La Chanson de Roland/Léon Gautier/Édition populaire/1895/Partie 2/Roland va mourir
De Wicri Chanson de Roland
< La Chanson de Roland | Léon Gautier | Édition populaire | 1895 | Partie 2
Révision datée du 19 décembre 2021 à 11:28 par Jacques Ducloy (discussion | contributions) (→Correspondances)
La Chanson de Roland Vingt-deuxième édition Édition populaire - 1895 Préface - Introduction - Traduction et commentaires - Éclaircissements - Appendices |
Les chapitres (laisses)
CXCVIII
Roland lui-même sent que la mort lui est proche ; | |
2260 | Sa cervelle s'en va par les oreilles. |
Le voilà qui prie pour ses pairs d'abord, afin que Dieu les appelle. | |
Puis il se recommande à l'ange Gabriel. | |
Il prend l'olifant d'une main (pour n'en pas avoir de reproche), | |
Et de l'autre saisit Durendal, son épée. | |
2265 | II s'avance plus loin qu'une portée d'arbalète ; |
Il s'avance sur la terre d'Espagne, entre un champ, | |
Monte sur un tertre. Sous deux beaux arbres, | |
Il y a là quatre perrons de marbre. | |
Roland tombe à l'envers sur l'herbe verte | |
2270 | Et se pâme, car la mort lui est proche. Aoi. |
Voir aussi
Correspondances
Dans ce chapitre | Dans le manuscrit d'Oxford |
---|---|
CXCVIII | CLXVII |
Sources
- Sur Internet Archive