Glèbe (Trésor de la langue française) : Différence entre versions
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*''Plusieurs de ces églises (...) jouissent de presbytères et de glèbes, plus ou moins considérables, à l'usage de leurs pasteurs ''({{Petites capitales|[[Crèvecœur]]}}, ''Voyage,''1801, p. 233). | *''Plusieurs de ces églises (...) jouissent de presbytères et de glèbes, plus ou moins considérables, à l'usage de leurs pasteurs ''({{Petites capitales|[[Crèvecœur]]}}, ''Voyage,''1801, p. 233). | ||
*''Il vit (...) des gentilshommes à moustaches, pauvres et vains, et tout à l'entour, sur la glèbe, des serfs stupides de misère ''({{Petites capitales|[[A. France]]}}, ''Génie lat.,''1909, p. 215) : | *''Il vit (...) des gentilshommes à moustaches, pauvres et vains, et tout à l'entour, sur la glèbe, des serfs stupides de misère ''({{Petites capitales|[[A. France]]}}, ''Génie lat.,''1909, p. 215) : | ||
− | * | + | *''Il avait attaché les paysans [Boris Godounof] à la <b>glèbe </b> en leur ôtant le droit de changer de domicile et de seigneur le jour de la Saint-George, antique privilège dont ils jouissaient avant lui.'' {{Petites capitales|[[Mérimée]]}}, ''Débuts aventur.,''1853, p. 265. |
*''Attaché sur un banc à la glèbe de son pupitre (...) tout le contraignit d'abandonner son enveloppe aux mille tyrannies du collège ''({{Petites capitales|[[A pour auteur cité::Honoré de Balzac|Balzac]]}}, ''L. Lambert,''1832, p. 59). | *''Attaché sur un banc à la glèbe de son pupitre (...) tout le contraignit d'abandonner son enveloppe aux mille tyrannies du collège ''({{Petites capitales|[[A pour auteur cité::Honoré de Balzac|Balzac]]}}, ''L. Lambert,''1832, p. 59). | ||
*''La Révolution a achevé de nous fixer à la glèbe de l'intérêt et de la jouissance physique ''({{Petites capitales|[[Delacroix]]}}, ''Journal,''1847, p. 227). | *''La Révolution a achevé de nous fixer à la glèbe de l'intérêt et de la jouissance physique ''({{Petites capitales|[[Delacroix]]}}, ''Journal,''1847, p. 227). |
Version du 5 novembre 2020 à 12:00
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Sens principal
- Définition
- Motte de terre
- Exemples
- La glèbe s'éboula sous nos regards en deuil Et fit rendre un son mat aux planches du cercueil (Pommier, Océanides,1839, p. 260).
- En particulier
-
- Terre grasse et compacte (cf. glaise).
Droit féodal
- Définition
- Terre, domaine auquel étaient attachés des serfs et certains droits seigneuriaux.
- Syntagmes
- Serf de la glèbe, serfs attachés à la glèbe.
- Exemples
- Plusieurs de ces églises (...) jouissent de presbytères et de glèbes, plus ou moins considérables, à l'usage de leurs pasteurs (Crèvecœur, Voyage,1801, p. 233).
- Il vit (...) des gentilshommes à moustaches, pauvres et vains, et tout à l'entour, sur la glèbe, des serfs stupides de misère (A. France, Génie lat.,1909, p. 215) :
- Il avait attaché les paysans [Boris Godounof] à la glèbe en leur ôtant le droit de changer de domicile et de seigneur le jour de la Saint-George, antique privilège dont ils jouissaient avant lui. Mérimée, Débuts aventur.,1853, p. 265.
- Attaché sur un banc à la glèbe de son pupitre (...) tout le contraignit d'abandonner son enveloppe aux mille tyrannies du collège (Balzac, L. Lambert,1832, p. 59).
- La Révolution a achevé de nous fixer à la glèbe de l'intérêt et de la jouissance physique (Delacroix, Journal,1847, p. 227).
Compléments
- Par rapport au droit féodal
- rester à la glèbe.
Voir aussi
- ↑ Définitions lexicographiques et étymologiques de glebe du CNRTL.