Groupe 3 : Tourisme animalier

De TP INTD
Révision datée du 23 novembre 2013 à 17:55 par imported>Mathieu Gentile (Définition)


Participants

Module CS22 Diffusion - INTD CNAM Paris:

Noémie Jouhaud

Françoise Darnaud

Françoise Carrade

Mathieu Gentile

Définition

Selon les définitions habituelles, le tourisme animalier se caractérise par des interactions visuelles et physiques avec des animaux « sauvages » - en fait à l’état de nature- vivant dans leurs milieux habituels. Christian Pihet, enseignant chercheur à l'université d'Angers exclut les jardins zoologiques, souvent situés à proximité des centres touristiques. Selon ce géographe, les interactions sont très variées, allant de l’observation passive et distanciée de la faune jusqu’à la chasse (en déclin affirme-t-il). Par ses localisations préférentielles dans les espaces préservés, le tourisme animalier partage, selon lui, la plupart des objectifs de l’écotourisme, à savoir par exemple, ses dimensions éducatives et l’intérêt pour la conservation de la biodiversité. Le souci d’observer puis de préserver des espèces forme le cœur du tourisme animalier. Il s’inscrit donc par conséquence dans un objectif de maintien en l’état des écosystèmes ou tout au moins d’une part notable de ceux-ci grâce au système des réserves [1] Néanmoins, il faut reconnaître le rôle joué par les parcs animaliers ou les parcs zoologiques spécialisés ou non, en le rattachant malgré au concept évoqué. Notamment dans leurs missions de recherche, de préservation des espèces et d'élevage. Au sens large, il reconnaît que le fait majeur est la demande de plus en plus forte de découverte de la faune dans des milieux à peu près « naturels ». L’essor actuel du tourisme animalier, pour satisfaisant qu’il paraisse au vu des statistiques de fréquentation et des chiffres d’affaires, soulève néanmoins à moyen terme de redoutables questions d’équilibre avec la dynamique des sociétés, ajoute le chercheur. Le soucis de découverte et protection de la nature peut aussi prendre une forme particulière d'écotourisme dénommée écovolontariat.

Axes de travail

  • À l'origine, les zoos avaient pour seule fonction de maintenir en captivité des espèces exotiques pour le plaisir des visiteurs et la gloire de l'autorité.
    Chat_pecheur_zoo_Pessac
    Le chat pêcheur du zoo de Pessac
    . Aujourd'hui, ils ont pour principales missions la conservation des espèces la sensibilisation du public aux différents problèmes que connaît le monde animal. Cette mutation des parcs animaliers va de paire avec un amélioration considérable des standards du bien être de l’animal en captivité, au premier rang desquels figurent les soins vétérinaires. Ces professionnels sont d'ailleurs regroupés au sein de l'association française des vétérinaires de parcs zoologiques[2]. Deux autres structures associatives existent sur le plan national: on retiendra la Société nationale des parcs zoologiques et l'Association française des parcs zoologiques (la plus ancienne), qui regroupe 74 membres parmi les plus importants zoos en métropole et outre-mer.

Le futur parc animalier de Pessac et ferme aux crocodiles, outre l'aspect touristique et son poids économique incontestable, sont deux exemples de ce que l'Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN), nomment des partenaires dans la conservation de la nature (in situ et ex situ).


  • wildlife tourism : le tourisme d'observation d'animaux sauvages : dans les parcs nationaux, partout à travers le monde. Comment des activités se développent autour de cette observation : croisières aux baleines, balades en canoé ou plongée pour voir de prés les phoques, les requins, les dauphins, etc. Guides et observation des animaux de foret ou de la savane, les safaris, les trecks animaliers, avec les impacts sur la faune que cela peut impliquer. L'observation par soi-même avec sa famille, ses amis, etc.

Quel tourisme se développe autour de ces actions ? selon quelles modalités ? (les ours qu'on gave au québec pour pouvoir les montrer aux touristes...) Les sensibilisations qui sont menées autour de ces animaux (dans les parcs nationaux par exemple) VS volonté de rentabilité de certaines organisations... et là encore : quel public ? quels professionnels ? quelles règles ? comment ? pourquoi ? quel argent ? etc. La réintroduction d'animaux sauvages dans des perspectives d'attraction touristiques, et entre en tension avec les revendications locales (réintroduction loup et ours en France)


  • la chasse - forme de tourisme particulier ; chasse sportive ou non, avec différents publics : des locaux ou nationaux, ou internationaux, qui vont dans les zones autorisées spécialement quand la chasse est ouverte dans des espaces de l'Etat (régulation des espèces en forêt, prisée au Canada) cf. actions durables ; ou (VS) chasse dans des réserves privées, par exemple les milliardaires qui vont chasser - parfois des espèces protégées - comme le tigre ou le lion en Afrique dans des lieux d'élevage.. spécial chasse ! (par exemple les tigres et lions blancs, pauvres erreurs génétiques, entretenues pour la chasse privée, avec des animaux parfois aveugles ou sourds que l'on lache comme des poules pour faire des battues...).


  • l'écovolontariat et le tourisme durable : forme de tourisme cher, puisque les bénévoles (souvent jeunes et passionnés d'animaux), payent leurs voyages (billet, hébergement, nourriture) et travaillent bénévolement pour épauler les scientifiques, associations, ou autres professionnels dans différentes structures : réserves, parcs, plages (pontes des tortues). Il y a des structures qui semblent particulièrement sympathiques, associations raisonnables (en france A Pas de Loups, par exemple) et d'autres qui proposent des missions qui coutent des fortunes (Project Abroad par exemple).Par ailleurs cela se fait beaucoup du côté anglais/américain

Notes et références

Liens

Association française des parcs zoologiques La Ferme aux crocodiles