Le renard (InfoNum2 2015-2016) : Différence entre versions

De Wicri Incubateur
imported>Manon Benabent
imported>Manon Benabent
Ligne 70 : Ligne 70 :
  
 
"Le renard", texte repris de [http://ecologie.nature.free.fr/pages/mammiferes/renard.htm site web]
 
"Le renard", texte repris de [http://ecologie.nature.free.fr/pages/mammiferes/renard.htm site web]
 +
 +
{{#ask: [[A pour réalisateur:: Derek Jarman]]|format=}}
  
 
[[Catégorie: InfoNum2 2015-2016]]
 
[[Catégorie: InfoNum2 2015-2016]]

Version du 7 décembre 2015 à 10:48

Ce tableau de Albert Anker illustre une activité à caractère pédagogique sur une page Espace dédié à un travail pédagogique
IUT Charlemagne - InfoNum2 2015-2016


Renard en quête de nourriture.jpg

Le renard est un animal qui pèse de six à sept kilos. Il mesure 65 cm et sa queue peut être aussi longue que son corps. Il a un museau pointu et long, de larges oreilles bien dressées, ses pattes avant ont cinq griffes et les pattes arrières en ont quatre. La fourrure du renard est d'un brun roux et son ventre est blanc ainsi que le bout de sa queue. Sa fourrure s'épaissit en vue de la saison froide.


Biologie

Le pelage du Renard est généralement brun-roux, mais variant du beige au brun et au roux vif. Les oreilles sont pointues, dressées, noires en arrière. La queue est longue et touffue (elle est généralement plus ou moins blanche au bout). Les lèvres sont blanches. De nombreux sujets ont une bande noire ou brune entre l’œil et le coin de la gueule. La gorge est souvent blanche, grise chez certains sujets qui ont aussi le ventre noir (Renards charbonniers). Dans ce cas, certains ont une étoile blanche sur la poitrine. En saison de reproduction, on observe une nuance rosée sur la face inférieure des femelles. l'extrémité des membres est noire (rarement tachetée de blanc). Les oreilles sont plus longues que celles du Renard polaire. Le Loup et le Chacal commun sont plus grands, plus hauts sur pattes et ont une queue relativement plus courte. Il existe plusieurs types de coloration : les Renards dits « argentes » (noirs), qui vivent dans le nord, sont parfois signalés plus au sud comme les sujets blancs (albinos partiels) qui ressemblent quelque peu à la phase blanche du Renard polaire. Il arrive que certains Renards roux n’aient pas de poils de jarre et leur pelage paraît très laineux. Éclairés par une lampe électrique, les yeux paraissent bleus ou blancs, ou rougeâtres selon certains angles. Au printemps, la mue rend parfois le pelage bigarré. Les nouveaux poils apparaissent d’abord en bas des pattes puis gagnent le haut du corps, les flancs en juillet, le dos et la queue à la fin d’août. Au début de l’hiver, le pelage s’épaissit encore.

Indices de présences

Le terrier : il peut être nettoyé en hiver et dans ce cas, on voit des déblais récents et la vieille litière salie par l’urine et les crottes répand une forte odeur. On trouve des débris d’aliments (plumes, pattes de lapins, musaraignes, taupes) près des terriers qui servent à la reproduction et quand des renardeaux sont présents, l’odeur de la nourriture pourrissante est perceptible, il y a aussi des mouches, on entend parfois les gémissements aigus et rythmés des jeunes.

les empreintes : on peut les observer sur les coulées empruntées au bord des champs et des fossés, sous les clôtures et les amas d’ordures proches des terriers. Elles sont plus ovales que celles de la plupart des chiens, mais ressemblent à celles de certains chiens de berger. Elles mesurent environ 4 à 5 cm de long et 4,5 cm de large (les postérieures sont un peu plus petites que les antérieures). Le pas laisse des empreintes espacées d’environ 30 cm. Sur les empreintes des doigts, on peut voir les marques des griffes qui sont moins nettes que chez le Blaireau. Les empreintes des chiens domestiques sont plus arrondies chez le Renard. Les 2 griffes centrales sont plus proches et sur la boue molle, les poils existant entre les pelotes plantaires laissent des rayures. Dans la neige, la voie d’un Renard qui trotte est une piste régulière, la patte postérieure s’appuyant dans l’empreinte de la patte antérieure. Si la neige est épaisse, le Renard peut s’appuyer plusieurs fois dans les mêmes empreintes, ce qui lui permet d’économiser de l’énergie. Les fils de fer barbelés et les ronces retiennent parfois des poils là où le Renard est passé (la bourre est crépue et les poils de jarre ont des bandes noires, rousses et blanches). Dans la boue ou les hautes herbes, les pistes sont plus étroites que celles (très semblables par ailleurs) du Blaireau.

Laissées (crottes) : Elles sont souvent déposées sur une taupinière, une pierre, une touffe d’herbes, une souche d'arbre et au croisement de pistes. Elles ressemblent parfois à celles du chien domestique, mais sont généralement plus foncées, ont une odeur différente et sont plus denses (elles contiennent des poils, plumes, en été des fragments d’élytres de Coléoptères et des pépins de fruits.) Elles peuvent aussi renfermer de la terre qui provient des lombrics, comme celles du Blaireau, mais elles sont moins molles et ne sont pas déposées dans des trous. Une de leurs extrémités est souvent spiralée et pointue.

Reliefs de repas : il arrive que le Renard cache mal ses proies dont une partie reste visible à la surface du sol. Des restes de repas caractéristiques  : axe des plumes coupé (les rapaces arrachent les plumes qui restent entières), tète des poulets parfois cachée à l’écart du corps, peau parfois retroussée comme un gant sur les pattes (lapin par exemple), peau des hérissons intacte, les entrailles ayant été dévorées (même chose chez le Blaireau). Accusé de tuer des agneaux, mais souvent sans preuve quand il en tue un, les marques de ses dents sont visibles sur les épaules et les vertèbres cervicales sont écrasées les blessures dues aux canines supérieures sont distantes d’environ 3 cm, celle des canines inférieures de 2,6 cm (des ecchymoses montrent que l’animal a été tué et que le Renard n’a pas mangé une charogne).

Mensurations

La longueur du corps varie entre 90 cm et 1,20 m. La queue du renard souvent longue est touffue est de 30 à 45 cm. Le poids moyen du mâle est de 7 kg, celui de la femelle de 6 kg. C’est donc un animal de taille assez modeste, même si son épaisse fourrure d’hiver lui donne parfois une allure plus imposante.

Le Renard possède 42 dents.

Habitat

Le Renard s’adapte à des milieux très variés : campagne cultivée, broussailles, bois, parcs, côtes, landes, en plaine et en montagne (jusqu’à 2 500 m), dunes, faubourgs des villes où il y a des jardins et même au centre des agglomérations, Les grandes plantations de résineux sont fréquentées tant que la végétation herbacée subsiste, après quoi elles servent surtout de retraite. Il s'abrite dans un terrier qu’il creuse lui même ou qu’il emprunte aux lapins ou aux Blaireaux et qu’il modifie (cohabite parfois avec ces deux espèces). Le terrier se trouve généralement dans un talus (l'abri peut aussi se trouver dans une crevasse de rocher, sous une grosse canalisation, etc.). Le terrier a souvent plusieurs entées (2 à 4). Il n’est occupé de façon régulière que par la femelle qui a des petits, bien qu’elle puisse les mettre au monde à l’air libre dans les broussailles. Les traces de forage (déblais) ne prouvent pas qu’un terrier soit réellement occupé. Dans la journée, le Renard s'abrite dans un éboulis, un tas de bois, sous des racines, dans un fossé où il se repose. Dans le terrier, la pièce où les jeunes naissent est tapissée de poils de la renarde.

La surface de son habitat varie entre 20 et 40 ha dans les villes et jusqu'à 4 000 ha en montagne. Le plus souvent, la zone se situe entre 200 et 600 ha dans la campagne cultivée. En Lorraine, la surface moyenne est de 300 à 400 ha. La surface parcourue dépend de l’abondance des proies, des emplacements disponibles pour le terrier et de la structure du paysage. Les jeunes âgés de 6 mois à 1 an se dispersent ente octobre et janvier inclus et peuvent aller à 250 km (plus souvent entre 5 et 10km). Les males se déplacent plus que les femelles. Le pourcentage de sujets des deux sexes qui se dispersent varie selon le milieu. Presque tous les mâles se dispersent pour les femelles. La densité des population est variable. Dans la campagne cultivée, environ une famille de Renard au kilomètre carré, mais on peut trouver cinq familles sur la même surface (peut-être 20 adultes), près des villes et une seule (peut-être deux adultes) sur 40 km2 sur des plateaux pauvres en ressources.

Régime alimentaire

Renard qui a faim.jpg

Le régime alimentaire du Renard est très varié : Rongeurs, Lagomorphes, oiseaux, insectes (surtout Coléoptères), œufs, lombrics (pris à la surface du sol par les nuits chaudes et humides). Il mange peu de musaraignes et de taupes, mais tue le Hérisson. Il exploite les dépôts d’ordures, tas de compost, mangeoires pour oiseaux, etc. En été et en automne, il consomme les fruits tombés (pommes, prunes, etc.) et les baies (surtout des mûres). La ration quotidienne moyenne est environ de 500 g (120 kca). Il n'est pas rare que le Renard cache les surplus de nourriture. Il est capable de profiter d’aliments variés et nouveaux.

Reproduction

Les mâles s’accouplent de décembre à février quand leurs testicules augmentent six fois de volume (l’œstrus des femelles dure trois semaines, la vulve est alors enflée, rose, humide, la fécondation n'est possible que durant 3 jours). Le « verrouillage » qui suit la copulation dure jusqu’à 90 minutes. Les naissances ont lieu de mars à mai. La maturité sexuelle est effective à 10 mois. La durée de la gestation est de 52 à 53 jours. Chaque portée compte 4 ou 5 petits. L’abondance de la nourriture influe sur l’importance de la portée et l’absence - ou non - de reproduction. Il n'y a qu'une portée annuelle. La femelle possède 8 tétines (parfois 7, 9 ou 10). Le sex-ratio à la naissance est de 1/1, mais il semble qu’il y ait davantage de mâles à la naissance chez les populations qui ont une forte densité.

Les jeunes pèse 100 g à la naissance. Ils possèdent une fourrure brun foncé velouté (bout de la queue blanc chez les sujets qui l’auront à l’âge adulte). La face devient rousse à 4 semaines quand le museau s’allonge, les oreilles grandissent vite (et apparaissent en premier à la sortie du terrier). La denture de lait est complète entre 7 et 8 semaines. Après 6 mois, ne peut plus guère être distingué de l’adulte. Aveugles et sourds à la naissance, les petits ont besoin de la chaleur maternelle durant les 2 ou 3 premières semaines. Les yeux s’ouvrent entre 11 et 14 jours et sont bleus jusqu’à 1 mois, puis deviennent bruns à couleur ambre et à pupille verticale. Le sevrage a lieu vers 6 semaines (à 12 semaines au maximum). Les petits mangent de la viande dès l’âge de 4 semaines environ. Les femelles qui se reproduisent ont des tétines plus grandes que les sujets stériles. Les jeunes prennent 50 g par jour entre 4 et 10 semaines. Les deux parents s’en occupent (ce n’est pas général), le mâle apportant les aliments à l’entrée du terrier où la femelle reste 2 à 5 jours après la mise-bas. Après le sevrage, les adultes apportent de la nourriture aux jeunes y compris celle qu’ils ont stockée au préalable près du terrier (rôle du mâle variable également à ce stade).

Peu à peu, la femelle reste davantage au-dehors pour échapper aux sollicitations des jeunes au terrier. Le mâle joue avec eux et les lèche. Les jeunes restent avec leur mère jusqu’à l’automne. Dans un groupe, seule une femelle (parfois 2) se reproduit même s’il y en a plusieurs (jusqu’à 5). Si 2 renardes ont des petits, elles partagent un terrier. Celles qui ne se reproduisent pas peuvent nourrir, lécher et s’occuper des jeunes et les adopter s’ils deviennent orphelins (ce sont celles qui se trouvent au bas de la hiérarchie). Il semble que dans les populations urbaines où la mortalité est importante à cause du trafic routier, cette limitation sociale de la reproduction soit moins forte.

Longévité

L'age maximum connu en liberté est de 9 ans. La mortalité varie mais peut atteindre 80 % la 1ère année. Chez certaines populations où la mortalité est forte, près de 50 % des sujets peuvent avoir moins d’un an et peu dépassent 3 ans. Si la mortalité est faible, il y a 15 % de sujets de 1 an et 60% de 5 ans et plus. Pendant l’épidémie de rage, vers 1970 et 1980. des centaines de milliers de Renards étaient touchés par la maladie chaque année et ils représentaient probablement moins de 10 % des animaux qui en mouraient. Les sujets qui s’éloignent de leur lieu de naissance ont une espérance de vie inférieure à celle de ceux qui y restent (les petits mâles et les femelles des grosses portées sont les plus enclins à s’éloigner).

Sociabilité

Les groupements de Renard sont variables. Les couples sont provisoires. On trouve des groupes de femelles et d’un mâle : ces femelles sont probablement apparentées. Celles qui ne se reproduisent pas peuvent servir d’aides en gardant les jeunes, les nourrissant et en jouant avec eux. Entre elles s’établit une hiérarchie, les dominantes pouvant être les seules à se reproduire. Dans certaines populations, environ 20 % des femelles présentent un avortement tardif (et non pas une absence de fécondation), ce qui est peut-être un moyen, pour celles qui sont dominées, de garder jusqu’au dernier moment une chance de se reproduire avec succès. Lorsque plusieurs femelles d’un groupe mettent bas simultanément, elles peuvent réunir leurs petits et les allaiter collectivement.

On a distingué au moins 28 émissions vocales, différentes glapissements typiques (plusieurs sujets peuvent donner de la voix simultanément), cris aigus, attribués aux femelles mais que les mâles lâchent aussi parfois (ces cris sont très fréquents pendant le rut, soit en janvier-février). On parvient à distinguer certains Renards à leur voix. On distingue aussi des cliquètements manifestant l’agressivité, des gémissements traduisant la soumission. Les adultes avertissent les jeunes de l’approche d’un danger en lançant un aboiement brusque et monosyllabique. La position des oreilles, de la queue, du corps et diverses expressions indiquent l’humeur de l’animal. La soumission extrême se manifeste par les oreilles rabattue, la gueule ouverte, les lèvres rétractées mais non plissées. L'agressivité est caractérisée par les oreilles abaissées latéralement, la gueule largement ouverte. Le salut d’un dominé se reconnaît à la queue agitée de gauche à droite. Les disputes se font dos voûté, arrière-train tourné vers l’agresseur qui arrive (bourrade). Si la bagarre est sérieuse, les adversaires se dressent sur leurs pattes postérieures et se poussent mutuellement aux épaules avec les pattes antérieures, la gueule ouverte.

Les marquages odorant s'effectuent avec l'urine et les crottes déposées de façon visible dans le territoire, mais surtout dans les lieux fréquentés et notamment le long des chemins. les mâles et les femelles lèvent la patte, mais le marquage avec l’urine est parfois le fait des seules femelles dominantes. Les femelles dominées et les jeunes des deux sexes s’accroupissent pour uriner. Sur la neige, les traces d’urine des mâles se trouvent en avant des empreintes postérieures, celles des femelles en arrière. Projette parfois son urine sur d’autres membres du groupe (surtout mâles sur les femelles). Sécrétion des glandes anales (orifices pairs visibles de chaque côté de l’anus) rejetée par le Renard inquiet, parfois sur les crottes. La glande supra caudale (violette) est entourée de poils foncés, disposés en ellipse (il y a des soies jaunâtres et la peau est grasse en dessous) sur la partie supérieure de la queue, à 7 ou 10 cm de sa racine. Chez les mâles, cette glande (dont la sécrétion passe, à tort, pour avoir une odeur de violette) est plus active à la saison de reproduction, l’odeur de cette sécrétion est dispersée quand le Renard agite la queue pour saluer un congénère. D’autres glandes (sur les lèvres et à l’angle de la mâchoire) sont parfois frottées — avec la salive — contre la végétation. Il y a, enfin, des glandes odoriférantes entre les coussinets des pattes. Comportement

Le Renard est le carnivore le plus abondant et le plus largement répandu dans le monde (hémisphère nord de l’arctique à la zone subtropicale introduit en Australie). En Europe, il reste le principal vecteur de ta rage mais n'est pas le seul. Le gazage et le tir, longtemps employés pour réduire les effectifs du Renard et empêcher l’extension de la maladie, n’ont eu aucune efficacité et seul l’emploi d’un vaccin oral inclus dans des appâts largués par hélicoptère a réellement eu des effets en Allemagne, en France et en Suisse. La gale peut tuer le Renard qui, en se grattant, perd de la fourrure et peut mourir de froid. Sensible aux pesticides de 1959 à 1961 il y a eu une forte mortalité en Angleterre, car les Renards avaient absorbé des grains enrobés de pesticides (effet d’accumulation). En général, il trotte à 6 à 13 km/h mais peut foncer à 60 km/h sur de brèves distances. Le Renard a l’habitude de tuer plus qu’il ne lui en faut quand il pénètre dans un poulailler ou un élevage de faisans ou quand les oiseaux ne peuvent fuir . Ce comportement, souvent jugé selon des critères moraux (le Renard serait méchant, cruel, etc.) s’explique probablement par celui des victimes qui ne fuient pas (situation rare dans la nature). C’est pourquoi le Renard n’aurait pas une réaction adéquate. Si quelques proies sont tuées en trop, le Renard les cache et se souvient fort bien de l’emplacement où il les a mises, il s’agit là d’une adaptation à l’irrégularité des ressources alimentaires. Les études menées récemment pour comprendre la « nocivité » du Renard ont montré que ses dégâts dans les élevages (notamment sur les agneaux) et en ville (où de nombreuses personnes trouvent sa présence intéressante et où les chats domestiques ne sont guère menacés) sont faibles, mais qu’il peut concurrencer sérieusement les chasseurs qui élèvent et lâchent des oiseaux gibier (une des raisons pour lesquelles l'animal est classé nuisible).

"Le renard", texte repris de site web

A Journey to Avebury (film, 1971), Andrew Logan Kisses the Glitterati (film, 1971), Aria - Depuis le jour (film, 1987), Art and the Pose (film, 1976), B2 Tape/Film (film, 1983), Burning the Pyramids (film, 1972), Caravaggio (film, 1986), Catalan (film, 1984), Duggie Fields (film, 1974), Edward II (film, 1992), Electric Fairy (film, 1971), Every Woman for Herself and All for Art (film, 1977), Fire Island (film, 1974), Garden of Luxor (film, 1972), Gerald's Film (film, 1976), Houston Texas (film, 1976), Imagining October (film, 1984), In the Shadow of the Sun (film, 1974), Jordan's Dance (film, 1977), Jordan's Wedding (film, 1981), Miss Gaby (film, 1972), Miss World (film, 1973), Picnic at Ray's (film, 1975), Pirate Tape (film, 1982), Pontormo and Punks at Santa Croce (film, 1982), Sebastian Wrap (film, 1975), Sloane Square: A Room of One's Own (film, 1976), Stolen Apples for Karen Blixen (film, 1973), Studio Bankside (film, 1971), Sulphur (film, 1973), T.G.: Psychic Rally in Heaven (film, 1981), Tarot (film, 1972), The Devils at the Elgin (film, 1974), The Pantheon (film, 1978), Ula's Fete (film, 1975), Waiting for Waiting for Godot (film, 1982)