Derek Jarman
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Derek Jarman est un réalisateur, scénariste, acteur, directeur de la photographie, monteur, peintre et écrivain {{{Nationalité}}}, né le {{{A pour date de naissance de personnalité du cinéma}}} et mort le {{{Date de décès}}}.
Sommaire
Biographie[1]
Né à Northwood dans le Middlesex, d'un père officier militaire et d'une mère d'origine juive, Derek Jarman étudie à partir de 1960 à King's College London, puis à la Slade School of Fine Art.
Il commence à travailler pour le cinéma en 1970 comme concepteur de production sur le film Les Diables de Ken Russell.
Derek Jarman s'affirme publiquement comme militant pour les droits des homosexuels. C'est en 1976 que sa réputation de réalisateur underground s'établit avec son film Sebastiane, vision homoérotique de la vie de saint Sébastien. Il publie Queerlife en 1984.
Il réalise également des clips vidéos pour des chanteurs et des groupes britanniques, comme Marianne Faithfull, Pet Shop Boys, Marc Almond, The Smiths ou Suede.
En 1986, son film Caravaggio reçoit un Ours d'argent pour sa conception visuelle lors de la Berlinale, et le prix spécial du jury au festival international du film d'Istanbul. Ce film révèle également l'actrice Tilda Swinton.
En 1986, il découvre qu'il est séropositif, et s'exprime publiquement au sujet du SIDA. Il s'installe dans une petite maison à Dungeness, sur la côte du Kent, près d'une centrale nucléaire. Il y crée un jardin singulier. Il publie des livres autobiographiques comme At Your Own Risk ou ses journaux intimes en 1992. La même année, son film Edward II reçoit le Teddy Award et le prix FIPRESCI à la Berlinale, et le Hitchcock d'or au festival du film britannique de Dinard.
Derek Jarman meurt des suites du SIDA en 1994 à Londres.
Œuvre
En tant que réalisateur
Longs-métrages
- Sebastiane, en 1976
- Jubilee, en 1977
- The Tempest, en 1979
- The Angelic Conversation, en 1985
- Caravaggio, en 1986
- The Last of England, en 1988
- War Requiem, en 1989
- The Garden, en 1990
- Edward II, en 1991
- Wittgenstein, en 1993
- Blue, en 1993
Courts-métrages
- Electric Fairy, en 1971
- « [A pour film réalisé » contient un caractère désigné « [ » dans un libellé de propriété, et a été classé conséquemment comme non valide., en 1971
- Garden of Luxor, en 1972
- Burning the Pyramids, en 1972
- Miss Gaby, en 1972
- A Journey to Avebury, en 1971
- Andrew Logan Kisses the Glitterati, en 1972
- Tarot (ou The Magician), en 1972
- Sulphur, en 1973
- Stolen Apples for Karen Blixen, en 1973
- Miss World, en 1973
- The Devils at the Elgin (ou Reworking the Devils), en 1974
- Fire Island, en 1974
- Duggie Fields, en 1974
- Ula's Fete (ou Ula's Chandelier), en 1975
- Picnic at Ray's, en 1975
- Sebastian Wrap, en 1975
- Sloane Square: A Room of One's Own, en 1976
- Gerald's Film, en 1976
- Art and the Pose, en 1976
- Houston Texas, en 1976
- Jordan's Dance, en 1977
- Every Woman for Herself and All for Art, en 1977
- The Pantheon, en 1978
- In the Shadow of the Sun, en 1974
- T.G.: Psychic Rally in Heaven, en 1981
- Jordan's Wedding, en 1981
- Pirate Tape (en collaboration avec William S. Burroughs), en 1982
- Waiting for Waiting for Godot, en 1982
- Pontormo and Punks at Santa Croce, en 1982
- B2 Tape/Film, en 1983
- Catalan, en 1984
- Imagining October, en 1984
- Aria, en 1987 (segment Depuis le jour, en 1987
En tant qu'écrivain
- Queerlife ou Dancing Ledge, chez Quartet en 1984
- At Your Own Risk, chez Hutchnison en 1992
- Modern Nature: The Journals of Derek Jarman, chez Arrow en 1992
- Blue, chez Overlook en 1994
- Chroma, chez Century en 1984
- Up in the Air, chez Vintage en 1996
- Kicking the Pricks, chez Overlook en 1998
- Smiling in Slow Motion, chez Vintage en 2001
- Derek's Jarman Garden, chez Thames & Hudson en 2003 (photographies de Howard Sooley)
- Wittgenstein, aux éditions de l’Éclat en 2005 (avec Terry Eagleton)
