SECUREAU
SECUREAU | |
Titre : | Security and decontamination of drinking water distribution systems following a deliberate contamination |
Budget : | 7 512 k€ |
Subventions : | FP7-SECURITY (5 267 k€) |
Sous-programme : | SEC-2007-1.3-05 |
Type de contrat : | Collaborative project (generic) |
Début : | 1er février 2009 |
Fin : | 31 janvier 2013 |
SECUREAU est l'acronyme du projet européen Security and decontamination of drinking water distribution systems following a deliberate contamination, qui a pour référence sur le service CORDIS 217976[1].
Son objectif est de limiter l'impact d'une contamination délibérée d'un réseau de distribution d'eau potable sur la population en termes psychosociaux, économiques et de santé publique, et de rétablir rapidement l'innocuité du réseau.
Description
La vulnérabilité des réseaux de distribution d’eau potable à une attaque délibérée, qui aurait à la fois des conséquences économiques majeures mais également des conséquences sur la santé et la psychologie des habitants, est prise au sérieux par les pouvoirs publics et par les gestionnaires de réseaux. Ces réseaux sont vulnérables et apparaissent relativement faciles à être contaminés par exemple par les réservoirs de stockage, par des retours d’eau etc.
L'objectif principal de ce projet est de limiter l’impact sur la population d’une privation d’eau à cause d’un réseau délibérément contaminé, et de définir des stratégies appropriées pour restaurer rapidement l’usage de ce réseau attaqué. Les principales questions posées dans ce projet de façon à obtenir des actions coordonnées de la part des gouvernements locaux / acteurs majeurs dans le domaine de l’eau sont les suivantes :
- Détecter des changements inexpliqués / inexplicables de la qualité de l’eau distribuée pouvant être associés à une contamination délibérée de l’eau,
- Adapter des méthodes analytiques connues de façon à rapidement mettre en évidence des contaminants spécifiques (CBRN – chemicals, biological, radionuclides –) dans l’eau et dans le biofilm,
- Localiser le point initial de la contamination, et donc l’ensemble de la zone contaminée, de façon à délimiter la partie sur laquelle appliquer les actions correctives,
- Élaborer des procédures de décontamination (réalistes et efficaces) du réseau de distribution d’eau,
- Mettre en place des études de cas pour permettre aux industriels de tester en grandeur nature et en conditions réelles les capteurs, les méthodes, les technologies de remédiation etc. Cela fournira une occasion unique pour tester des procédures d’urgence sur des systèmes complexes, difficiles d’accès et relativement fragiles ; de fait la faisabilité de ces mesures appliquées en grandeur réelle, ainsi que la difficulté d’appliquer des traitements correctifs à l’énorme quantité d’eau générée par la neutralisation / l’extraction due aux contaminants seront évaluées.
Le projet SecurEau permettra en plus de renforcer l’excellence scientifique Européenne et sa capacité dans la lutte contre le terrorisme en accord avec les recommandations publiées ces cinq dernières années.
Pour conclure, les résultats escomptés dans le cadre du projet SecurEau permettront d’améliorer la sécurité sanitaire de l’eau distribuée au bénéfice des consommateurs au sein de l’Union Européenne.
Note : les éléments ci-dessus sont soit traduits de la description du projet sur CORDIS, soit repris des documents de travail du projet.
Note : Les objectifs suivants sont repris de la fiche du projet sur Cordis
- Objective
Vulnerability of drinking water distribution systems to deliberate attacks, which would have major public health, economic and psychosocial consequences, is one of the main issues of concern to regulatory agencies, and water utilities. Such a network appears very vulnerable and easy to contaminate through reservoirs, back-flow
The main objective of this proposal is to limit the impact on the population of safe water privation because of contaminated networks, and to launch an appropriate response for rapidly restoring the use of the network after a deliberate contamination.
Questions that will be addressed for successful coordinated response of water utilities and regulatory agencies to contamination include:
- Detection of unexpected changes in water quality which could be in relation with a deliberate contamination event
- Adaptation of known analytical methods to rapidly detect specific CBRN contaminants in water and in biofilms
- Localization of the point sources of contamination and subsequently the contaminated area allowing delimitation of the corrective actions
- Decontamination procedures (efficient and realistic) of the distribution system
- Controlling the efficacy of the corrective actions by analysing the water bulk and especially the pipe walls and the deposits
Cases studies will give the chance for the practitioners to apply on site in real conditions the selected sensors, methods, remediation technologies.
It is a unique occasion to test an emergency procedure on a complicated, inaccessible, and relatively fragile system, to evaluate its feasibility at field scale, and to evaluate the difficulty to apply corrective treatments to the huge water bulk generated by the neutralisation/extraction of contaminants. The SecurEau project will therefore contribute to the European scientific excellence, to the European competitiveness and to the fight against terrorism, in accordance with the guidelines set up by the EC in the last 5 years.Les partenaires du projet
Coordinateur du projet
- Université de Lorraine - Nancy (Lorraine, France) - Contact : Sylvain Fass (au démarrage du projet, avant la fusion des universités lorraines au sein de l'Université de Lorraine, la coordination était assurée par l'Université Henri Poincaré).
Partenaires
Liste initiale des partenaires
- CNRS - Laboratoire de chimie physique et microbiologie pour l'environnement - Nancy (Lorraine, France) - Contact : Jean-Claude Block
- Säteilyturvakeskus - Helsinki (Finlande)
- Veolia Water Central Ltd. - Hatfield (Royaume-Uni)
- Faculdade de Engenharia da Universidade do Porto - Porto (Portugal)
- Kelda Group PLC - Bradford (Royaume-Uni)
- Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts (CEMAGREF) - Antony (Île-de-France, France)
- IWW Rheinisch-Westfalisches Institut für Wasserforschüng Gemeinutzige Gmbh - Mülheim an der Ruhr (Rhénanie-du-Nord-Westphalie - Allemagne)
- Veolia Environnement - Paris (Île-de-France, France)
- University of Southampton - Southampton (Royaume-Uni)
- Monitoring Systems Ltd. - Waterlooville (Royaume-Uni)
- Commissariat à l'énergie atomique - Paris (Île-de-France, France)
- Rigas Tehniska Universitate - Riga (Lettonie)
- Terveyden ja hyvinvoinnin laitos - Helsinki (Finlande)
Évolutions du partenariat en cours de projet
- Kelda Group PLC - Bradford ne fait plus partie du projet depuis le 1e janvier 2011
- Monitoring Systems Ltd. - Waterlooville ne fait plus partie du projet depuis le 1e janvier 2011
- Veolia Environnement est désormais nommé Veolia Environnement Recherche et Innovation
- Université de Lorraine a remplacé l'Université Henri Poincaré-Nancy 1
- L'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) a remplacé le Cemagref
- University of Porto (UPORTO) a remplacé Faculdade de Engenharia da Universidade do Porto (FEUP)
Financement
- Coût total du projet : 7 511 584 €
- Subvention de la Commission européenne (programme FP7-SECURITY) : 5 266 871 €
Dates importantes
- Date de début : 1er février 2009
- Date de fin : 31 janvier 2013
Voir aussi
Liens interwikis
- Le projet sur Wicri/Eau
Liens externes
- Le site officiel du projet
- Le projet sur BioInfoBank Library
Notes
- ↑ La fiche du projet sur CORDIS