Espace Émérites Lorraine/Confinés/2021/Beck/URSS
La visite à Nancy de Goury Martchouk en 1990
par Gérard Beck, le 30 novembre 2020
En 1990, Gérard Beck était notamment directeur du programme international PIRMAT. Il avait donc un rôle important au sein de la direction des relations internationales du CNRS.
Dans cet article, rédigé pendant la période de confinement, il évoque la visite de Goury Martchouk, vice-président de l'URSS à l'INIST.
Où le Ministre en charge de la recherche en URSS nous rappelle le rôle stratégique de l'INIST en 1990
Cet article remet en lumière un épisode important de la création de l'INIST [1]
Un premier paragraphe sème un doute : que voulait voir le ministre : le bâtiment de Jean Nouvel ou... la base Pascal ?
L’Académie des Sciences a choisi le CNRS pour s’occuper de l’organisation d’une journée de visite d’un site en pointe au niveau international dans son domaine. Il fallait aussi que ce site soit de bonne qualité architecturale et environnementale. Le choix a finalement porté sur Nancy où l’INIST s’était fraîchement installé sur le plateau de Brabois après son transfert de Paris. Son architecture de prestige signée Jean Nouvel, choisie en présence de François Mitterrand dans le cadre des chantiers du Président a été un argument déterminant. Le site de Nancy répondait bien au cahier des charges pour la visite de M et Mme Martchouk.
La fin montre que l'intérêt de la visite concerne d'abord la mission scientifique (et stratégique) occupée par l'INIST :
La numérisation de l’information, notamment la base de données scientifiques "Pascal" et la présentation faite par la directrice de l’INIST, Nathalie Dusoulier, a vivement intéressé notre visiteur car à l’époque l’URSS avait un peu de retard en la matière. Après la visite un peu trop rapide des installations de l’INIST, il était temps de rejoindre l’aéroport. En discutant à bâtons rompus tout en circulant à travers la ville, nous avons évoqué le niveau mondial de la recherche dans nos pays respectifs. Il a fait part de sa grande admiration pour la recherche française en mathématiques, au moins égale à la russe et en tête toutes les deux au niveau mondial. En revanche, il a reconnu que l’architecture futuriste de l’INIST l’a laissé de marbre. Elle n’a pas la pompe massive des bâtiments soviétiques et lui a semblé bien légère et fragile.
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Voir aussi
- Notes
- ↑ Cette introduction est de (Jacques Ducloy (discussion) 1 avril 2021 à 14:19 (CEST))
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