La légende des paladins (1877) Autran : Différence entre versions

De Wicri Chanson de Roland
(Dédicace)
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TÉMOIN du grand déclin des âges,
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J’aspire à remonter leur cours :
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J’évoque. à travers nos nuages,
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Les prodiges des anciens jours.
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Tandis que l’heure qui s’écoule
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Nous jette, en passant, ses dédains.
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J’ouvre dans l’ombre et je déroule
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La légende des paladins.
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En voyant ce qu’étaient ces hommes.
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Aux cœurs vaillants, aux fronts altiers,
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Je me demande si nous sommes
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Leurs légitimes héritiers.
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La lyre à sept cordes (1877) Autran, Gallica page f3.jpg La lyre à sept cordes (1877) Autran, Gallica page f163.jpg

Dédicace


 
DÉDICACE
— 1874 —

MÈRE des paladins errants,
France dont le nom seul m’enivre,
C’est toi qui m’as fourni ce livre
Et c’est à toi que je le rends.
A ce récit, peuple des Francs,
Si ton cœur bat, tu peux revivre !
J. A.


Prologue



 
TÉMOIN du grand déclin des âges,
J’aspire à remonter leur cours :
J’évoque. à travers nos nuages,
Les prodiges des anciens jours.

Tandis que l’heure qui s’écoule
Nous jette, en passant, ses dédains.
J’ouvre dans l’ombre et je déroule
La légende des paladins.

En voyant ce qu’étaient ces hommes.
Aux cœurs vaillants, aux fronts altiers,
Je me demande si nous sommes
Leurs légitimes héritiers.