Chat siamois
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Le Siamois est une race de chat originaire de Thaïlande, caractérisée par un physique de type oriental. Le Siamois est une race très populaire qui durant toute son histoire a connu bien des évolutions. L'origine de ce félin se perd dans la nuit profonde de l'Orient. C'est en 1884 que les premiers chats Siamois firent leur apparition en Angleterre.
Les Siamois avaient autrefois la queue en crochet, c’est-à-dire cassée, qu’on appelait le "nœud". Or, c’est aujourd’hui un défaut. Tout comme son strabisme, la queue du Siamois a fait couler beaucoup d’encre et suscité de nombreuses discussions. On distinguait il y a 70 ans le Royal à queue longue, mince, effilée, sans aucune sinuosité et l’Imperator à queue courte, tordue, ressemblant presque à un moignon. La discussion a duré des années… En 1936, les traits se sont affinés. Son strabisme et sa queue courte et cassée ont été supprimés. Le Royal, à queue longue, a triomphé de son frère l’Imperator.
Le Siamois est un chat au corps de type oriental, long et tubulaire. Son ossature est fine, sa musculature est ferme et souple. Sa tête longue et triangulaire porte deux très grandes oreilles larges à la base. Ses yeux en amande sont inclinés à l’oriental vers le nez. Leur couleur est bleu saphir. La robe est courte, bien couchée sur le corps et de texture fine et brillante. Toutes les couleurs sont admises. Les points (oreilles, nez, pattes et queue) sont plus foncés que le reste du corps.
Son origine
L’origine des Siamois se perd dans la nuit profonde de l’Orient. C’est en 1884 que les premiers chats Siamois firent leur apparition en Angleterre, rapportés de Bangkok par Owen Gould qui les offrit à sa sœur Mrs Weley.
En France, en 1885, deux spécimens furent donnés au Jardin des plantes par M. Pavie, diplomate, consul d’Angleterre à Bangkok. En 1893, un des fils du président Sadi Carnot rapporta d’Indochine un couple de Siamois que Mme Carnot offrit à la ménagerie du Muséum. Le premier club de race, le Siamese Cat Club fût crée en Angleterre en 1901.
Même si son origine orientale ne fait aucun doute, elle reste un mystère. C’est en 1885 que les premiers Siamois sont présentés à Londres en exposition. Le succès fut immédiat. Au début du 20ème siècle, la race conquière le continent américain.
Le Siamois est officiellement reconnu en Grande-Bretagne en 1936.
Son caractère
Plus que les autres chats de race, le Siamois se sert de sa voix. Ses miaulements, perçants et insistants, finissent par faire comprendre ce qu’il désire. Quand il veut quelque chose, il fait l’impossible pour l’obtenir.
Le chat Siamois a gardé quelque chose du petit félin de sa jungle natale. Même domestiqué, il reste un animal fier, indépendant, très joueur, ayant besoin de grand air et d’espace, d’arbres aussi, où il pourra grimper et aiguiser ses longues griffes acérées. Il ne souffre pas en appartement si l’on prend soin de lui offrir un arbre à chat, un bon griffoir et toutes sortes de petits jouets. Sinon gare à votre mobilier !
S’il n’est pas gâté, il s’en prendra aux fauteuils, à la tapisserie ou aux rideaux. Sa vivacité et son intelligence sont sans égale. Il n’est pas rare de trouver le Siamois perché sur la tringle des rideaux ou sur le haut d’un buffet. Malicieux, il attend d’être seul pour en descendre, gardant secret son moyen d’ascension.
Le Siamois adore ses maîtres, mais reste un peu méfiant envers les étrangers. Leur présence lui fait souvent quitter la pièce. Mais si ceux-ci lui témoignent de la sympathie, il s’apprivoise vite car il adore la compagnie. Très sensible, malgré son impassibilité, il a une excellente mémoire qui n’oublie ni les injustices, ni les vexations.
Le Siamois est un chat au tempérament bien affirmé et qui ne s’en laisse pas compter ! Cela ne l’empêche pas d’être très affectueux et d’afficher une fidélité indéfectible à ses maîtres. Il est très attaché à sa famille, au point d’en être un véritable pot de colle, possessif et envahissant. On peut même rajouter qu’il est exclusif et parfois extrêmement jaloux. Il peut aussi avoir mauvais caractère, mais il sait facilement se faire pardonner. Comment lui résister ? C’est un véritable hyperactif, toujours en mouvement et dont les moments de répit sont rares.
