La légende des paladins (1877) Autran
De Wicri Chanson de Roland
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Dédicace
DÉDICACE
— 1874 —
MÈRE des paladins errants,
France dont le nom seul m’enivre,
C’est toi qui m’as fourni ce livre
Et c’est à toi que je le rends.
A ce récit, peuple des Francs,
Si ton cœur bat, tu peux revivre !
J. A.
Prologue
TÉMOIN du grand déclin des âges,
J’aspire à remonter leur cours :
J’évoque. à travers nos nuages,
Les prodiges des anciens jours.
Tandis que l’heure qui s’écoule
Nous jette, en passant, ses dédains.
J’ouvre dans l’ombre et je déroule
La légende des paladins.
En voyant ce qu’étaient ces hommes.
Aux cœurs vaillants, aux fronts altiers,
Je me demande si nous sommes
Leurs légitimes héritiers.