La légende des paladins (1877) Autran/IV - Le page : Différence entre versions

De Wicri Chanson de Roland
(IV - Le page)
(IV - Le page)
Ligne 9 : Ligne 9 :
  
 
{{Corps article/Image page gauche|La lyre à sept cordes (1877) Autran, Gallica page f176.jpg}}{{Corps article/Numéro Page droite|174}}
 
{{Corps article/Image page gauche|La lyre à sept cordes (1877) Autran, Gallica page f176.jpg}}{{Corps article/Numéro Page droite|174}}
 +
<poem>
 
UN jour qu’on se battait dans les monts de Galice,
 
UN jour qu’on se battait dans les monts de Galice,
 
Et qu’au feu du combat s’ajoutait le supplice
 
Et qu’au feu du combat s’ajoutait le supplice
Ligne 21 : Ligne 22 :
 
Présentait au baron, penché sur son cheval,
 
Présentait au baron, penché sur son cheval,
 
Un peu d’eau qu’il venait de prendre au fond du val.
 
Un peu d’eau qu’il venait de prendre au fond du val.
 +
 +
</poem>
 
{{Corps article/Fin}}
 
{{Corps article/Fin}}
  

Version du 13 novembre 2023 à 12:11

logo travaux verset en cours d'importation

IV - Le page

La lyre à sept cordes (1877) Autran, Gallica page f176.jpg[174]

UN jour qu’on se battait dans les monts de Galice,
Et qu’au feu du combat s’ajoutait le supplice
De la chaleur d’été sous un ciel accablant
« Par saint Pierre et saint Paul ! j’ai grand soif », dit Roland.
Un enfant recueillit cette vive parole.
C’était un petit gars, d’une bande espagnole,
Que le baron chrétien, à travers champs et bois,
Avait autour de lui vu courir mainte fois,
Remarquant son teint noir et ses cheveux de laine.
Quelques instants après, le petit, hors d’haleine,
Présentait au baron, penché sur son cheval,
Un peu d’eau qu’il venait de prendre au fond du val.


Voir aussi

Sources
WikiSource : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Autran_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes,_t5,_1877.djvu/183
Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102927v/f177.item