La Chanson de Roland/Francisque Michel/1869/Roncevaux/Paris/Page 173
De Wicri Chanson de Roland
< La Chanson de Roland | Francisque Michel | 1869 | Roncevaux | Paris
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Le texte initial
(v. 1650.)
( Sire compains*, car sonez la menée Que je vous ai hui* autre fois rouvée**: Si T'orra * Karles de France la loée, Secorra-nous en estrange* contrée. La gent d' Espaigne ne vient pas esfraée , . Chascunz S02 P'iaume a la teste enclinée ; Se Dex m'ait* et la vertus nomée Bien sanblent Respont Rollans , quant celle ot escoutee C Ne place* a Deu qui fist ciel et rousée, Ne a Marie , la pucelle senée* Que por paiens i face ja cornée*: Ains i ferai * de Durandart m'espée. Félon paien mar virent la jornée*; Miex voil* morir " Sire compains*, encor vos voil rouver**, Vostre olifant que le faites sonner; Si P'orra Karles *, qui France Je vos plevis s'ost* fera retorner. < Ne place a Deu*. ce dist Rollans li ber **, Que por paiens comence hui a Ne de ma bouche en doie estureter * Ne mon parastre doie-on Ne douce France le doie-on réprouver. Quant je serai en la bataille Adont m'orrois * Monjoie réclamer; Par bon coraige hautement escrier. Plus de mil cops ferai a P'assambler * * Cote. Telle vilenie.. A la figure male. *Compagnon. Aujourd'hui. ** Deman- dée. Et Vouira. Etrangere. Si Dieu m'aide. Ne plaise. Sensée. Sonnerie. Mais j'y frapperai. Un jour néfaste se leva pour les paiens. Mieux je veux. Compagnon. ** Je vena vous prier. Et Charles Vouira. Je vous garantis que son armee. A Dieu ne plaise. ** Le brave. En doive moduler. * Alors m'ouirez. *Frapperuia larencontre. 15.
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Exemplaire annoté par Paul Meyer
A partir du manuscrit de Paris (numérotation WICRI - Foerster) : |