Les avatars du présidentialisme dans les Etats latino-américains
Identifieur interne : 000581 ( Francis/Corpus ); précédent : 000580; suivant : 000582Les avatars du présidentialisme dans les Etats latino-américains
Auteurs : RBID : Francis:521-02-12613Abstract
A l'origine plus ou moins directement inspirés par la Constitution des États-Unis mais aussi tributaires de considérations locales (idéologie bolivarienne, pratiques du caudillisme et du caciquisme), les gouvernements présidentiels latino-américains ont rapidement dérivé vers des formes diversifiées de présidentialisme personnalisé. Modèle dominant, le présidentialisme des États d'Amérique latine se caracterise par une hypertrophie accentuée des pouvoirs du président élu, chef unique de l'exécutif, sur façade démocratique. La mythification de la fonction présidentielle a pu conduire ainsi au césarisme constitutionnel, voire à la dictature, les seuls antidotes prévus étant le principe de non-réélection et la mise en accusation pénale du chef de l'État. Mais la controverse présidentialisme-parlementarisme revient à l'ordre du jour. Quelques éléments propres aux régimes parlementaires se sont glissés çà et là dans les chartes constitutionnelles. Combinée avec le retour à des formes plus authentiques de démocratie élective ou de participation populaire et avec le développement de partis politiques cohérents et organisés, cette évolution affecte la plupart des États de la zone, soulignant ainsi l'isolement des expériences marxisantes (Cuba) ou néo-populistes (République bolivarienne du Venezuela).
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| NO : | FRANCIS 521-02-12613 INIST |
|---|---|
| FT : | Les avatars du présidentialisme dans les Etats latino-américains |
| ET : | (The mishaps of presidentialism in the Latin-American States) |
| AU : | MODERNE (Franck) |
| AF : | Université Paris-I Panthéon-Sorbonne/France (1 aut.) |
| DT : | Publication en série; Niveau analytique |
| SO : | Pouvoirs : (Paris); ISSN 0152-0768; France; Da. 2001; No. 98; Pp. 63-87; Abs. anglais; Bibl. 1 P.2/4 |
| LA : | Français |
| FA : | A l'origine plus ou moins directement inspirés par la Constitution des États-Unis mais aussi tributaires de considérations locales (idéologie bolivarienne, pratiques du caudillisme et du caciquisme), les gouvernements présidentiels latino-américains ont rapidement dérivé vers des formes diversifiées de présidentialisme personnalisé. Modèle dominant, le présidentialisme des États d'Amérique latine se caracterise par une hypertrophie accentuée des pouvoirs du président élu, chef unique de l'exécutif, sur façade démocratique. La mythification de la fonction présidentielle a pu conduire ainsi au césarisme constitutionnel, voire à la dictature, les seuls antidotes prévus étant le principe de non-réélection et la mise en accusation pénale du chef de l'État. Mais la controverse présidentialisme-parlementarisme revient à l'ordre du jour. Quelques éléments propres aux régimes parlementaires se sont glissés çà et là dans les chartes constitutionnelles. Combinée avec le retour à des formes plus authentiques de démocratie élective ou de participation populaire et avec le développement de partis politiques cohérents et organisés, cette évolution affecte la plupart des États de la zone, soulignant ainsi l'isolement des expériences marxisantes (Cuba) ou néo-populistes (République bolivarienne du Venezuela). |
| CC : | 521; 521 |
| LO : | INIST-18132.354000095862990050 |
| ID : | 521 |
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Francis:521-02-12613Le document en format XML
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Modèle dominant, le présidentialisme des États d'Amérique latine se caracterise par une hypertrophie accentuée des pouvoirs du président élu, chef unique de l'exécutif, sur façade démocratique. La mythification de la fonction présidentielle a pu conduire ainsi au césarisme constitutionnel, voire à la dictature, les seuls antidotes prévus étant le principe de non-réélection et la mise en accusation pénale du chef de l'État. Mais la controverse présidentialisme-parlementarisme revient à l'ordre du jour. Quelques éléments propres aux régimes parlementaires se sont glissés çà et là dans les chartes constitutionnelles. Combinée avec le retour à des formes plus authentiques de démocratie élective ou de participation populaire et avec le développement de partis politiques cohérents et organisés, cette évolution affecte la plupart des États de la zone, soulignant ainsi l'isolement des expériences marxisantes (Cuba) ou néo-populistes (République bolivarienne du Venezuela).</div></front></TEI><inist><standard h6="B"><pA><fA01 i1="01" i2="1"><s0>0152-0768</s0></fA01><fA03 i2="1"><s0>Pouvoirs : (Paris)</s0></fA03><fA06><s2>98</s2></fA06><fA08 i1="01" i2="1" l="FRE"><s1>Les avatars du présidentialisme dans les Etats latino-américains</s1></fA08><fA09 i1="01" i2="1" l="FRE"><s1>L'Amérique latine</s1></fA09><fA11 i1="01" i2="1"><s1>MODERNE (Franck)</s1></fA11><fA14 i1="01"><s1>Université Paris-I Panthéon-Sorbonne</s1><s3>FRA</s3><sZ>1 aut.</sZ></fA14><fA20><s1>63-87</s1></fA20><fA21><s1>2001</s1></fA21><fA23 i1="01"><s0>FRE</s0></fA23><fA24 i1="01"><s0>eng</s0></fA24><fA43 i1="01"><s1>INIST</s1><s2>18132</s2><s5>354000095862990050</s5></fA43><fA44><s0>0000</s0><s1>© 2002 INIST-CNRS. 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La mythification de la fonction présidentielle a pu conduire ainsi au césarisme constitutionnel, voire à la dictature, les seuls antidotes prévus étant le principe de non-réélection et la mise en accusation pénale du chef de l'État. Mais la controverse présidentialisme-parlementarisme revient à l'ordre du jour. Quelques éléments propres aux régimes parlementaires se sont glissés çà et là dans les chartes constitutionnelles. Combinée avec le retour à des formes plus authentiques de démocratie élective ou de participation populaire et avec le développement de partis politiques cohérents et organisés, cette évolution affecte la plupart des États de la zone, soulignant ainsi l'isolement des expériences marxisantes (Cuba) ou néo-populistes (République bolivarienne du Venezuela).</s0></fC01><fC02 i1="01" i2="S"><s0>521</s0></fC02><fC02 i1="02" i2="S"><s0>521</s0></fC02><fN21><s1>169</s1></fN21><fN82><s1>DST</s1></fN82></pA></standard><server><NO>FRANCIS 521-02-12613 INIST</NO><FT>Les avatars du présidentialisme dans les Etats latino-américains</FT><ET>(The mishaps of presidentialism in the Latin-American States)</ET><AU>MODERNE (Franck)</AU><AF>Université Paris-I Panthéon-Sorbonne/France (1 aut.)</AF><DT>Publication en série; Niveau analytique</DT><SO>Pouvoirs : (Paris); ISSN 0152-0768; France; Da. 2001; No. 98; Pp. 63-87; Abs. anglais; Bibl. 1 P.2/4</SO><LA>Français</LA><FA>A l'origine plus ou moins directement inspirés par la Constitution des États-Unis mais aussi tributaires de considérations locales (idéologie bolivarienne, pratiques du caudillisme et du caciquisme), les gouvernements présidentiels latino-américains ont rapidement dérivé vers des formes diversifiées de présidentialisme personnalisé. Modèle dominant, le présidentialisme des États d'Amérique latine se caracterise par une hypertrophie accentuée des pouvoirs du président élu, chef unique de l'exécutif, sur façade démocratique. La mythification de la fonction présidentielle a pu conduire ainsi au césarisme constitutionnel, voire à la dictature, les seuls antidotes prévus étant le principe de non-réélection et la mise en accusation pénale du chef de l'État. Mais la controverse présidentialisme-parlementarisme revient à l'ordre du jour. Quelques éléments propres aux régimes parlementaires se sont glissés çà et là dans les chartes constitutionnelles. Combinée avec le retour à des formes plus authentiques de démocratie élective ou de participation populaire et avec le développement de partis politiques cohérents et organisés, cette évolution affecte la plupart des États de la zone, soulignant ainsi l'isolement des expériences marxisantes (Cuba) ou néo-populistes (République bolivarienne du Venezuela).</FA><CC>521; 521</CC><LO>INIST-18132.354000095862990050</LO><ID>521</ID></server></inist></record>Pour manipuler ce document sous Unix (Dilib)
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