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Le glaive et la parole : Charlemagne, Alcuin et le modèle du rex praedicator : notes d'ecclésiologie carolingienne

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Le glaive et la parole : Charlemagne, Alcuin et le modèle du rex praedicator : notes d'ecclésiologie carolingienne

Auteurs : Michel Lauwers

Source :

RBID : Francis:527-07-24808

Abstract

Dans plusieurs lettres, Alcuin fait de Charlemagne un rex praedicator, attribuant ainsi au roi une fonction sociale caractéristique de l'ordre des clercs. L'étude porte plus particulièrement sur l'une de ces lettres(n° 136 dans l'édition de Dümmler), rédigée en 798, qui fonde la prédication royale sur une longue réflexion relative aux multiples sens du mot « glaive » dans les Écritures: le souverain y apparaît maître tout à la fois du glaive matériel (qu'il porte en tant que guerrier) et du glaive spirituel que constitue la « parole de Dieu ». S'ils empruntent beaucoup au modèle du « recteur » élaboré par Grégoire le Grand, les propos d'Alevin - qui réservent au « roi prédicateur » une position privilégiée à la tête de l'Église - s'inscrivent, au tournant des VIIIe et IXe siècles, dans le contexte d'appropriation franque d'un certain nombre d'éléments caractéristiques de la théologie de l'Empire chrétien née sous le règne de Constantin et reprise dans le monde byzantin. Pour autant, la prédication du roi, le plus souvent désignée par des termes se rapportant au champ sémantique de l'« exhortation », est bien distinguée par Alcuin de la prédication des clercs. Dans les décennies suivantes, en particulier dans la seconde partie du règne de Louis le Pieux, l'ecclésiologie politique connut de notables transformations (substituant notamment le modèle d'un « roi pénitent » à celui du « roi prédicateur »), mais l'image des deux glaives, fortement réaménagée, et celle de la prédication-exhortation du gouvernant refirent surface à partir du milieu du XIesiècle, dans le cadre de la réforme dite grégorienne.

Notice en format standard (ISO 2709)

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Format Inist (serveur)

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FT : Le glaive et la parole : Charlemagne, Alcuin et le modèle du rex praedicator : notes d'ecclésiologie carolingienne
AU : LAUWERS (Michel); DEPREUX (Philippe); JUDIC (Bruno)
AF : Université de Nice - Sophia Antipolis CEPAM, UMR 6130/France (1 aut.); Mission historique française en Allemagne/Göttingen/Allemagne (1 aut.); Université François-Rabelais/Tours/France (1 aut.); Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris, LAMOP, UMR 8589 CNRS/France (1 aut.); Laboratoire Archéologique et Territoires, CITERES, UMR 6173 CNRS/France (1 aut.)
DT : Publication en série; Congrès; Niveau analytique
SO : Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest; ISSN 0399-0826; France; Da. 2004; Vol. 111; No. 3; Pp. 221-244; Abs. anglais
LA : Français
FA : Dans plusieurs lettres, Alcuin fait de Charlemagne un rex praedicator, attribuant ainsi au roi une fonction sociale caractéristique de l'ordre des clercs. L'étude porte plus particulièrement sur l'une de ces lettres(n° 136 dans l'édition de Dümmler), rédigée en 798, qui fonde la prédication royale sur une longue réflexion relative aux multiples sens du mot « glaive » dans les Écritures: le souverain y apparaît maître tout à la fois du glaive matériel (qu'il porte en tant que guerrier) et du glaive spirituel que constitue la « parole de Dieu ». S'ils empruntent beaucoup au modèle du « recteur » élaboré par Grégoire le Grand, les propos d'Alevin - qui réservent au « roi prédicateur » une position privilégiée à la tête de l'Église - s'inscrivent, au tournant des VIIIe et IXe siècles, dans le contexte d'appropriation franque d'un certain nombre d'éléments caractéristiques de la théologie de l'Empire chrétien née sous le règne de Constantin et reprise dans le monde byzantin. Pour autant, la prédication du roi, le plus souvent désignée par des termes se rapportant au champ sémantique de l'« exhortation », est bien distinguée par Alcuin de la prédication des clercs. Dans les décennies suivantes, en particulier dans la seconde partie du règne de Louis le Pieux, l'ecclésiologie politique connut de notables transformations (substituant notamment le modèle d'un « roi pénitent » à celui du « roi prédicateur »), mais l'image des deux glaives, fortement réaménagée, et celle de la prédication-exhortation du gouvernant refirent surface à partir du milieu du XIesiècle, dans le cadre de la réforme dite grégorienne.
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Data generation: Thu Jun 17 11:08:39 2021. Site generation: Thu Jun 17 11:33:18 2021