Henri de Toulouse Lautrec : Différence entre versions

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Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa, né le '''24 novembre 1864''' à [[Albi]] et mort le '''9 septembre 1901''' au château Malromé, est un peintre et lithographe français de la fin du XIXe siècle.
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Henri de Toulouse-Lautrec nacquit dans l'une des plus vieilles familles de France, descendant en effet en droite ligne des comtes de Toulouse, qui furent jusqu'au XIIIe siècle parmi les plus puissants féodaux du royaume. Cependant, cette branche cadette, malgré son nom illustre, ne vécut que comme une famille aisée de la noblesse de province.
  
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Au XIXe siècle, les mariages dans la [[noblesse]] se faisaient couramment entre cousins afin d'éviter la division des patrimoines et l'amoindrissement de la fortune. Ce fut le cas des parents d'Henri, Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa et Adèle Tapié de Celeyran, qui étaient cousins au premier degré. Ils eurent deux garçons dont Henri était l'aîné ; quatre ans plus tard naquit son frère Richard-Constantin, qui mourut un an après.
 
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L'incompatibilité d'humeur entre les deux époux entraîna leur séparation et Henri resta sous la garde de sa mère.
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Henri de Toulouse-Lautrec eut une enfance heureuse jusqu'au moment où débuta en '''1874''' une maladie qui affectait le développement des os, la [[pycnodysostose]]. Ses os étaient fragiles et, entre '''mai 1878 et août 1879''', il souffrit d'une fracture au fémur à chaque jambe, qui l'empêcha de grandir au-delà d'une taille de 1,52 m. On essaya de le guérir au moyen de décharges électriques et en lui plaçant à chaque pied une grande quantité de plomb.
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Son tronc était d'une taille normale, mais ses jambes étaient trop courtes. Il avait des lèvres et un nez épais. Il avait un cheveu sur la langue, ce qui le faisait zézayer en parlant. Il en jouait, faisait le provocateur dans les salons. Il se fit photographier nu sur la plage de Trouville-sur-Mer, en enfant de chœur barbu, ou avec le boa de Jane Avril (dit ''Mélinite''), tout en étant très conscient du malaise que suscitait son exhibitionnisme.
  
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==Biographie==
 
  
Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa, né le 24 novembre 1864 à [[A pour lieu de de naissance :: Albi]] et mort le 9 septembre 1901 au château Malromé, est un peintre et lithographe français de la fin du XIXe siècle.
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En '''juillet 1881''', Henri échoua au baccalauréat à Paris, mais fut reçu à Toulouse à la session d'octobre. C'est alors qu'il décida de devenir [[Arts pratiqués par Toulouse Lautrec::artiste|artiste]]. Soutenu par son oncle Charles et René Princeteau, ami de son père et peintre animalier, il finit par convaincre sa mère. De retour à Paris, il rendit visite à René Princeteau, dans son atelier au 233, de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.
  
Fils du comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa (1838-1913) et d'Adèle Tapié de Celeyran (1841-1930), il grandit entre Albi, le château du Bosc (demeure de ses grands-parents) et le château de Celeyran.
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Incapable de participer aux activités qu’un corps normal aurait permises, Toulouse-Lautrec vécut pour son art. Il devint un peintre du [[Arts pratiqués par Toulouse Lautrec::postimpressionnisme|postimpressionisme]], un [[Arts pratiqués par Toulouse Lautrec::illustrateur|illustrateur]] illustrateur de l’[[Arts pratiqués par Toulouse Lautrec::Art nouveau|Art nouveau]] et un remarquable [[Art pratiqué par Toulouse Lautrec::lithographe|lithographe]] ; il croqua le mode de vie de la Bohème parisienne à la fin du XIXe siècle et au milieu des '''années 1890''', il contribua par des illustrations à l'hebdomadaire humoristique ''Le Rire''.
  
Henri de Toulouse-Lautrec est né dans l'une des plus vieilles familles de France, descendant en effet en droite ligne des comtes de Toulouse, qui furent jusqu'au XIIIe siècle parmi les plus puissants féodaux du royaume. Cependant, cette branche cadette, malgré son nom illustre, ne vit que comme une famille aisée de la noblesse de province.
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On le considérait comme [[''l'âme de Montmartre'']], le quartier parisien où il habitait. Ses [[Arts pratiqués par Toulouse Lautrec::peintures|peintures]] décrivent la vie au Moulin Rouge et dans d’autres cabarets et théâtres montmartrois ou parisiens, il peignit [[Ont été peint par Toulouse Lautrec::Aristide Bruant|Aristide Bruant]] ainsi que dans les maisons closes qu’il fréquentait et où peut-être il contracta la syphilis. Il avait notamment une chambre à demeure à ''La Fleur blanche''. Trois des femmes bien connues qu’il représenta étaient  [[Ont été peint par Toulouse Lautrec::Jane Avril|Jane Avril]], la chanteuse [[Ont été peint par Toulouse Lautrec::Yvette Guilbert|Yvette Guilbert]] et Louise Weber, plus connue comme [[Ont été peint par Toulouse Lautrec::La Goulue|La Goulue]], danseuse excentrique qui créa le ''cancan'', enfant de Clichy dans les Hauts-de-Seine où elle travailla comme blanchisseuse avec sa mère.
  
Au XIXe siècle, les mariages dans la noblesse se faisaient couramment entre cousins afin d'éviter la division des patrimoines et l'amoindrissement de la fortune. Ce fut le cas des parents d'Henri, Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa et Adèle Tapié de Celeyran, qui étaient cousins au premier degré. Ils eurent deux garçons dont Henri était l'aîné ; quatre ans plus tard naquit son frère Richard-Constantin, qui mourut un an après.
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Toulouse-Lautrec donnait des cours de [[peinture]] et encouragea les efforts de [[Ont été peint par Toulouse Lautrec::Suzanne Valadon|Suzanne Valadon]], un de ses modèles qui fut probablement sa maîtresse.
  
L'incompatibilité d'humeur entre les deux époux entraîna leur séparation et Henri resta sous la garde de sa mère.
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Alcoolique pendant la plus grande partie de sa vie d’adulte (il avait coutume de mélanger à son absinthe quotidienne du cognac, au mépris des convenances de l'époque), il entra dans un sanatorium peu avant sa mort à Malromé, la propriété de sa mère, à la suite de complications dues à l’alcoolisme et à la syphilis, à près de 37 ans (en '''1901'''). Il fut enterré à Verdelais (Gironde) à quelques kilomètres de Malromé.
  
Henri de Toulouse-Lautrec eut une enfance heureuse jusqu'au moment où débuta en 1874 une maladie qui affectait le développement des os, la[[ pycnodysostose]]. Ses os étaient fragiles et, entre mai 1878 et août 1879, il souffrit d'une fracture au fémur à chaque jambe, qui l'empêcha de grandir au-delà d'une taille de 1,52 m. On essaya de le guérir au moyen de décharges électriques et en lui plaçant à chaque pied une grande quantité de plomb.
 
  
Son tronc était d'une taille normale, mais ses jambes étaient trop courtes. Il avait des lèvres et un nez épais. Il avait un cheveu sur la langue, ce qui le faisait zézayer en parlant. Il en jouait, faisait le provocateur dans les salons. Il se fit photographier nu sur la plage de Trouville-sur-Mer, en enfant de chœur barbu, ou avec le boa de Jane Avril (dit « Mélinite »), tout en étant très conscient du malaise que suscitait son exhibitionnisme.
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=Oeuvres principales=
  
En juillet 1881, Henri échoue au baccalauréat à Paris, mais est reçu à Toulouse à la session d'octobre. C'est alors qu'il décida de devenir [[artiste]]. Soutenu par son oncle Charles et René Princeteau, ami de son père et peintre animalier, il finit par convaincre sa mère. De retour à Paris, il rend visite à René Princeteau, dans son atelier au 233, de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.
 
  
Incapable de participer aux activités qu’un corps normal aurait permises, Toulouse-Lautrec vécut pour son art. Il devint un peintre du [[postimpressionnisme]], un illustrateur de l’[[Art nouveau]] et un remarquable [[lithographe]] ; il a croqué le mode de vie de la Bohème parisienne à la fin du XIXe siècle. Au milieu des années 1890, il a contribué par des illustrations à l'hebdomadaire humoristique ''Le Rire''.
 
  
On le considérait comme « [[l'âme de Montmartre]] », le quartier parisien où il habitait. Ses [[peintures]] décrivent la vie au Moulin Rouge et dans d’autres cabarets et théâtres montmartrois ou parisiens, il peint [[Ont été peint par Toulouse Lautrec::Aristide Bruant|Aristide Bruant]] ainsi que dans les maisons closes qu’il fréquentait et où peut-être il contracta la syphilis. Il avait notamment une chambre à demeure à La Fleur blanche. Trois des femmes bien connues qu’il a représentées étaient  [[Ont été peint par Toulouse Lautrec::Jane Avril|Jane Avril]], la chanteuse [[Ont été peint par Toulouse Lautrec::Yvette Guilbert|Yvette Guilbert]] et Louise Weber, plus connue comme [[Ont été peint par Toulouse Lautrec::La Goulue|La Goulue]], danseuse excentrique qui créa le « cancan », enfant de Clichy dans les Hauts-de-Seine où elle travailla comme blanchisseuse avec sa mère.
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|'''1894'''
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|''Salon Rue des moulins''
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Toulouse-Lautrec donnait des cours de peinture et encouragea les efforts de Suzanne Valadon, un de ses modèles qui fut probablement sa maîtresse.
 
  
Alcoolique pendant la plus grande partie de sa vie d’adulte (il avait coutume de mélanger à son absinthe quotidienne du cognac, au mépris des convenances de l'époque), il entra dans un sanatorium peu avant sa mort à Malromé, la propriété de sa mère, à la suite de complications dues à l’alcoolisme et à la syphilis, à près de 37 ans. Il est enterré à Verdelais (Gironde) à quelques kilomètres de Malromé.
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=Sources et liens utiles=
  
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*Biographie Toulouse Lautrec [http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-henri_de_toulouse_lautrec-5084.php/index jesuismort.com].
  
Source : Biographie Toulouse Lautrec [http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-henri_de_toulouse_lautrec-5084.php/index jesuismort.com].
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*Images des oeuvres [http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_de_Toulouse-Lautrec/index wikipédia]
[[A pour type de source::site web| ]]
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*Site du musée Toulouse Lautrec [http://www.museetoulouselautrec.net/index musée Toulouse Lautrec]
  
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*Site sur Toulouse Lautrec [http://www.toulouselautrec.free.fr/index toulouselautrec.free.fr]
  
 
[[Catégorie:InfoNum2 2014-2015]]
 
[[Catégorie:InfoNum2 2014-2015]]
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[[A pour type de source::site web| ]]

Version actuelle datée du 14 décembre 2014 à 17:27

Ce tableau de Albert Anker illustre une activité à caractère pédagogique sur une page Espace dédié à un travail pédagogique
IUT Charlemagne - InfoNum2 2014-2015

Pauline Jehan


Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa, né le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 9 septembre 1901 au château Malromé, est un peintre et lithographe français de la fin du XIXe siècle.

Biographie

Enfance

Fils du comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa (1838-1913) et d'Adèle Tapié de Celeyran (1841-1930), il grandit entre Albi, le château du Bosc (demeure de ses grands-parents) et le château de Celeyran.

Henri de Toulouse-Lautrec nacquit dans l'une des plus vieilles familles de France, descendant en effet en droite ligne des comtes de Toulouse, qui furent jusqu'au XIIIe siècle parmi les plus puissants féodaux du royaume. Cependant, cette branche cadette, malgré son nom illustre, ne vécut que comme une famille aisée de la noblesse de province.

Au XIXe siècle, les mariages dans la noblesse se faisaient couramment entre cousins afin d'éviter la division des patrimoines et l'amoindrissement de la fortune. Ce fut le cas des parents d'Henri, Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa et Adèle Tapié de Celeyran, qui étaient cousins au premier degré. Ils eurent deux garçons dont Henri était l'aîné ; quatre ans plus tard naquit son frère Richard-Constantin, qui mourut un an après.

Photographie de Henri de Toulouse Lautrec

L'incompatibilité d'humeur entre les deux époux entraîna leur séparation et Henri resta sous la garde de sa mère.

Henri de Toulouse-Lautrec eut une enfance heureuse jusqu'au moment où débuta en 1874 une maladie qui affectait le développement des os, la pycnodysostose. Ses os étaient fragiles et, entre mai 1878 et août 1879, il souffrit d'une fracture au fémur à chaque jambe, qui l'empêcha de grandir au-delà d'une taille de 1,52 m. On essaya de le guérir au moyen de décharges électriques et en lui plaçant à chaque pied une grande quantité de plomb.

Son tronc était d'une taille normale, mais ses jambes étaient trop courtes. Il avait des lèvres et un nez épais. Il avait un cheveu sur la langue, ce qui le faisait zézayer en parlant. Il en jouait, faisait le provocateur dans les salons. Il se fit photographier nu sur la plage de Trouville-sur-Mer, en enfant de chœur barbu, ou avec le boa de Jane Avril (dit Mélinite), tout en étant très conscient du malaise que suscitait son exhibitionnisme.

Vie adulte

En juillet 1881, Henri échoua au baccalauréat à Paris, mais fut reçu à Toulouse à la session d'octobre. C'est alors qu'il décida de devenir artiste. Soutenu par son oncle Charles et René Princeteau, ami de son père et peintre animalier, il finit par convaincre sa mère. De retour à Paris, il rendit visite à René Princeteau, dans son atelier au 233, de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.

Incapable de participer aux activités qu’un corps normal aurait permises, Toulouse-Lautrec vécut pour son art. Il devint un peintre du postimpressionisme, un illustrateur illustrateur de l’Art nouveau et un remarquable lithographe ; il croqua le mode de vie de la Bohème parisienne à la fin du XIXe siècle et au milieu des années 1890, il contribua par des illustrations à l'hebdomadaire humoristique Le Rire.

On le considérait comme ''l'âme de Montmartre'', le quartier parisien où il habitait. Ses peintures décrivent la vie au Moulin Rouge et dans d’autres cabarets et théâtres montmartrois ou parisiens, il peignit Aristide Bruant ainsi que dans les maisons closes qu’il fréquentait et où peut-être il contracta la syphilis. Il avait notamment une chambre à demeure à La Fleur blanche. Trois des femmes bien connues qu’il représenta étaient Jane Avril, la chanteuse Yvette Guilbert et Louise Weber, plus connue comme La Goulue, danseuse excentrique qui créa le cancan, enfant de Clichy dans les Hauts-de-Seine où elle travailla comme blanchisseuse avec sa mère.

Toulouse-Lautrec donnait des cours de peinture et encouragea les efforts de Suzanne Valadon, un de ses modèles qui fut probablement sa maîtresse.

Alcoolique pendant la plus grande partie de sa vie d’adulte (il avait coutume de mélanger à son absinthe quotidienne du cognac, au mépris des convenances de l'époque), il entra dans un sanatorium peu avant sa mort à Malromé, la propriété de sa mère, à la suite de complications dues à l’alcoolisme et à la syphilis, à près de 37 ans (en 1901). Il fut enterré à Verdelais (Gironde) à quelques kilomètres de Malromé.


Oeuvres principales

DATE TITRE OEUVRE
1890 Bal au moulin rouge
Bal au moulin rouge.jpg
1892 La Goulue arrivant au Moulin Rouge
La Goulue.jpg
1892 Aristide Bruant dans son cabaret
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1894 Salon Rue des moulins
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Sources et liens utiles