A$AP Yams (InfoNum2 2019-2020) : Différence entre versions

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A$AP Yams : marionnettiste de Rocky ou muse du A$AP Mob ?
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A$AP <ref> L'acronyme de "Always Strive and Prosper" en fraiçais "Toujours S'éfforcer de Prospérer". </ref> Yams : marionnettiste de Rocky ou muse du A$AP Mob ?
 
Visionnaire, stratège, Steven Rodriguez est l’un des bâtisseurs du A$AP Mob et un influenceur majeur du rap tel qu’on le connaît aujourd’hui. Celui que l’on nomme A$AP Yams a façonné A$AP Rocky à l’image qu’il souhaitait pour lui, de « Purple Swag » à « L$D »<ref> L'acronyme de "Love Sex Dream" en français "Amour Sexe Rêve". </ref>. L’industrie hip-hop, qui le portait en estime, a poussé un cri de chagrin à l’annonce de sa mort le 18 janvier 2015, à l’âge 26 ans. Un an de plus que Tupac, un an de moins que Basquiat, Amy, et Hendrix. Comme eux, son héritage intemporel irrigue le rap et la pop culture. Comme Kurt Cobain ou John Bonham, sa mort prématurée résulte d’une vie menée à contre-courant. Comme Bon Scott, premier chanteur d’AC/DC, il est mort asphyxié dans son sommeil par l’abus de substances psychotropes et, comme lui, son groupe se consolidera après sa mort. Alors qui était-il ? Qu’a-t-il apporté à la street-culture et à A$AP Rocky ? Mais surtout, comment le Mob a-t-il réussi à survivre, et prospérer, après la mort de son fondateur ?
 
Visionnaire, stratège, Steven Rodriguez est l’un des bâtisseurs du A$AP Mob et un influenceur majeur du rap tel qu’on le connaît aujourd’hui. Celui que l’on nomme A$AP Yams a façonné A$AP Rocky à l’image qu’il souhaitait pour lui, de « Purple Swag » à « L$D »<ref> L'acronyme de "Love Sex Dream" en français "Amour Sexe Rêve". </ref>. L’industrie hip-hop, qui le portait en estime, a poussé un cri de chagrin à l’annonce de sa mort le 18 janvier 2015, à l’âge 26 ans. Un an de plus que Tupac, un an de moins que Basquiat, Amy, et Hendrix. Comme eux, son héritage intemporel irrigue le rap et la pop culture. Comme Kurt Cobain ou John Bonham, sa mort prématurée résulte d’une vie menée à contre-courant. Comme Bon Scott, premier chanteur d’AC/DC, il est mort asphyxié dans son sommeil par l’abus de substances psychotropes et, comme lui, son groupe se consolidera après sa mort. Alors qui était-il ? Qu’a-t-il apporté à la street-culture et à A$AP Rocky ? Mais surtout, comment le Mob a-t-il réussi à survivre, et prospérer, après la mort de son fondateur ?
Tout commence dans la tête pleine d’idées d’un gamin aux poches vides. Steven Rodriguez, jeune latino d’Harlem, est un roublard geek obsédé de hip-hop. Stagiaire chez Diplomats Records à 16 piges, il passe ses journées à chercher des perles de rap. Il fouine d’abord dans des magazines, avant de découvrir les joies de l’Internet. Décrit par son supérieur chez Dip’ Records comme un comploteur qui a « toujours un plan derrière la tête », il ambitionne de créer quelque chose qui le dépassera et lui survivra. À 17 ans, il se tatoue A.S.A.P (pour « Always Strive And Prosper ») sur le bras droit et fonde le crew éponyme avec A$AP Bari & Illz. En 2008, Steven tombe sur celui qui va l’aider à mettre son plan à exécution a.s.a.p. Un renoi d’Harlem, aux cheveux longs, lissés, attachés en queue de cheval. Une gueule d’ange, un sourire ravageur, un look à la Andre 3000 d’Outkast. Ce jeunot fait aussi de la musique, un mix entre « les mélodies d’un Cudder et le style rap de Mase » d’après Yams lui-même. Rakim Mayers, dit « Rocky », s’investit sérieusement dans le rap depuis son séjour en prison et cherche quelqu’un capable de le mener au sommet. Rodriguez cherchait quelqu’un à guider. Luke Skywalker eut Maitre Yoda, Daniel LaRusso eut Maître Miyagi, Rocky vaincra grâce à Yams.
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Tout commence dans la tête pleine d’idées d’un gamin aux poches vides. Steven Rodriguez, jeune latino d’Harlem <ref> Quartier de New-York, principal foyer de la culture afro-américaine aux Etats-unis.</ref>, est un roublard geek obsédé de hip-hop. Stagiaire chez Diplomats Records à 16 piges, il passe ses journées à chercher des perles de rap. Il fouine d’abord dans des magazines, avant de découvrir les joies de l’Internet. Décrit par son supérieur chez Dip’ Records comme un comploteur qui a « toujours un plan derrière la tête », il ambitionne de créer quelque chose qui le dépassera et lui survivra. À 17 ans, il se tatoue A.S.A.P (pour « Always Strive And Prosper ») sur le bras droit et fonde le crew éponyme avec A$AP Bari & Illz. En 2008, Steven tombe sur celui qui va l’aider à mettre son plan à exécution a.s.a.p. Un renoi d’Harlem, aux cheveux longs, lissés, attachés en queue de cheval. Une gueule d’ange, un sourire ravageur, un look à la Andre 3000 d’Outkast. Ce jeunot fait aussi de la musique, un mix entre « les mélodies d’un Cudder et le style rap de Mase » d’après Yams lui-même. Rakim Mayers, dit « Rocky », s’investit sérieusement dans le rap depuis son séjour en prison et cherche quelqu’un capable de le mener au sommet. Rodriguez cherchait quelqu’un à guider. Luke Skywalker eut Maitre Yoda, Daniel LaRusso eut Maître Miyagi, Rocky vaincra grâce à Yams.
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Version actuelle datée du 2 décembre 2019 à 11:24

Ce tableau de Albert Anker illustre une activité à caractère pédagogique sur une page Espace dédié à un travail pédagogique
IUT Charlemagne - InfoNum2 2019-2020

Aap-yams-1.jpg

L'auteur de cet article est P.Goudzer

At Your Own Risk (livre, 1992), Blue (livre, 1994), Chroma (livre, 1984), Derek Jarman's Garden (livre, 2003), Kicking the Pricks (livre, 1996), Modern Nature: The Journals of Derek Jarman (livre, 1992), Queerlife (livre, 1984), Smiling in Slow Motion (livre, 2001), Up in the Air (livre, 1996)

A$AP [1] Yams  : marionnettiste de Rocky ou muse du A$AP Mob ? Visionnaire, stratège, Steven Rodriguez est l’un des bâtisseurs du A$AP Mob et un influenceur majeur du rap tel qu’on le connaît aujourd’hui. Celui que l’on nomme A$AP Yams a façonné A$AP Rocky à l’image qu’il souhaitait pour lui, de « Purple Swag » à « L$D »[2]. L’industrie hip-hop, qui le portait en estime, a poussé un cri de chagrin à l’annonce de sa mort le 18 janvier 2015, à l’âge 26 ans. Un an de plus que Tupac, un an de moins que Basquiat, Amy, et Hendrix. Comme eux, son héritage intemporel irrigue le rap et la pop culture. Comme Kurt Cobain ou John Bonham, sa mort prématurée résulte d’une vie menée à contre-courant. Comme Bon Scott, premier chanteur d’AC/DC, il est mort asphyxié dans son sommeil par l’abus de substances psychotropes et, comme lui, son groupe se consolidera après sa mort. Alors qui était-il ? Qu’a-t-il apporté à la street-culture et à A$AP Rocky ? Mais surtout, comment le Mob a-t-il réussi à survivre, et prospérer, après la mort de son fondateur ? Tout commence dans la tête pleine d’idées d’un gamin aux poches vides. Steven Rodriguez, jeune latino d’Harlem [3], est un roublard geek obsédé de hip-hop. Stagiaire chez Diplomats Records à 16 piges, il passe ses journées à chercher des perles de rap. Il fouine d’abord dans des magazines, avant de découvrir les joies de l’Internet. Décrit par son supérieur chez Dip’ Records comme un comploteur qui a « toujours un plan derrière la tête », il ambitionne de créer quelque chose qui le dépassera et lui survivra. À 17 ans, il se tatoue A.S.A.P (pour « Always Strive And Prosper ») sur le bras droit et fonde le crew éponyme avec A$AP Bari & Illz. En 2008, Steven tombe sur celui qui va l’aider à mettre son plan à exécution a.s.a.p. Un renoi d’Harlem, aux cheveux longs, lissés, attachés en queue de cheval. Une gueule d’ange, un sourire ravageur, un look à la Andre 3000 d’Outkast. Ce jeunot fait aussi de la musique, un mix entre « les mélodies d’un Cudder et le style rap de Mase » d’après Yams lui-même. Rakim Mayers, dit « Rocky », s’investit sérieusement dans le rap depuis son séjour en prison et cherche quelqu’un capable de le mener au sommet. Rodriguez cherchait quelqu’un à guider. Luke Skywalker eut Maitre Yoda, Daniel LaRusso eut Maître Miyagi, Rocky vaincra grâce à Yams.


Source

  • "A$AP Yams : marionnettiste de Rocky ou muse du A$AP Mob ?", texte repris de <YARD>.

Ce texte à été choisi par Hamady Aw.

France flag 300 2.PNG

  1. L'acronyme de "Always Strive and Prosper" en fraiçais "Toujours S'éfforcer de Prospérer".
  2. L'acronyme de "Love Sex Dream" en français "Amour Sexe Rêve".
  3. Quartier de New-York, principal foyer de la culture afro-américaine aux Etats-unis.