La culture marocaine
Présentation
Le Maroc (en arabe: المغرب al-Maghrib, en berbère: ⵍⵎⴰⵖⵔⵉⴱ Lmɣrib) officiellement Royaume du Maroc est un pays arabe faisant partie de l'Afrique du Nord. Géographiquement, le Maroc est caractérisé par des zones montagneuse et désertique. Il est l'un des seuls pays (avec l'Espagne et la France) à comporter des rives sur la Mer Méditerranée d'un côté et l'océan Atlantique de l'autre. Le Maroc a une population de plus de 33 millions d'habitants et une superficie de 446 550 km². Sa capitale est Rabat, et la plus grande ville est Casablanca. Sa culture est arabe, berbère, africaine avec des influences européennes.
Les Marocains sont en majorité de culture arabe ou berbère et de confession musulmane. Le Maroc fait partie de l'Organisation des Nations unies, de la Ligue arabe, de l'Union du Maghreb arabe, de l'Organisation de la coopération islamique, du Groupe des 77 et de l'Union pour la Méditerranée.
Langue
A côté de l'arabe classique, la langue de l'éducation, de l'administration et des médias, la langue de tous les jours au Maroc est l'arabe dialectal, ainsi que le Tamazight(berbère), parlé dans le Rif, les Atlas et le Souss, et qui varie selon les régions. La plupart des Marocains parlent le français, beaucoup parlent l'espagnol et l'anglais.
Religion
L'Islam est la religion officielle du Maroc, mais la coexistence avec les autres religions est parfaite (la pratique des autres religions révélées est d'ailleurs garantie par la constitution). La journée est rythmée par cinq appels à la prière. C'est le muezzin qui les annonce du haut de son minaret. Pendant le mois du Ramadan, les Marocains jeûnent, cessent de boire et de fumer du lever au coucher du soleil. Evidemment, leur quotidien s'en trouve modifié. La plupart des administrations, services publics, monuments et magasins aménagent leurs horaires. Toutefois, les non-musulmans trouvent à manger dans certains restaurants, en particulier dans les hôtels. Les journées se traînent mais que les nuits sont belles !
Cuisine
La cuisine marocaine accommode avec raffinement légumes et fruits gorgés de soleil, épices rares et parfumées, délicats poissons et viandes savoureuses... La meilleure des cuisines orientales, réputée dans le monde entier, met vos papilles en fête. Voici les principaux plats marocains à goûter absolument. Brochettes : à l'entrée d'un souk, sur une place, au bord d'une route, on cuit sous vos yeux de délicieuses brochettes : un régal, économique et rapide. Couscous : c'est le traditionnel déjeuner familial du vendredi, mais vous en trouverez tous les jours au restaurant. Au cours de votre voyage, vous pourrez déguster mille couscous, car il varie selon les régions et la créativité de la cuisinière. Essayez de ne pas utiliser vos couverts pour le manger, mais plutôt vos doigts, à la marocaine. Méchoui : agneau rôti à la broche ou au four. La viande fond dans la bouche ! Pastilla : une fine pâte feuilletée farcie de pigeon et d'amandes : c'est le fameux sucré salé à la marocaine. Il existe des variantes au poisson, au poulet et même au lait pour le dessert. Plats du Ramadan : au coucher du soleil; on rompt le jeûne (f'tour) avec la riche et savoureuse harira, soupe à base de viande, lentilles, pois chiches, avec les beghrir, petites crêpes en nid d'abeille servies avec du beurre fondu et du miel, les shebbakia, gâteaux frits dans l'huile et enrobés de miel. Cette " légère " collation permet d'attendre le vrai dîner qui se déroule plus tard dans la nuit. Tajine : ce mot désigne à la fois le contenant (plat de terre cuite décoré au typique couvercle conique) et le contenu (ragoût de viande, de volaille, de poisson et de légumes cuit à l'étouffé). Goûtez, vous comprendrez pourquoi le tajine est le plat national marocain. Thé à la menthe : il désaltère, réchauffe, requinque, se boit le matin, après les repas, à n'importe quelle heure. Un plaisir qui ne se refuse jamais. La pâtisserie : gâteaux au miel, cornes de gazelles, feqqas aux amandes, aux raisins secs, ghoriba aux amandes, au sésame... Irrésistible !
Savoir-Vivre
Respecter les coutumes locales, c'est faire preuve d'une courtoisie élémentaire envers un pays accueillant. Pour éviter toutes situations embarrassantes et malentendus, conformez-vous aux usages. Voici quelques règles essentielles : Au Maroc, l'accès des mosquées et des lieux saints est interdit aux non-musulmans. Quelques exceptions : Mosquée Hassan II à Casablanca, Mausolée Mohamed V à Rabat, Mausolée Moulay Ismaïl à Meknès, Mausolée Moulay Ali Chérif à Rissani. Évitez les tenues provocantes. Acceptez le thé à la menthe, geste d'hospitalité. Si vous êtes invité à partager un repas familial, vous vous laverez symboliquement les mains à l'aiguière. Le repas commencera après que le maître de maison ait prononcé le " bismillah ", louange à Dieu. Mangez avec la main droite, goûtez à tout, mais ne vous croyez pas obligé de finir tout ce qu'il y a dans votre assiette, c'est en général impossible ! Évitez de boire, de manger et de fumer en public dans la journée pendant la période du Ramadan. Si vous avez envie de photographier une personne, n'omettez pas de lui demander son autorisation.
Jours fériés
La vie civile est régie par le calendrier grégorien. A la différence d'autres pays musulmans, le week-end se compose du samedi et du dimanche. Le vendredi n'est pas férié mais administrations et services publics allongent leur pause-déjeuner pour permettre aux fidèles de se rendre à la prière. La vie religieuse suit le calendrier musulman. Il débute le 16 juillet 622, jour où le prophète Mohamed quitta La Mecque pour s'établir à Médine où il avait beaucoup plus d'adeptes. L'année hégirienne, année lunaire, se compose de 12 mois, mais elle est plus courte que l'année solaire. Le mois du Ramadan et les grandes fêtes religieuses varient par rapport au calendrier grégorien. Pour en obtenir les dates, renseignez-vous auprès de l'Office National Marocain du Tourisme.
Fêtes nationales
- 1er janvier : jour de l'An - 11 janvier : manifeste de l'Indépendance - 1er mai : fête du Travail - 30 juillet : fête du Trône - 14 août : allégeance de l'oued Eddahab - 20 août : anniversaire de la révolution du Roi et du Peuple - 21 août : fête de la Jeunesse - 6 novembre : anniversaire de la Marche Verte - 18 novembre : fête de l'Indépendance
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Fêtes religieuses
Ce sont des jours fériés dans tout le Maroc. - L'Aid El -Fitr (ou Aïd el-Seghir: la petite fête) marque la fin du mois de Ramadan. - L'Aïd el-Adha (ou Aïd el-kebir: la grande fête) commémore le sacrifice d'Abraham. C'est la fête du mouton - Premier Moharrem, le premier jour de l'hégire, l'an musulman. - Le Mouloud célèbre la naissance du Prophète. Le mariage est le symbole de la pérennité de la communauté et le fondement de base de la cellule familiale. Le mariage au Maroc est célébré suivant un cérémonial puisant ses sources dans des traditions ancestrales. Si la célébration de cet événement reste, dans ses grandes lignes, plus ou moins identique dans les différentes régions du Royaume, certaines traditions locales inspirées et générées par des pratiques ancestrales enrichissent le rituel du mariage et lui confèrent un cachet distinctif d'une localité à l'autre. En effet, l'organisation du mariage au Maroc varie en fonction des régions et met en relief la diversité culturelle qui se manifeste, notamment, par différents rituels (Costumes, rites, musique, traditions culinaires etc...)
Ces particularités locales et cette authenticité sont conservées et perpétuées de génération en génération. Elles sont les vertus cardinales de la diversité culturelle marocaine. C'est dans le cérémonial du mariage que celle-ci trouve son expression la plus marquante.
Cependant, la cérémonie du mariage a connu, dans certaines parties du Maroc, des changements découlant de la vie citadine et de l'adoption d'un mode de vie moderne.
D'un point de vue juridique, le mariage est consacré par la conclusion d'un "acte adoulaire" établi par des "Adouls" qui font office de notaires, en présence de témoins. Il équivaut à un acte de mariage et constitue le contrat fondateur de la famille.
Chronologie des rituels
Le Hammam
Bain purificateur pris en grande pompe par la fiancée au bain maure, en compagnie des femmes qui lui sont proches. Une cérémonie où le pudique se mêle aux bonnes senteurs et où la flamme des cierges, allumés pour l'occasion dans les salles obscures du bain, est censée éclairer le chemin du bonheur. Ce rituel donne lieu à diverses pratiques et offrandes chargées de symboles.
Le Henné
Le henné est appliqué durant les fêtes et les mariages par la "hannaya", femme préposée à l'art du henné. Les vertus bienfaitrices du henné sont censées protéger contre les maladies et garantir la réussite et la prospérité. La cérémonie du Henné ou "Henna" se déroule la veille du grand jour, en présence des femmes des deux familles et des amies. La mariée est voilée et vêtue d'un caftan vert et la "hanaya", s'ingénie à dessiner sur ses mains et ses pieds des motifs attrayants. Cette cérémonie symbolise l'acheminement vers le statut d'épouse.
L'offrande (H'dia)
La coutume de la h'dia existe dans toutes les classes sociales. Les cadeaux offerts en cette occasion à la mariée par son époux sont fonction de la situation sociale et varient selon les régions. Mais généralement les présents sont hautement symboliques, tels le sucre, symbole d'une vie heureuse, le lait, symbole de la clarté et de la pureté, les dattes, le henné, les bougies, les fleurs, etc...
La Berza
La " berza " qui a lieu le jour de la grande cérémonie est l'occasion de présenter la mariée aux convives. Parée d'une tenue traditionnelle d'apparat, la mariée est installée de façon à être vue et admirée par toute l'assistance, dans une ambiance de fête riche en sons et en couleurs.
Au Maroc, plus que partout ailleurs, le mariage est perçu, sur le double plan social et religieux, comme un acte d'une grande importance. Il est préparé minutieusement comme un événement familial d'envergure, célébré joyeusement comme une grande fête, à laquelle s'associent outre les familles des deux époux ainsi unis, au destin scellé, leurs proches, leurs amis et leurs voisins.
Valable pour les villes et les grands villages, cette perception ne l'est pas tout a fait quand il s'agit de la campagne, ou cette fête prend une toute autre allure, puisqu'elle mobilise de manière spontanée, un douar tout entier. La fête se poursuit plusieurs jours durant, dans un élan de solidarité qui donne toute la mesure de l'esprit communautaire toujours plus vivace en zone rurale qu'en milieu urbain, en raison de la nature même de la vie dans la campagne.
Si donc la fête est globalement la même dans l'ensemble du royaume, les rites de sa célébration varient d'une région à l'autre, au regard des traditions locales, le but étant, selon les cas, d'insister, de conforter ou de conférer encore plus d'éclat à tel ou tel aspect de la fête. Fondamentalement, le canevas est le même au nord du Maroc comme à son extrême sud, à l'est comme à l'ouest. C'est la broderie qui y figure qui offre à l'observateur, la touche de chaque région, et son cachet propre. Tout se passe en effet, comme si chaque région du pays, tenant à exhiber fièrement son apport particulier, à mettre en valeur le talent et le doigté de ses hommes et de ses femmes, à faire valoir le soin par lequel ils entourent cette grande cérémonie, ainsi que le respect quasi-religieux des règles régissant son déroulement.
Chaque région souhaite, par son ancrage local, frapper de son sceau, cette broderie nationale, qui se trouve être en fin de compte, une oeuvre commune. Chaque région s'ingénie à faire briller de mille feux, ses signaux distinctifs mais très indicatifs de la diversité de notre culture dans la cohésion, de nos contrastes dans l'harmonie, de notre pluralité dans l'unicité, et de notre particularisme dans la globalité.
Culture pour tous
Au Maroc, aller au musée est une manière de découvrir notre histoire, nos origines. Chaque région s’enorgueillit de ses particularités. Les tissus brodés, la céramique, les bijoux, les sculptures sur bois et les objets en cuir sont les fleurons de notre artisanat. Découvrez aussi des musées consacrés à l’art contemporain, comme celui de Tanger installé dans l’ancien consulat britannique, ou encore à la céramique à Safi, dont le musée national est installé dans une ancienne citadelle érigée par les Portugais.
Sources/Auteurs
Source: La culture marocaine sur le site LeguideduMaroc.com :Site touristique