imported>David Christophe |
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− | ===Jeff Wall en petite forme===
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− | [[Fichier:jeff wall oeuvre.jpg]]
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− | Jeff Wall en petit format ? Etonnant. Le photographe canadien a bâti sa renommée sur ses images immenses et spectaculaires : des « images-tableaux » très composées,
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− | traversées à la fois par les références picturales et les allusions à la société contemporaine. Ses « lightboxes » inventées dans les années 1970, caissons lumineux
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− | adaptés aux vastes cimaises des galeries d’art contemporain, ont fini par devenir sa signature – même s’il est depuis longtemps passé à d’autres techniques.
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− | Prenant le contre-pied des attentes, la Fondation Henri Cartier-Bresson a tiré parti de ses salles aux dimensions modestes, et accueille la première exposition consacrée
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− | à Jeff Wall en France depuis vingt ans. Elle rassemble uniquement des petits formats réalisés des années 1970 à nos jours. Des images inédites pour beaucoup – c’est l’intérêt
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− | – et qui n’ont d’autre rapport entre elles que leur taille – c’est le problème. « Je n’ai jamais voulu en faire une série, explique l’artiste. Elles ont été regroupées pour
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− | l’exposition. Ça m’intéressait de voir si elles avaient une sorte d’identité commune. » Et ? « Je ne pense pas que ce soit le cas », conclut-il.
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− | Assemblage décousu
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− | Mises en scène, instantanés, photomontage, photos prises au téléphone portable : cette réunion d’œuvres si diverses donne une exposition déconcertante. Ceux qui attendent
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− | la séduction que les grands formats colorés de Jeff Wall opèrent d’habitude en seront pour leurs frais. Il faut ici passer sans transition d’un univers à l’autre. Cet assemblage
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− | décousu démontre une chose : l’extraordinaire palette d’un artiste trop souvent réduit à ses photos composées et scénographiées comme des longs-métrages de cinéma. Jeff Wall sait
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− | tout faire, n’a peur de rien, et le prouve.
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− | La première salle, la plus cohérente, réunit des « lightboxes », pour la plupart saisies dans la banalité et le quotidien de l’artiste. Plusieurs vues de son atelier sont ainsi
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− | transformées en tableaux complexes par la magie de la composition – le coin d’un évier qui fait comme un Mondrian, un trou qui semble cacher un fantôme. « C’est un peu l’histoire
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− | de ma journée, avec ses accidents, dit-il. On peut faire une photo à partir de rien. » Certains de ces « accidents » semblent d’une simplicité confondante, comme ce chiffon sale
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− | qui émerge d’une machine à laver, mi-net, mi-flou, selon une forme indéfinissable. En réalité, Jeff Wall a refait le geste près de six cents fois. « C’est du reportage, mais du
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− | reportage sur rien. Et aussi de la mise en scène », s’amuse l’artiste, qui passe son temps à jouer avec le vrai, le vraisemblable et le possible.
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− | En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2015/12/04/jeff-wall_4824753_3246.html#vTL7ClrhEpP3RQaf.99
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