comme le «complément du possible».'' {{Petites capitales|[[R. Verneaux]]}}, ''Les Sources cartésiennes et kantiennes de l'idéalisme fr.'', 1936, p.461. | * ''Sans doute Wolf rétablit l'<b>ontologie</b> dont Descartes n'avait que faire, mais toute sa métaphysique est d'inspiration rationaliste et cartésienne. Elle a pour objet les «possibles», pour but de montrer pourquoi et comment ils sont possibles. Elle procède par concepts ''a priori'' et travaille à rejoindre l'existence, à la construire dialectiquement comme le «complément du possible».'' {{Petites capitales|[[R. Verneaux]]}}, ''Les Sources cartésiennes et kantiennes de l'idéalisme fr.'', 1936, p.461. | ||
| + | ;Autre définition: Étude des êtres en eux-mêmes et non tels qu'ils nous apparaissent (d'apr. Foulq.-St-Jean 1962). | ||
| + | *''L'ontologie, en tant que science des substances et des causes, est impossible'' ({{Petites capitales|[[Proudhon]]}}, ''Créat. ordre'', 1843, p.3): | ||
| + | * ''Au sens strict, la métaphysique c'est l'<b>ontologie</b> [it. ds le texte], c'est-à-dire l'étude de l'être dans ses propriétés générales et dans ce qu'il peut avoir d'absolu; c'est l'étude de ce que sont les choses en elles-mêmes, dans leur nature intime et profonde, par opposition à la seule considération de leurs apparences ou de leurs attributs séparés. '' {{Petites capitales|[[L. Meynard]]}}, ''Métaphysique'', 1959, p.15 ds **<<**<span class="tlf_smallcaps">Foulq.</span>**>>**-**<<**<span class="tlf_smallcaps">St</span>**>>**-**<<**<span class="tlf_smallcaps">Jean</span>**>>** 1962. | ||
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Cette page reprend l'article « Ontologie » du Trésor de la langue française[1].
Sommaire
En philosophie
L'ontologie
Au XVIIe siècle
Au XVIIe siècle et p. réf. à la philos. aristotélicienne
- Définition
- Partie de la philosophie qui a pour objet l'étude des propriétés les plus générales de l'être, telles que l'existence, la possibilité, la durée, le devenir.
- Synonyme
- philosophie première (v. philosophie I A 1).
- Exemples
- Cette science abstraite et tronquée qu'on appelle quelquefois dans les écoles actuelles ontologie (P. Leroux, Humanité, 1840, p. xx).
- Le problème de l'être chez Aristote, c'est (...) le problème de l'objet du discours philosophique, d'un discours un: non pas le problème ontologique comme problème philosophique (Heidegger) mais le problème de la possibilité de l'ontologie, exemple de la possibilité de la philosophie elle-même, de sa nature et de son fonctionnement (L. Jerphagnon, Dict. des gdes philos., 1973, p.39, s.v. aristotélisme):
- Sans doute Wolf rétablit l'ontologie dont Descartes n'avait que faire, mais toute sa métaphysique est d'inspiration rationaliste et cartésienne. Elle a pour objet les «possibles», pour but de montrer pourquoi et comment ils sont possibles. Elle procède par concepts a priori et travaille à rejoindre l'existence, à la construire dialectiquement comme le «complément du possible». R. Verneaux, Les Sources cartésiennes et kantiennes de l'idéalisme fr., 1936, p.461.
- Autre définition
- Étude des êtres en eux-mêmes et non tels qu'ils nous apparaissent (d'apr. Foulq.-St-Jean 1962).
- L'ontologie, en tant que science des substances et des causes, est impossible (Proudhon, Créat. ordre, 1843, p.3):
- Au sens strict, la métaphysique c'est l'ontologie [it. ds le texte], c'est-à-dire l'étude de l'être dans ses propriétés générales et dans ce qu'il peut avoir d'absolu; c'est l'étude de ce que sont les choses en elles-mêmes, dans leur nature intime et profonde, par opposition à la seule considération de leurs apparences ou de leurs attributs séparés. L. Meynard, Métaphysique, 1959, p.15 ds **<<**Foulq.**>>**-**<<**St**>>**-**<<**Jean**>>** 1962.
Dans la pensée contemporaine
Une ontologie
En histoire de la médecine
Termes dérivés
Ontologisme
Ontologiste
Voir aussi
- Dans le réseau Wicri :
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- Notes
- ↑ Définitions lexicographiques et étymologiques de Ontologie du CNRTL.
