Premier dialogue constructif autour du projet de nouveau skatepark (InfoNum2 2020-2021) : Différence entre versions

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Version du 16 novembre 2020 à 17:39

Ce tableau de Albert Anker illustre une activité à caractère pédagogique sur une page Espace dédié à un travail pédagogique
IUT Charlemagne - InfoNum2 2020-2021



Le nouveau skateparc

Une rencontre a eu lieu, jeudi soir, entre l’adjoint aux sports de Mulhouse et la communauté qui s’est mobilisée pour un skatepark digne de ce nom. La pétition lancée en ce sens a déjà recueilli plus de 850 signatures.

Scène rare, jeudi en début de soirée, devant la mairie de Mulhouse. Cinquante à soixante jeunes « citoyens à roulettes », munis de leur skate ou de leur BMX, en patinette ou patins à roulettes, réalisent quelques figures devant l’adjoint au maire délégué à la politique sportive, Christophe Steger. Rare, alors que la scène peut paraître banale, pour une ville qui se targue d’être l’une des plus jeunes de France ? C’est que ces citoyens -là pratiquent leur discipline dans d’autres « spots » mulhousiens – à la gare, notamment –, voire dans d’autres villes. Et évitent surtout le skatepark de l’Illberg, jugé « obsolète, trop dangereux et inadapté ».

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Les demandes à la mairie et la pétition

C’est d’ailleurs pour cela qu’ils sont réunis devant la mairie. Pour demander « une réinvention du skatepark par ses pratiquants et pour tout le monde », rappellent Isidore Collin et Félix Jeanniard, à l’initiative d’une pétition qui a déjà recueilli, vendredi matin, plus de 850 signatures. Pétition dont Christophe Steger a pris connaissance. L’adjoint s’est proposé de recevoir les deux garçons, de les écouter et d’avancer quelques propositions, soumises aux résultats du deuxième tour des municipales, le 28 juin.

S’exprimant « pour l’ensemble de la communauté », Isidore et Félix ont rappelé que si le skatepark actuel est « bien placé géographiquement, au cœur de la plaine sportive, proche du tram et de la piste cyclable », la structure en elle-même n’est plus adaptée. « Aujourd’hui, c’est dommage de prendre la voiture ou le bus pour aller faire du skate dans d’autres villes alors qu’on pourrait avoir quelque chose d’adapté sur place, susceptible d’attirer des pratiquants de Bâle ou de Belfort. »

Les pistes avancées par Christophe Steger ont été les suivantes. Intégrer, à travers le projet urbain Mulhouse Diagonales, des structures, le long de l’Ill, adaptées à la fois à la pratique du skate, du parkour et au street workout. Imaginer un aménagement à proximité de la gare, le long de la voie sud. Amorcer le projet d’académie des sports urbains, projet défendu par l’association Banc Public mais qui n’a que peu à voir avec un nouveau skatepark. Et surtout « consulter les pratiquants au quotidien » – tout en y associant des artistes ? – afin de répondre à leurs besoins, une mesure « plus que nécessaire », pour l’adjoint aux sports.

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En retour, Isidore, adepte de la longboard depuis six ans, lui a laissé plusieurs documents après avoir contacté des fabricants, dont une liste de skatepark réalisés dans d’autres villes « qui pourraient correspondre à nos attentes ». Reste l’épineuse question du financement : pour un skatepark à la fois beau et durable, « on approche du million d’euros ». Les deux garçons ont en tout cas le sentiment d’avoir été « écoutés » et que les choses vont « dans le bon sens ». De belles paroles, de la volonté… Place aux actes !

Source

Ce texte a été choisi par Yoan Rich.