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Exposition de la BUL - Le Phénomène Martinù et la musique tchèque

De Wicri Lorraine
Exposition de la BUL - Le Phénomène Martinù et la musique tchèque

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- Bibliothèque universitaire de lettres, sciences humaines et sociales
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Le Phénomène Martinù et la musique tchèque
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Photographies
Biodiversité
Guillaume Labrude (Séance de dédicace)
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Affiche de l'exposition Le Phénomène Martinù et la musique tchèque

Présentation de l'exposition

Du 8 mars au 26 mars la Bibliothèque universitaire de lettres et sciences humaines avec la coopération de Lenka Froulikova (UFR Langues et Cultures Etrangères) accueille dans sa salle d'exposition les oeuvres prêtées par l'Ambassade de la République tchèque en France pour proposer une manifestation culturelle intitulée « Le Phénomène Martinù et la musique tchèque ».

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Emblème Ambassade de la République tchèque en France

Bohuslav Martinů (1890-1959) Violoniste et compositeur. Il se fit remarquer par une cantate patriotique, Rhapsodie tchèque, et un ballet : Istar. Il partit pour Paris en 1923 : il y resta dix-sept ans. Parmi ses œuvres, les opéras Les Jeux de Marie et  Juliette.  De 1941 à 1953, il vécut aux Etats-Unis où il sut s’imposer par l’originalité et l’abondance de sa production. Ses dernières compositions, à l’exemple de la cantate La Clef des sources ou de l’opéra La Passion grecque sont marquées par la nostalgie et une recherche de la pureté spirituelle de l’enfance.

Autour de l'exposition

  • Voir aussi d'autres grands noms de la musique tchèque
  • Bedřich Smetana (1824-1884)

Sa création de compositeur et ses activités dans la vie musicale marquèrent autant le développement de la musique que le processus de formation d’une identité nationale.

Il écrit des chœurs patriotiques et des opéras et connaît la popularité avec le succès de son opéra comique La Fiancée vendue. Vigoureux rythmes populaires, mélodies fraîches et gaîté débordante caractérisent l’opéra de Smetana. Il en composera encore sept, dont Libuše et Les deux veuves, Le Baiser, Le Secret. Il peint une fresque sonore intitulée « Ma patrie », divisée en six tableaux retraçant des épisodes de l’histoire réelle ou rêvée de la nation tchèque et évoquant avec romantisme ses paysages, comme dans la partie intitulées Vltava, du nom tchèque de la rivière Moldau (la plus connue). On joue son opéra Libuše, composé pour l'occasion, lors de l’inauguration du Théâtre national, l'une des plus importantes institutions culturelles tchèques.

Successeur et continuateur de Smetana dans le style national tchèque, il est sans aucun doute le compositeur tchèque le plus joué à travers le monde. Il connut le succès à partir de 1878 quand un éditeur berlinois publia ses Duos moraves. Ses premières œuvres se distinguent par leur slavophilisme : Danses slaves, Rhapsodies slaves et un opéra Dimitri. Sa renommée se propage en Angleterre, où son Stabat Mater rencontre un grand succès. Invité à diriger le conservatoire de New York, il arrive en Amérique pour le 400e anniversaire de sa découverte et compose pour l’occasion un Te Deum. Son séjour est inspirant : un Quatuor dit américain et sa Symphonie du Nouveau Monde, son chef-d’œuvre d’un lyrisme élevé et d’une technique achevée. Il revient en 1895 en Bohême, où il est nommé directeur du Conservatoire de Prague et se tourne vers les thèmes romantiques tchèques : il compose les poèmes symphoniques L’Ondin, La Fée du midi, Le Rouet d’or et Le petit pigeon. Il reprend des contes de fées dans les opéras Le Diable et Catherine, l’Ondine et Armide.

Il est le talent le plus original de la musique tchèque moderne, à la fois audacieux harmoniste et féru de folklore. Il voulut créer une nouvelle diction théâtrale du chant rural dans l’opéra Jenufa. La création de l’État tchécoslovaque mobilisa ses forces créatrices et il compose Taras Bulba slavophile, Légion tchèque et Ballade de Blaník, poème symphonique dédié à T. G. Masaryk. Ensuite, il compose les opéras Katia Kabanova et La petite renarde rusée. Dans sa Messe glagolitique, il célèbre la nature et les forêts majestueuses de la Moravie, où il passa sa vie.


  • Un mémoire de maîtrise consacré : Bohuslav Martinu à Paris: [cahiers, notes, réflexions et articles] -- Bohuslav Martinu ; trad. par Hana Pichova-Eguether [1]
  • Un disque : Complete piano music. 5 [Enregistrement sonore] / Bohuslav Martinů, comp. ; Giorgio Koukl [2]

L'exposition en pratique

  • Adresse : Bibliothèque universitaire de lettres - 46 Avenue de la Libération - Nancy
  • Horaires : de 8h à 19h en semaine, de 8h à 13h le samedi
  • Renseignements : 03.54.50.37.30
  • Plan d'accès : Google Maps Entrée libre. Salle d'exposition, rez-de-chaussée à droite en entrant.