Compte rendu de la réunion 12 septembre 2014

De Médici

Groupe de travail sur l’édition multilingue

Notes de la deuxième réunion téléphonique du 12 septembre 2014


Étaient présents : Sandrine Avril, Robin Emlein, Emmanuelle Fleury, Élise Gruselle, Huguette Rigot

Excusés : Sandra Guigonis, Elysabeth Hue-Gay, Bastien Miraucourt, Miriam Perier

Utilisation du Wiki

Pour commencer la réunion, une discussion s’engage sur le Wiki et l’importance de faire vivre cette plateforme commune, à la fois comme outil de travail collectif et comme source d’informations pour des personnes extérieures au groupe. Il faut commencer par alimenter les pages, et c’est le contenu qui nous permettra ensuite de dégager une structure claire et pertinente.


Actions :

  • Afin de l’ouvrir à un maximum de contributeurs, chacun est invité à demander la création d’un compte auprès de Clotilde.
  • L’aide aux contributeurs (manuel, tutoriels) peut être consultée ici : http://medici.in2p3.fr/fr/index.php5/Aide:Accueil


Réalisation d’un texte de présentation pour introduire le GT multilinguisme

Les membres identifient des idées fortes à faire ressortir dans la présentation des objectifs du groupe :

  • Il faut reposer la question même du multilinguisme car ce n’est pas une simple affaire de traduction. Les langues se déplacent, évoluent, se dilatent en fonction de plusieurs facteurs, y compris géopolitiques ; d’autres sont en difficulté, en péril. Il faut sortir de l’Europe et désoccidentaliser notre réflexion pour dépasser l’idée d’État-nation. En effet, en Europe (comme en Corée, d’ailleurs), les langues se sont construites autour de l’État-nation ; mais ailleurs, par exemple en Afrique, de nombreuses personnes vivement naturellement plusieurs langues sans pour autant qu’il y ait question de traduction. Souvent, différentes langues revêtent différentes fonctions (langue scientifique/politique, des échanges quotidiens…). Les langues européennes sont considérées comme des langues pivot – intermédiaires – mais il faut désormais se mettre à penser un monde où les relations ne passent pas forcément par l’Occident (traduction de l’arabe au chinois, par exemple). La même question se pose en termes plus concrets avec les polices, car il est difficile, voir impossible, de trouver une police qui prenne en charge, par exemple, les caractères asiatiques et français (avec toutes les variantes de caractères). Il faudrait une méga-police qui agrège les polices existantes – l’espéranto des fonts. On sait le faire, mais encore faut-il financer un tel projet.
  • Toute présentation du GT devrait aussi mettre l’accent sur l’utilité du travail en réseaux et la possibilité d’avoir facilement recours à des conseils de métier, de poser une question à l’ensemble du groupe.
  • Faire un état des lieux des pratiques et des préconisations actuelles
  • Au-delà de notre réseau restreint, il faudrait offrir à la communauté des ressources qui répondent à des besoins précis :
    • Annuaire des traducteurs
    • Annuaire des relecteurs en langues étrangers (NB : Huguette Rigot mentionne des collègues qui ont monté un Master qui s’occupe d’un projet similaire ; pour les langues enseignées à l’Inalco, il est possible de proposer des noms de traducteurs/relecteurs, avec mention de la discipline de spécialité.)
    • Recensement des outils de traduction automatique (cf l’enquête lancée par le ministère de la Culture sur les outils d'aide à la traduction en vue de la publication d'un guide sur ces outils : www.apoliade.com/survey/index.php/769372/lang-fr)
    • Appareil bibliographique : une présentation critique des ressources bibliographiques, avec commentaires, notes de lecture, remarques sur les aspects importants… En effet, la présentation et l’explication des ressources nous semblent fondamentales.


Actions :

  • Élise et Robin proposent de rédiger une première proposition, qu’elles soumettront au GT via le Wiki pour amendement par les autres membres.


Orientation du travail selon des axes de réflexion

Afin d’orienter le travail et fournir une première trame, une nouvelle rubrique est proposée sur le Wiki : axes de réflexion sur l'édition multilingue.

Sans limiter les apports de chacun à différents points, il nous semble utile de désigner un responsable de rubrique (ou plusieurs) pour assurer l’élaboration et le suivi des différents chapitres. Cette personne sera en quelque sorte le référent pour son sujet : elle pourra s’occuper des mises à jour du Wiki, structurer le contenu et recueillir les informations que lui enverraient les autres membres du groupe.

Ce plan sera bien entendu amené à évoluer au fil du travail et de l’ajout du contenu. On pourra imaginer, par exemple, que chaque axe devienne à terme une page à part entière, ou que les ressources citées soient ensuite regroupées sous un onglet dédié.

Les personnes présentes se sont proposées pour prendre en charge le suivi de certaines rubriques :

  1. « La langue de l'Europe, c'est la traduction » (Umberto Eco)
    1. Enjeux politiques et géostratégiques [Robin Emlein]
    2. Que signifie traduire dans différentes disciplines ? [Emmanuelle Fleury]
  2. Le métier de traducteur en Europe
    1. Formations et parcours professionnels [Sandrine Avril, Élise Gruselle]
    2. Les réseaux professionnels
    3. Le statut juridique du traducteur et des traductions
    4. Le traducteur dans la chaîne éditoriale
  3. Éditer en plusieurs langues
    1. Composer en langues/alphabets étrangers (papier/électronique) [Huguette Rigot]
    2. La préparation de texte (papier/électronique) [Emmanuelle Fleury]
  4. Politiques de diffusion
    1. Les préconisations européennes et nationales en matière de langues de publication [Élise Gruselle]
    2. Politiques d’accès
    3. Quelle(s) langue(s) pour la diffusion ?


Actions :

  • Chacun est invité à intervenir directement dans le Wiki pour modifier ou à affiner cette structure ; de même, si vous souhaitez devenir « référent de rubrique », il suffit d’y ajouter votre nom.
  • Si vous souhaitez alimenter une rubrique, il ne faut pas hésiter à contacter directement le référent pour coordonner l’ajout.


Organisation d’une réunion en présentiel

L’idée, évoquée lors de la réunion téléphonique du juin 30, de se réunir à Paris autour de la deuxième semaine d’octobre 2014 pour une réunion en présentiel est maintenue. Elle pourra être organisée à l’Institut national d’histoire de l’art ou au Collège de France.


Actions :

  • Les trois dates suivantes seront proposées par Doodle afin de trouver celle qui convient au plus grand nombre : jeudi 9, vendredi 10 ou lundi 13 octobre (autour du week-end du Salon de la revue à Paris et des Rendez-vous de l’histoire à Blois).