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L'informatique de Claude Pair (2021) Créhange : Différence entre versions

De Wicri Informatique
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Version du 18 mars 2022 à 11:04

L'informatique de Claude Pair

L'apport de Claude Pair à la création de la science informatique (années 1963 - 1981)


 
 

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Ce tableau de Albert Anker illustre une activité à caractère pédagogique sur une page Espace dédié à un travail pédagogique
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Titre
L'informatique de Claude Pair
Auteur 
Marion Créhange, Pierre Lescanne, Alain Quéré
Date d'édition 
2021
En ligne
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03193950v2
Informatique Claude Pair 2021 Créhange.pdf

Avant-propos

L'article

Introduction

Sur une suggestion amicale de Claude Pair, nous avons accepté, 50 ans après, de présenter son activité scientifique en tant que l’un des fondateurs de l’informatique universitaire en France. Cet article couvre la période 1963–1981 : en effet après avoir été professeur en classe préparatoire, Claude rejoint l’enseignement supérieur en 1963. Dix-huit ans plus tard, en 1981, il s’oriente vers la haute administration en devenant directeur des lycées au ministère de l’Éducation nationale.

Avant d’aborder la rédaction, nous avons proposé à Claude l’organisation d’un colloque. Cette formule a permis de multiplier les témoignages et de mieux faire collectivement le bilan de ses recherches. Ce colloque a eu lieu au LORIA, à Nancy, le 14 juin 2019 [1]. Il a réuni 150 participants avec 17 intervenants dont Antoine Petit, PDG du CNRS. Près de deux ans plus tard, nous avons assemblé nos notes, puisé dans les documents à notre disposition et activé notre mémoire.

Précisons d’entrée que le lecteur ne trouvera pas ici des démonstrations rigoureuses ni des formalisations complètes. Il lui faudra pour cela consulter les nombreuses publications de Claude ou les 48 thèses qu’il a dirigées [2]. Nous avons choisi d’ajouter à des propos scientifiques des parties plus anecdotiques signalées en italique. Nous espérons ainsi aérer la lecture et évoquer l’ambiance du travail d’équipe que Claude a instauré, équipe qui au départ se comptait sur les doigts d’une main. Équipe interuniversitaire qui, en grandissant, sera associée au CNRS en 1973 grâce à Claude, puis constituera le Centre de recherche en informatique de Nancy (CRIN) en 1975. La croissance s’est poursuivie : 70 personnes en 1977, une centaine en 1984 avec la venue de l’INRIA [3].

Il faut se souvenir qu’au début des années 60, la science informatique est dans la petite enfance. La plupart des domaines que nous connaissons aujourd’hui sont alors à créer, le plus souvent dans l’indifférence — ou même contre l’avis — des mathématiciens qui ne voient alors aucune raison de s’intéresser aux ordinateurs. Il faut aussi rappeler que les moyens de communication actuels n’existent pas. Il n’y a pas encore de terminologie propre à la recherche informatique 5 et beaucoup de chercheurs français publient dans leur langue maternelle, ce qui contribue à les isoler dans le monde. C’est dans ce cadre que Claude Pair imagine des concepts qui ont été redécouverts par la suite. Comme nous le montrerons, Claude est un bel exemple d’application de la loi de Stigler 6 qui affirme qu’une découverte scientifique ne porte jamais le nom de son premier auteur. Nous souhaitons donc que le lecteur retienne de ce texte le caractère extrêmement novateur de ses recherches. Le recul du temps permet en effet d’affirmer qu’il a été un authentique visionnaire.

Les débuts : la compilation

Références

...

[8| M. Créhange, Structure du code de programmation, Thèse 3e cycle, Nancy, 1961 32. Et Code de programmation, Cahier n° 1 du groupement des utilisateurs scientifiques des ordinateurs IBM 650, octobre 1960.

[9] M. Créhange et M.-C. Haton,L’informatique universitaire à Nancy : un demi-siècle de développement, revue de la SIF 1024 no 3, pp. 59-74. 2014.

[10] O. J. Dahl, E.W. Dijkstra, C. A. H. Hoare, Structured Programming, Acad. Press, 1972

...

Notes de l'article

  1. http://claudepair.fr/
  2. Pour être précis, 47 thèses sur la période considérée ici puis, quelques années plus tard, celle de Radhia COUSOT (1985).
  3. En 1997, l’ensemble est devenu le LORIA, unité mixte associant CNRS, INRIA et les universités. En 2017, il comptait 300 permanents de 48 nationalités (rapport HCERES). Sur l’histoire de l’informatique à Nancy, voir aussi [9] [9, 25].