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CII 10070 : Différence entre versions

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Le '''CII 10070''' a fait partie de la première série d'ordinateurs de la [[Compagnie internationale pour l'informatique]], dans le cadre du [[Plan Calcul]].<ref>Cet article a été initialisé à partir de la page correspondante de Wikipédia, et fait l'objet d'adaptations au contexte de ce wiki.<br/>CII 10070. (2011, janvier 5). Wikipédia, l'encyclopédie libre. Page consultée le 09:34, juin 12, 2011 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=CII_10070&oldid=60972301.</ref>
 
Le '''CII 10070''' a fait partie de la première série d'ordinateurs de la [[Compagnie internationale pour l'informatique]], dans le cadre du [[Plan Calcul]].<ref>Cet article a été initialisé à partir de la page correspondante de Wikipédia, et fait l'objet d'adaptations au contexte de ce wiki.<br/>CII 10070. (2011, janvier 5). Wikipédia, l'encyclopédie libre. Page consultée le 09:34, juin 12, 2011 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=CII_10070&oldid=60972301.</ref>
  
En tant que matériel, il s'agissait en fait d'un calculateur [[Scientific Data Systems|SDS]] (''Scientific Data Systems'') Sigma 7 - qui deviendra après son rachat par [[Xerox]] le XDS (''Xerox Data Systems'') Sigma 7.  
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Ce matériel était en fait un calculateur [[Scientific Data Systems|SDS]] (''Scientific Data Systems'') Sigma 7 - qui deviendra après son rachat par [[Xerox]] le XDS (''Xerox Data Systems'') Sigma 7.  
 
==Matériel==
 
==Matériel==
Cet ordinateur destiné au calcul numérique, dit calcul scientifique, disposait de [[mot (informatique)|mot]]s de 32 [[bit]]s, d'un adressage par [[octet]]s et de 16 [[registre (informatique)|registre]]s d'index. Il pouvait gérer à la fois du traitement par lots, appelé aussi [[batch]] et du [[temps partagé]]. Il disposait également en standard d'une [[mémoire topographique]], similaire à une [[mémoire virtuelle]] à ceci près qu'elle ne visait que le remapping instantané de mémoire à mémoire pour des raisons de performance, sans support à la gestion d'échanges avec le disque. Celle-ci était gérée par [[logiciel]] dans le moniteur de [[temps partagé]].
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Cet ordinateur destiné au calcul numérique, dit calcul scientifique, disposait de [[mot (informatique)|mot]]s de 32 [[bit]]s, d'un adressage par [[octet]]s et de 16 [[registre (informatique)|registre]]s d'index.  
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Il pouvait gérer à la fois du traitement par lots, appelé aussi [[batch]] et du [[temps partagé]]. Il disposait également en standard d'une [[mémoire topographique]], similaire à une [[mémoire virtuelle]] à ceci près qu'elle ne visait que le remapping instantané de mémoire à mémoire pour des raisons de performance, sans support à la gestion d'échanges avec le disque. Celle-ci était gérée par [[logiciel]] dans le moniteur de [[temps partagé]].
  
 
Cet ordinateur a servi de base à la conception de la série [[Iris 80]], totalement réalisée par la CII.
 
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* BPM (Batch Processing Monitor), système de mono-programmation pour les files de travaux et qui disposait de programmes parallèles (symbionts) pour traiter les entrées sorties cartes et imprimantes.  
 
* BPM (Batch Processing Monitor), système de mono-programmation pour les files de travaux et qui disposait de programmes parallèles (symbionts) pour traiter les entrées sorties cartes et imprimantes.  
 
* BTM : système de temps partagé.
 
* BTM : système de temps partagé.
Il a servi comme base de développement pour la gamme Iris 80. Le système Siris 7 qui préfigurait Siris 8 a été livré en clientèle sur la gamme CII 10070.
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Il a servi comme base de développement pour la gamme Iris 80. Le système Siris 7 qui préfigurait [[Siris 8]] a été livré en clientèle sur la gamme CII 10070.
  
 
Enfin le CII 10070 a servi de support au développement de systèmes expérimentaux :
 
Enfin le CII 10070 a servi de support au développement de systèmes expérimentaux :
* Ésope, a été développé à l'[[IRIA]]<ref>[[A pour auteur cité::Claude Bétourné|C. Bétourné]], [[A pour auteur cité::Jean Ferrié|J. Ferrié]], [[A pour auteur cité::Claude Kaiser|C. Kaiser]], [[A pour auteur cité::Sacha Krakowiak|S. Krakowiak]], [[A pour auteur cité::Jacques Mossière|J. Mossière]], ''Ésope : une étape de la recherche française en systèmes
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* Ésope, a été développé à l'[[IRIA]]<ref>[[A pour auteur cité::Claude Bétourné|C. Bétourné]], [[A pour auteur cité::Jean Ferrié|J. Ferrié]], [[A pour auteur cité::Claude Kaiser|C. Kaiser]], [[A pour auteur cité::Sacha Krakowiak|S. Krakowiak]], [[A pour auteur cité::Jacques Mossière|J. Mossière]], ''[[CHIR Rennes (2004) Bétourné|Ésope : une étape de la recherche française en systèmes
d’exploitation (1968-72)''CHIR 4004, Rennes 2004 [http://sardes.inrialpes.fr/~krakowia/Publi/esope.pdf].
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* SAM, au Centre d’Études et de Recherches en Automatique (Vélizy), <ref>[[a pour auteur cité::Jean-Paul Rossiensky]] and [[a pour auteur cité::Vincent Tixier]]. A Kernel Approach to System Programming : SAM. In
 
* SAM, au Centre d’Études et de Recherches en Automatique (Vélizy), <ref>[[a pour auteur cité::Jean-Paul Rossiensky]] and [[a pour auteur cité::Vincent Tixier]]. A Kernel Approach to System Programming : SAM. In
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==Utilisation du CII 10070==
 
==Utilisation du CII 10070==
 
Les systèmes CII 10070 ont équipés des centres de calcul de la recherche française, et par exemple :
 
Les systèmes CII 10070 ont équipés des centres de calcul de la recherche française, et par exemple :
* En [[Île-de-France]], à [[Rocquencourt (Yvelines)|Rocquencourt]], l'[[Institut de recherche en informatique et automatique]] (IRIA)
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* En [[Île-de-France]], à [[Rocquencourt (Yvelines)|Rocquencourt]], l'[[Institut de recherche en informatique et automatique]] (IRIA),
* à [[Nancy]], l'[[Institut universitaire de calcul automatique de Lorraine‎]] (IUCAL)
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* à [[Grenoble]], au [[Centre interuniversitaire de calcul de Grenoble]] (CICG),
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==Voir aussi==
 
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Version actuelle datée du 12 septembre 2023 à 15:06

La CII 10070 de l'IRIA (vers 1973)

Le CII 10070 a fait partie de la première série d'ordinateurs de la Compagnie internationale pour l'informatique, dans le cadre du Plan Calcul.[1]

Ce matériel était en fait un calculateur SDS (Scientific Data Systems) Sigma 7 - qui deviendra après son rachat par Xerox le XDS (Xerox Data Systems) Sigma 7.

Matériel

Cet ordinateur destiné au calcul numérique, dit calcul scientifique, disposait de mots de 32 bits, d'un adressage par octets et de 16 registres d'index.

Il pouvait gérer à la fois du traitement par lots, appelé aussi batch et du temps partagé. Il disposait également en standard d'une mémoire topographique, similaire à une mémoire virtuelle à ceci près qu'elle ne visait que le remapping instantané de mémoire à mémoire pour des raisons de performance, sans support à la gestion d'échanges avec le disque. Celle-ci était gérée par logiciel dans le moniteur de temps partagé.

Cet ordinateur a servi de base à la conception de la série Iris 80, totalement réalisée par la CII.

Logiciels

Systèmes d'exploitation

Le CII 10070 a bénéficié successivement de plusieurs systèmes d'exploitation. Une première série est issue de la souche SDS :

  • BPM (Batch Processing Monitor), système de mono-programmation pour les files de travaux et qui disposait de programmes parallèles (symbionts) pour traiter les entrées sorties cartes et imprimantes.
  • BTM : système de temps partagé.

Il a servi comme base de développement pour la gamme Iris 80. Le système Siris 7 qui préfigurait Siris 8 a été livré en clientèle sur la gamme CII 10070.

Enfin le CII 10070 a servi de support au développement de systèmes expérimentaux :

  • Ésope, a été développé à l'IRIA[2]
  • SAM, au Centre d’Études et de Recherches en Automatique (Vélizy), [3]

Langages et utilitaires

Le CII 10070 bénéficiait des développements logiciels réalisés par son partenaire américain.

La couche de développement système reposait sur un assembleur assez élémentaire nommé Symbol. Il a été en fait dopé par un générateur nommé Métasymbol, un outil très puissant de génération de code. Métasymbol disposait notamment d'un ensemble modulaire de fonctions et procédures avec récursivité et traitement de listes.

Pour les applications, il disposait de :

Progiciels

La CII a développé un système de recherche documentaire nommé Mistral pour répondre aux besoins de clients issus de la recherche en notamment le CNEXO (devenu IFREMER).

Les premières versions étaient adaptées au contexte de traitements par lots et au coût très élevé des ressources en disques magnétiques. Leur exploitation demandaient la disponibilité d'environ 6 dérouleurs de bandes.

Utilisation du CII 10070

Les systèmes CII 10070 ont équipés des centres de calcul de la recherche française, et par exemple :

Voir aussi

Articles connexes

Liens interwikis

Voir l'ordinateur CII 10070 sur les wikis :

Références externes

La documentation relative aux machines SDS donne également des informations pertinentes pour le 10070 :

Notes

  1. Cet article a été initialisé à partir de la page correspondante de Wikipédia, et fait l'objet d'adaptations au contexte de ce wiki.
    CII 10070. (2011, janvier 5). Wikipédia, l'encyclopédie libre. Page consultée le 09:34, juin 12, 2011 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=CII_10070&oldid=60972301.
  2. C. Bétourné, J. Ferrié, C. Kaiser, S. Krakowiak, J. Mossière, Ésope : une étape de la recherche française en systèmes d’exploitation (1968-72)CHIR 2004, Rennes 2004 [1].
  3. Jean-Paul Rossiensky and Vincent Tixier. A Kernel Approach to System Programming : SAM. In J. T. Tou, editor, Software Engineering, volume 1, pages 205{224. Academic Press, New York, 1969.