Popular Science Monthly/Volume 2/Décembre 1872/The Coati-Mondi and its Cousins

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Le COATI-MONDI et ses cousins.
The Coati-Mondi and its Cousins
Par Rev. S. LOCKWOOD, Ph. D.

Les marins d'Amérique du Sud amènent occasionnellement, entre autres animaux de compagnie, un petit animal qu'ils appellent invariablement un mangeur de fourmis en raison de son long nez. C'est ainsi qu'un petit inconnu a été présenté à nos soins il y a quelques années. Un coup d'œil suffisait pour constater qu'il ne s'agissait pas du tout d'un fourmilier, mais d'une jolie femelle Coati-Mondi. Le galant Jack Tar, son maître à bord, inconscient de l'incongruité, lui avait donné son homonyme et l'avait appelée Jack. La science l'avait déjà nommée Nasua, et d'une manière terre-à-terre, car le mot interprété signifie simplement : Nosie. L'animal avait à peu près la taille d'un chat, avec une fourrure épaisse et grossière, d'une teinte brunâtre sur le dos et les côtés, et en dessous des nuances allant du jaune à l'orange. La longue queue était ornée d’une série d’anneaux noirs et brun jaunâtre. Sa proéminence nasale me rappelait celle d'un drôle d'Espagnol, autrefois employé dans les services gouvernementaux pour détecter les fausses pièces de monnaie. Son « détecteur de contrefaçon » était une trompe sensible. En enfonçant cet organe dans les tas scintillants, il a littéralement « flairé » le mauvais du bon. Pour cet homme, son nez était l'instrument de son métier ; et pour Nasua, son nez était tout aussi important. Cela a même donné lieu à un surnom et à un jeu de mots juvénile : « Le nez de Nosie en sait trop ! » D’une curiosité incessante, elle introduisait sans cesse cet organe dans chaque chose. N'ayant pas tenu compte d'une température extra-tropicale, cette petite sud-américaine a échoué en tentant de soulever avec son nez le couvercle d'une marmite dans le domaine du cuisinier. La tentative suivante, réussie, concernait la boîte à couteaux, dont le couvercle bien ajusté fut ouvert de force et chaque article inspecté, dans une heureuse ignorance du proverbe sur les outils tranchants. Il suffisait que quelque chose soit creux pour exciter sa curiosité, qui était d'un type tout simien. La cloche du dîner était renversée ; mais, incapable de détacher le battant et la chaîne, il fut bientôt abandonné avec dégoût. Une cloche de traîneau ronde reçut une attention plus persévérante. Incapable de mettre son nez ou ses pattes dans le petit trou sur le côté, le cliquetis à l'intérieur la rendit folle d'excitation et provoqua une attaque désespérée contre le petit ennui avec ses dents. Elle y a ensuite renoncé comme un travail inutile. Une bouteille de hartshorn a ensuite fait l'objet d'une enquête. Nous avions volontairement desserré le bouchon et nous étions promis une « belle vente » et nous l'avons eu, pas Nosie. Elle n’était pas du tout déconcertée par la drogue. En fait, elle avait un flair pour ce genre de choses. Un homme lui a donné sa boîte à tabac. Le reposant sur le sol entre ses deux pattes, qui possédaient une souplesse peu commune, elle le retournait encore et encore, en rond, en exerçant alternativement son nez, ses griffes et ses dents dessus avec une grande énergie, mais en vain.

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