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+ | === Les innovations en matière de production=== | ||
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+ | Les capacités de production restent aujourd’hui bien supérieures aux besoins du secteur. « Les imprimeurs, accompagnés par l’Etat qui contribue au financement à la fois des investissements et de l’accompagnement social des restructurations, se sont d’ores et déjà engagés dans des transformations lourdes pour améliorer la qualité de leur offre mais surtout pour réduire les coûts. » | ||
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+ | « La nécessité est de pousser plus avant les transformations initiées : » | ||
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+ | - Rationaliser et rentabiliser les outils de production de la PQR et de la PQN | ||
+ | - Relancer l’activité par la valeur ajoutée du numérique. [1] | ||
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+ | ====Le « data-journalisme » ou « journalisme de données »==== | ||
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+ | Il s’agit « d’un mouvement visant à renouveler le journalisme par l’exploitation et la mise à disposition du public de données statistiques. »[2] | ||
+ | Il est rendu possible par l’ouverture de plus en plus importante des données au grand public (Open Data), sur des éléments dits objectifs. | ||
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+ | Il utilise aussi la datavisualisation, visualisation des données, qui en est la représentation graphique. | ||
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+ | <references/>[1]DGMIC : Analyse des coûts d'impression de la presse quotidienne nationale, gratuite et payante. Mai 2011. www.dgmic.culture.gouv.fr | ||
+ | <references/>[2]Wikipedia : « datajournalisme » |
Version du 18 décembre 2013 à 22:32
Sommaire
actualité du domaine
La baisse de la vente de journaux au format papier semble aujourd’hui inéluctable. Le nombre d’entreprises a chuté, et avec celui-ci le chiffre d’affaires du secteur. La concurrence de la télévision et d’internet à partir de 1995 en est la cause, malgré le soutien des aides de l’Etat. Trois facteurs principaux ont entraîné l'évolution du secteur :
Trois facteurs principaux ont entraîné cette évolution nécessaire du secteur : -« Le développement des supports de l’information et des services en ligne est la cause de fortes restructurations ». -« La crise économique met en pleine lumière la question de la « gratuité ». Cette dernière repose entièrement sur la bonne santé du marché publicitaire. » -Evolution du lectorat : « Les générations de lecteurs se succèdent, se superposent et diffèrent plus dans leurs modes de consommation d’information que dans leurs besoins de cette même information. C’est ce défi que doivent relever les éditeurs et accompagner les pouvoirs publics.»[1]
La mutation de la presse papier vers la presse numérique est à la fois une mutation de support, d’écriture et de lecture. Les pratiques ne sont pas les mêmes. [2]
Les médias doivent donc se réinventer : - certains restent attachés au format papier, tel le Canard Enchaîné. Le passage au numérique ne fait pas l’unanimité des journalistes. Dans son manifeste, la revue XXI a exprimé son refus du « tout numérique ». Ses journalistes « choquent par l’expression d’un mépris viscéral pour « les applications, les sites et les rédactions multimédias » aux taux de fréquentations « mirobolants ». Pour eux, il s’agit d’une « cité de verre universelle » dans laquelle les patrons de presse auraient éthiquement et économiquement tort d’investir. »[3] - d’autres se diversifient vers le format numérique, (tel Le Monde, Libération, l’Express) : ces derniers misent sur le numérique pour continuer d’exister ; - d’autres médias apparus plus récemment ont décidé de n’être présents qu’au format numérique, ce sont les « pure players ».[4] Certains médias numériques ont fait le choix d’être gratuits : ils tirent leurs revenus de la publicité et en vivent. D’autres proposent des abonnements, tel Le Monde, ou le pure player Médiapart… La presse écrite et la presse en ligne sont davantage complémentaires que concurrents. « Le bouleversement actuel de l’ensemble des supports matériels d’information n’implique pas de façon obligatoire la confrontation de ces derniers au sein du secteur. Il n’entraîne pas la disparition radicale de l’un ou l’autre de ces supports comme choix à faire, ni une transition organisée et à marche forcée ou accompagnée des uns vers les autres, mais plutôt une symbiose, une interaction entre ces différents supports, dont par ailleurs la liste définitive n’est même pas définitivement établie à ce jour, tant sont importantes les avancées technologiques en cours et la concurrence industrielle induite. »[5]
[1] DGMIC Presse écrite 2012-enquête rapide.
[2] Médiapart. Jean-Jacques Birgé. La presse : disparition ou mutation ? http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-jacques-birge/270913/la-presse-disparition-ou-mutation
[3] Toute la culture.com : La revue XXI publie un manifeste pour « un nouveau journalisme » antinumérique : http://toutelaculture.com/actu/medias/la-revue-xxi-publie-une-manifeste-pour-un-nouveau-journalisme-antinumerique/
[4] Arrêt sur images : Presse : baisse du chiffre d'affaires, même au Canard. http://www.arretsurimages.net/breves/2013-08-28/Presse-baisse-du-chiffre-d-affaires-meme-au-Canard-id15974
[5] DGMIC Presse écrite 2012-enquête rapide.
Procédés technologiques et innovations
Procédés de fabrication d’un journal
La fabrication d’un journal comprend deux aspects, d’une part le contenu et d’autre part l’objet, qui font intervenir un certain nombre d’acteurs. On peut distinguer plusieurs étapes dans le procédé :
Le choix des sujets
Les journalistes s’informent de l’actualité grâce aux dépêches données par des agences de presse, comme l’AFP (Agence France Presse). Ils décident ensuite des informations qu’ils mettront dans le journal lors d’une réunion, sous la direction du rédacteur en chef, responsable de l’orientation du journal. Ce dernier établira le squelette du journal à paraître, appelé "chemin de fer" et fixera la date de remise des articles, en outre il définira l’emplacement de la publicité.
La rédaction des textes
Par la suite, les journalistes, les pigistes, écrivent les articles qui figureront dans la prochaine édition. Le temps de rédaction et le temps d’enquête pour approfondir un sujet dépendra du type de journal, si c’est un quotidien, un mensuel, un journal spécialisé.
Les illustrations
Les iconographes sont chargés de trouver les images qui accompagneront les textes. Et selon le type de journal, des illustrateurs réaliseront des dessins, souvent caricaturaux dans les journaux d’actualités.
La mise en pages
Les textes et les illustrations sont ensuite agencés par le maquettiste, qui travaille la mise en forme, afin d’assurer la lisibilité du journal, sous le contrôle du directeur artistique.
Rédaction des titres, chapeaux, légendes
Les secrétaires de rédaction font le choix des titres et sous-titres de chaque article, avec le rédacteur en chef. Elles rédigent aussi les chapeaux, les titres et les légendes des illustrations. L’article et l’image qui feront la une seront choisis à ce moment là.
La correction
Les secrétaires de rédaction effectueront aussi la tâche de relecture, pour corriger les éventuelles fautes et coquilles.
L’impression
Les pages sont envoyés à l’imprimerie, puis imprimées, chacune, sur une plaque en aluminium. Ce procédé d'impression dit “offset” fait intervenir de l’eau dans son processus, associé à l’encre. Les plaques sont ensuite fixées sur les cylindres de grandes imprimantes rotatives qui vont imprimer les pages. La dernière étape consiste a assembler les pages pour former le journal.
Distribution
Enfin, les journaux ainsi imprimés sont intégrés dans le circuit de distribution. Pour les journaux quotidiens, les livraisons se font la nuit, pour les rendre disponibles le matin, à la première heure, dans les kiosques.
Sources multiples : article de Wikipédia, article du site “Comment fait-on ?”, vidéo sur la presse de l’émission “C’est pas sorcier”, rubrique sur la fabrication et distribution de journaux sur le site de “Ouest France-école”.
Les innovations en matière de production
Innovations pour réduire les coûts de production et d’imprimerie
Les capacités de production restent aujourd’hui bien supérieures aux besoins du secteur. « Les imprimeurs, accompagnés par l’Etat qui contribue au financement à la fois des investissements et de l’accompagnement social des restructurations, se sont d’ores et déjà engagés dans des transformations lourdes pour améliorer la qualité de leur offre mais surtout pour réduire les coûts. »
Les principales innovations ont pour objectif de: - Automatiser les tâches sur les étapes de production pour accroître la productivité - Décentraliser pour réduire les coûts logistiques et mieux dimensionner, à l’exemple des groupes Simgam et Riccobono - Diversifier pour occuper les heures creuses : trouver des clients pour remplir les creux d’activité, hors du pic des heures d’impression
« La nécessité est de pousser plus avant les transformations initiées : » - Anticiper et accompagner les mutualisations - Moderniser pour concurrencer les imprimeries de labeur - Rationaliser et rentabiliser les outils de production de la PQR et de la PQN - Relancer l’activité par la valeur ajoutée du numérique. [1]
Le « data-journalisme » ou « journalisme de données »
Il s’agit « d’un mouvement visant à renouveler le journalisme par l’exploitation et la mise à disposition du public de données statistiques. »[2] Il est rendu possible par l’ouverture de plus en plus importante des données au grand public (Open Data), sur des éléments dits objectifs.
Il utilise aussi la datavisualisation, visualisation des données, qui en est la représentation graphique.
[1]DGMIC : Analyse des coûts d'impression de la presse quotidienne nationale, gratuite et payante. Mai 2011. www.dgmic.culture.gouv.fr
[2]Wikipedia : « datajournalisme »