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Marion Créhange : Différence entre versions

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Ses recherches portent d'abord sur les [[Langage de programmation|langages de programmation]] naissants. Sa thèse porte sur la définition et la réalisation d'un [[Assembleur|macro-assembleur]] et d'un outil de programmation. Elle y améliore l'assembleur PASO (Programme d'assemblage symbolique optimal)<ref>En anglais ''Symbolic Optimal Assembly Program''</ref> de l'ordinateur [[A pour ordinateur cité::IBM 650]]. Elle participe ensuite, dans l'équipe dirigée par [[Michel Cusey]] à la [[L'informatique de Claude Pair (2021) Créhange#Compilateur Algol 60 (1963-1965) et thèses à Nancy|réalisation d'un compilateur]] Algol 60 sur IBM 1620. Elle y traite des procédures, en particulier de la récursivité, en collaboration avec [[Jacques André]] et [[Alain Floc’h]].
 
Ses recherches portent d'abord sur les [[Langage de programmation|langages de programmation]] naissants. Sa thèse porte sur la définition et la réalisation d'un [[Assembleur|macro-assembleur]] et d'un outil de programmation. Elle y améliore l'assembleur PASO (Programme d'assemblage symbolique optimal)<ref>En anglais ''Symbolic Optimal Assembly Program''</ref> de l'ordinateur [[A pour ordinateur cité::IBM 650]]. Elle participe ensuite, dans l'équipe dirigée par [[Michel Cusey]] à la [[L'informatique de Claude Pair (2021) Créhange#Compilateur Algol 60 (1963-1965) et thèses à Nancy|réalisation d'un compilateur]] Algol 60 sur IBM 1620. Elle y traite des procédures, en particulier de la récursivité, en collaboration avec [[Jacques André]] et [[Alain Floc’h]].
  
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Mais très vite, suite à son passage au Centre d’analyse documentaire pour l’archéologie elle se dirige vers l'interrogation et la gestion d'ensembles d'informations complexes et l'[[interface homme-machine]] intervenant durant cette interrogation. On peut citer en exemple son travail effectué dès les années 1960 avec l'historienne Lucie Fossier, sur l'exploitation documentaire de recueils d'actes diplomatiques du [[Moyen Âge]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=[[La Gazette des archives]]|passage=172|éditeur=[[Association des archivistes français]]|date=1970|lire en ligne={{Google Livres|zRgtAQAAIAAJ|surligne=Marion Créhange}}|consulté le=2022-03-31}}.</ref>{{,}}{{sfn|Créhange|1990}}. Sa thèse d'État portait sur la conception d'un langage d'interrogation de bases de données, Pivoines, très « déclaratif » et indépendant des choix de représentation.
 
Mais très vite, suite à son passage au Centre d’analyse documentaire pour l’archéologie elle se dirige vers l'interrogation et la gestion d'ensembles d'informations complexes et l'[[interface homme-machine]] intervenant durant cette interrogation. On peut citer en exemple son travail effectué dès les années 1960 avec l'historienne Lucie Fossier, sur l'exploitation documentaire de recueils d'actes diplomatiques du [[Moyen Âge]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=[[La Gazette des archives]]|passage=172|éditeur=[[Association des archivistes français]]|date=1970|lire en ligne={{Google Livres|zRgtAQAAIAAJ|surligne=Marion Créhange}}|consulté le=2022-03-31}}.</ref>{{,}}{{sfn|Créhange|1990}}. Sa thèse d'État portait sur la conception d'un langage d'interrogation de bases de données, Pivoines, très « déclaratif » et indépendant des choix de représentation.
  

Version actuelle datée du 2 avril 2022 à 15:19

vCard Marion Créhange
Marion Créhange
Université : Université de Lorraine
Laboratoire : Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications
Ville : Nancy
Pays : France
Membre du comité d'organisation de : Claude Pair (2019) Nancy

Marion Créhange, née Marion Caen le 14 novembre 1937 à Nancy, où elle est décédée le 28 mars 2022, est une scientifique française.

Elle est l'une des premières personnes à soutenir une thèse en informatique en France.

Biographie

Marion Caen naît le 14 novembre 1937[1].

Formation

Après avoir obtenu une licence de mathématiques en 1958, elle devient assistante responsable des travaux pratiques de calcul alors qu'elle est encore étudiante en première année de troisième cycle à la faculté des sciences de Nancy, en février 1959.

Elle est l'une des pionnières de l'informatique à l'université de Nancy où elle soutient en 1961, sous la direction de Jean Legras, l'une des premières thèses françaises en informatique[2] : Structure du code de programmation.

En 1966, elle effectue un stage au Centre d’analyse documentaire pour l’archéologie (CNRS) avec l’archéologue Jean-Claude Gardin à Marseille.

Elle obtient un doctorat d'État de mathématiques en 1975, avec une thèse sous la direction de Claude Pair, intitulée Description formelle, représentation, interrogation des informations complexes : Système PIVOINES[3], sur l'indépendance des données dans les bases de données[4].

Parcours

Ses recherches portent d'abord sur les langages de programmation naissants. Sa thèse porte sur la définition et la réalisation d'un macro-assembleur et d'un outil de programmation. Elle y améliore l'assembleur PASO (Programme d'assemblage symbolique optimal)[5] de l'ordinateur IBM 650. Elle participe ensuite, dans l'équipe dirigée par Michel Cusey à la réalisation d'un compilateur Algol 60 sur IBM 1620. Elle y traite des procédures, en particulier de la récursivité, en collaboration avec Jacques André et Alain Floc’h.

Mais très vite, suite à son passage au Centre d’analyse documentaire pour l’archéologie elle se dirige vers l'interrogation et la gestion d'ensembles d'informations complexes et l'interface homme-machine intervenant durant cette interrogation. On peut citer en exemple son travail effectué dès les années 1960 avec l'historienne Lucie Fossier, sur l'exploitation documentaire de recueils d'actes diplomatiques du Moyen Âge[6],[7]. Sa thèse d'État portait sur la conception d'un langage d'interrogation de bases de données, Pivoines, très « déclaratif » et indépendant des choix de représentation.

Nommée professeure en 1976, elle participe également à la création de l'unité d'enseignement et de recherche (UER) de mathématiques et d'informatique de l'université Nancy-I.

Elle rejoint ensuite le Centre de recherche en informatique de Nancy (CRIN, actuel Loria) où elle se spécialise dans les systèmes d'information.

En 1983, elle fonde l'équipe de recherche Exprim (Experts pour la recherche d'image)[8]. En 1990, elle est directrice du département des sciences de l'informatique à l'IUT de Nancy tout en dirigeant l'équipe Exprim sur les travaux de l'interactivité dans la récupération des données multimédia[4].

Elle est admise à la retraite en 1997[9] et est professeure émérite de l'université de Lorraine, laboratoire Loria.

Elle devient membre associée de l'académie de Stanislas le , puis membre le [10],[11].

Elle meurt à Nancy le [8],[10].

Publications

Monographies

Articles

Travaux de recherche :

  • Marion Créhange et Lucie Fossier, « Un essai de traitement sur ordinateur des documents diplomatiques du Moyen Âge », Annales. Économies, sociétés, civilisations, vol. 25, no 1,‎ , p. 249–284 (DOI 10.3406/ahess.1970.422211, lire en ligne).
  • Marion Crehange, « Par et pour la recherche d'images : EXPRIM », Le médiéviste et l'ordinateur, no 19 « Le renouveau de la recherche documentaire »,‎ , p. 15–21 (DOI 10.3406/medio.1988.1758, lire en ligne).
  • (en) Gilles Halin, Noureddine Mouaddib, Odile Foucaut et Marion Créhange, « Semantics of user interface for image retrieval : Possibility theory and learning techniques applied on two prototypes », dans RIAO '88 Program: Conference with Presentation of Prototypes and Operational Demonstrations, User-Oriented Content-Based Text and Image Handling, vol. 2 (conférence, MIT, -), Paris, Centre de hautes études internationales d'informatique documentaire, (ISBN 2-905450-01-0, lire en ligne), p. 676–688, repris dans « Semantics... », Information Processing & Management, vol. 25, no 6,‎ , p. 615–627 (DOI 10.1016/0306-4573(89)90096-4).
  • Marion Créhange, « La recherche interactive d'images, son apport à la recherche de textes : Ouverture vers l'hypertexte », Le médiéviste et l'ordinateur, vol. 1, no 1,‎ , p. 155–165 (DOI 10.3406/medio.1990.1261, lire en ligne).
  • (en) Amos Abayomi David, Odile Thiery et Marion Créhange, « An Intelligent Image-Based Computer-Aided Education System : The Prototype BIRDS », International Journal of Pattern Recognition and Artificial Intelligence, vol. 4, no 3,‎ , p. 305–314 (DOI 10.1142/S0218001490000198), repris dans James C. Bezdek (dir.), Advances in Artificial Intelligence : Applications and Theory, World Scientific, coll. « World Scientific Series in Computer Sciences » (no 27), , 228 p. (ISBN 981-02-0525-2, [%5B%5B:Modèle:Google%20Livres%5D%5D lire en ligne]), p. 1–10.

Sur l'histoire de l'informatique à Nancy :

Voir aussi

Notes
  1. Cette section est initialisée à partir de Wikipédia. Marion Créhange. (2022, avril 2). Wikipédia, l'encyclopédie libre. Page consultée le 01:05, avril 2, 2022 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Marion_Cr%C3%A9hange&oldid=192504431.
  2. (après celle de Louis Cariou en 1959)
  3. Créhange 1975.
  4. 4,0 et 4,1 David, Thiery et Créhange 1990, notice biographique en fin d'article, p. 314 (p. 10 dans Bezdek 1990).
  5. En anglais Symbolic Optimal Assembly Program
  6. La Gazette des archives, Association des archivistes français, ([%5B%5B:Modèle:Google%20Livres%5D%5D lire en ligne]), p. 172.
  7. Créhange 1990.
  8. 8,0 et 8,1 Lemke 2022.
  9. Arrêté du portant admission à la retraite (enseignements supérieurs), JORF no 114 du , NOR MENN9701353A, sur Légifrance.
  10. 10,0 et 10,1 Dupont-Besnard 2022.
  11. « Marion Crehange », sur academie-stanislas.org, Académie de Stanislas (consulté le 31 mars 2022).

Sur ce wiki:(génération automatique par des requêtes sémantiques)

Est cité(e) en tant que personnalité dans :

  1. La science informatique en Lorraine (1996) Lescanne (La science informatique en Lorraine)

Premier auteur de :

  1. L'informatique de Claude Pair (2021) Créhange (L'informatique de Claude Pair)
  2. TSI (2014) Créhange (L'Informatique universitaire à Nancy : un demi-siècle de développement)

Intervenant à :

  1. Claude Pair (2019) Nancy

Est cité par :

  1. L'informatique de Claude Pair (2021) Créhange (L'informatique de Claude Pair)
  2. Claude Pair (Wikipédia)


Dans le réseau Wicri :

La page de référence « Marion Créhange » est sur le wiki Wicri/Lorraine.

Liens externes;