Collection ALS/Série 1/Tome 1/n. 1/Séance du 5 février 1868 : Différence entre versions
De Wicri Nancy
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| − | + | résidence de M. le docteur ROBERT. ORDRE DU JOUR. — L'éclipsé de soleil du 23 février 4868 {M. BACH). — * ..Calamités et Prêles fossiles (M. SCHIFFER)..— Nouveau planimetro, -Membres présents : MM. Rameaux, Babinet, Gay, Bach, Oberlin, Engel, Aronssohn, Millardet, Willemin, Baudeloû, André, Schimper, Hugueny, Herrenschmidt, Terquem, Hecht, Saint-Loup. ; Ouvrages reçus : Le phosphore, L'art de faire le vin, Les établissements industriels et L'hygiène publique, par M. Ladrey. Magnetische und meteorologische Beobachtungen zu Prag, 4 866. Report on epidemie choiera in the army o/the United States durin' fhe year 4 866. Jahrbücher der Central-Jnstaltfür Meteorologie und Erdmagne mus, von Karl Jelinek, B. I u. II. Molluscosfosseis, por Pereira da Costa. Estudos geologicos, por Carlos Ribeiro. Annales de la Société impériale d'agriculture de Lyon, t. II Le président soumet à la Société un spécimen typogra du bulletin. i L'élection d'un secrétaire-archiviste est ensuite n Voix. M. Herrenschmidt, ayant réuni la majorité des sui est nommé secrétaire-archiviste. | |
| + | 16 SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES. STRASBOURG, TYPOGRAPHIE DE G. SILBERMÀWN. La paroVest donnée â M. Ba'ch pouf une communication sur Téclipse de soleil du 23 février 1868. La Société~entend" ensuite M. Sclfîmper sur les Calamités et les Prêles fossiles. Yu l'heure avancée, la communication de M. Saint-Loup est remise. . • Le secrétaire, SAINT-LOUP. M. Schimper a parlé des Équisétinées des époques houil-lère, triasique et jurassique, et a tâché de prouver que les Calamités doivent avoir leur place dans cette classe de Cryp-togames vasculaires, non-seulement à cause de la structure externe et interne de la tige, mais aussi à cause de leurs or-ganes de fructification, qui montrent une grande analogie avec ceux des Prêles de l'époque actuelle. Il a fait voir que les épis fossiles qu'on avait pris pour des épis de Calamités, et qui se distinguent par leur grande ressemblance avec les chatons des Lycopodiacées, n'appartiennent pas aux Calamités, mais bien mxAnnulariaet<mxSphenophylhm, genres fossiles qa\i éta-blissent le passage des.Equisétacées aux Lycopodiaeée^ M". Schimper a en outre prouvé, en mettant sons les yeux de la Société de fort beaux échantillons et de nombreux des-sins, que toutes les tiges fossiles du grès bigarré, des marnes irisées et des couches rhétiques, qu'on avait désignées sous le nom de Calamités, appartiennent au genre Equiselum. C'étaient des Prêles gigantesques dont les troncs avaient un diamètre d'au delà de 12 centimètres et une hauteur de 8 à, 10mètres; les rameaux qui en garnissaient la partie supé-rieure, sous forme de couronne, étaient simples et portaient à leur extrémité un épi de la grosseur d'un œuf de pigeon, et organisé exactement comme les épis de nos Prêles vivantes. Les rhizomes souterrains étaient très-développés et donnaient naissance, comme ceux de beaucoup de nos Prêles, à des tu-bercules qui avaient la forme, et. la grosseur d'un oeuf de poule. D'après M. Schimper, YEquiseium columnare Brongt, du Tihonien de Scarborough, serait spécifiquement différent de espèce homonyme des marnes irisées. LE BUREAU. | ||
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