Bull. Acad. vét. Fr. (1989) Histoire de chats, Moncrif par Catsaras

De Wicri Animaux
Titre
Histoire des chats, par François-Augustin Paradis de Moncrif, compte-rendu
Auteur
Marc Catsaras
In
Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, n°253, 1989. pp. 133-144.
Source
Persée,
https://www.persee.fr/doc/bavf_0001-4192_1989_num_142_3_10803
Référence bibliographique 
Catsaras Marc. Histoire des chats, par François-Augustin Paradis de Moncrif, 1 vol., in 8°, Ed. Quillau, Paris 1727. In: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France tome 142 n°3, 1989. pp. 367-372.
logo travaux Article en cours de relecture et d’indexation

L'ouvrage

Ouvrage original
Histoire des chats[1]
par François-Augustin Paradis de Moncrif,
1 vol. in 8e, Ed. Quillau, Paris, 1727
Réédition analysée
Pardès. Collection Eden, Puiseaux (Loiret), 1988

Le compte-rendu

Histoire des chats

[367]

par F.A. Paradis de Moncrif

C’est à l’heureuse initiative des Éditions Pardès, Collection Eden, à Puiseaux près d’Orléans, que nous devons l’agrément de lire ce charmant ouvrage écrit à la gloire des chats par François-Augustin Paradis de Moncrif, et publié en 1727, chez Quillau, Éditeur à Paris. Qui connaît cet écrit, hormis les amis de la race féline ? Personne, et cela n’a rien d’étonnant, lorsque l’on considère les commentaires méprisants déversés pendant plus de deux siècles sur cet ouvrage. La dernière réédition de celui-ci, chez A. Quantin-Paris, date, en effet, de 1879, où il figure dans une collection consacrée aux petits conteurs du XVIIIe siècle ; la présentation en était faite par Octave Uzanne qui, cependant, n’aimait guère non l’auteur mais l’homme, puisqu’il le juge ainsi :

« Dans ce facile XVIIIe siècle, il passa à fleur de peau parmi ses contemporains, frôlant et chatouillant l’épiderme vaniteux de chacun d’eux, sans révolter personne par des qualités virtuelles ou des vices hautains. Devons-nous demander autre chose à l’auteur des Chats ? Il n’eut point de griffe et fit patte de velours aux grands sans faire le gros dos devant les complaisances ».

Et voilà la controverse lancée ! Il est inévitable, compte tenu du contexte, de parler du livre sans parler de son auteur, qui n’est pas Voltaire, certes, mais qui, en 1745 — il a 58 ans — a les entrées de la chambre du roi, privilège qu’il partage... avec Voltaire. Son livre, de 1727 : « Histoire des chats » est intimement lié à sa vie et explique en partie l’ostracisme dont il a été victime par la suite, alors qu’il fut tout au long du siècle une figure importante de la cour de Louis XV et l’un des quarante immortels de l’Académie Française ! Je dirai donc quelques mots sur la vie de Moncrif, en abrégeant considérablement, car le minimum qu’il faudrait évoquer pour être bien compris serait déjà l’amorce d’une minibiographie. Il ne saurait en être question : je serai donc volontairement elliptique.

François-Augustin Paradis de Moncrif est né en 1687 dans une famille bourgeoise, d’origine anglaise. Son père a connu des revers de [368] fortune dans les affaires, meurt jeune, et laisse sa veuve élever seule ses deux enfants, ce qu’elle fait semble-t-il fort bien, en prêtant sa plume aux femmes du monde dont elle rédige le courrier. Le jeune Moncrif est beau, séduisant, porté vers les plaisirs ; comme le dit d’Alembert, secrétaire perpétuel de l’Académie Française, dans l’un de ses Eloges Historiques : «Il préféra aux études sérieuses, les talents agréables : la poésie, la danse et la musique. Il cultiva jusqu’à l’escrime, dans laquelle même il se rendit très profond et presque célèbre... » Doué sans aucun doute, surdoué peut-être, il est donc comédien, chanteur, poète, conteur, auteur dramatique, escrimeur, et il est habile à satisfaire ses ambitions en évitant tous les écueils ; le marquis d’Argenson, dans ses mémoires, émet ce jugement : «Vous ne lui feriez pas dire du mal de la lune, de peur de s’attirer des affaires ». Il n’a pas, c’est certain, la dent dure, et tous reconnaissent sa douceur de caractère, son amabilité, sa complaisance.

Sa carrière est exemplaire ; en 1715 — il a 28 ans — son ode Sur la mort de Louis le Grand lui attire les faveurs du duc d’Orléans, neveu de Louis XIV et qui, faisant casser le testament du Roi par le Parlement, se fait donner la Régence. Ultérieurement, il deviendra secrétaire du comte d’Argenson, secrétaire d’État et fondateur de l’École militaire, puis, ami et confident de la duchesse de Bouillon, il devient grâce à elle, secrétaire de l’abbé comte de Clermont, proche lui aussi de Louis XV, qui l’introduit à la cour. Il a déjà beaucoup publié : des contes, son essai : Histoire des chats, des comédies et des ballets qui connaissent le succès. Le 29 décembre 1733 — il a 46 ans — il est reçu, après avoir échoué une première fois l’année précédente, à l’Académie Française ; il occupe le fauteuil de Jean-François de Caumartin, évêque de Blois : son protecteur abbé n’est sans doute pas étranger à cette élection. Et il est piquant de constater que le fauteuil de cet esprit léger, brillant, courtisan, épicurien, quelque peu libertin, fut ensuite occupé par Monseigneur Roquelaure, évêque de Senlis — après l’évêque de Blois ! — lequel fit le panégyrique de son prédécesseur, comme c’est l’usage, le 4 mars 1771, en usant de termes choisis, ô combien ! : «C’est au commerce des muses qu’il devait cette fleur d’esprit, ces grâces simples et naïves, cette douce aménité qui le rendaient si cher à ceux qu’il approchait ».

Notre homme ne s’arrêtera pas là. Il continue d’écrire abondamment, touche à tous les genres et, entre autres, il publie, orfèvre en la matière, en 1738, un Essai sur la nécessité et les moyens de plaire. En 1744 — il a 57 ans — le roi crée pour lui une nouvelle charge : celle de lecteur de la chambre et du cabinet de la reine, Marie Leczinska, et, en 1745, je l’ai dit, il a les entrées de la chambre du roi. Il est joué à l’Opéra, à la Comédie Française, à Versailles, à Fontainebleau, en Italie, à Londres, et, surtout, il est fort occupé à gérer les plaisirs et les réjouissances de la cour, dans un registre très leste, à preuve ce divertissement écrit par Moncrif en 1748 — il a 61 ans — et mis en musique par Courtenvaux : le Père respecté, dans lequel le chœur des putains clame :

«Nous autres jeunesse
Nous écoutons vos raisons ;[368]
Mais dans la belle saison
Nous nous en battons les fesses. »

La reine est furieuse et Moncrif doit, pour calmer son courroux, composer des Poésies chrétiennes et des Cantiques. Il ne reculait devant rien pour plaire à la reine. Aux étrennes de 1754, il lui écrit un madrigal.

Resté vert jusqu’à un âge avancé, il est, à 77 ans, l’amant en titre de la courtisane Mademoiselle Mazarelli avec qui il s’affiche dans sa loge de directeur de l’Académie Française, et le baron de Grimm, dans sa Correspondance littéraire, le décrit, à 80 ans bien sonnés, en galante compagnie. Il s’éteignit, après avoir traversé le siècle — il avait 15 ans en 1702 — le lundi 12 novembre 1770, à 83 ans.

Histoire des chats est publié par Moncrif en 1727 — il a 40 ans ; ce n’est plus, s’il le fut jamais, un naïf — dans un climat assez particulier : la Régence de Philippe, duc d’Orléans, vient de se terminer en 1723, et le jeune roi, sous l’influence du duc de Bourbon, épouse en 1725 — il a 15 ans — Marie Leczinska. A ce moment, à la cour, de nombreux personnages importants, dont le roi, portent beaucoup d’intérêt aux chats. Et c’est la sortie d’un beau volume de format in-8e, publié chez Quillau, et comportant huit figures exécutées par Charles-Antoine Coypel, peintre de genre et illustrateur de Molière. Le livre porte un sous-titre :

«Dissertation sur la prééminence des chats dans la société des autres animaux d’Égypte, sur les distinctions et privilèges dont ils ont joui personnellement, sur le traitement honorable qu’on leur faisait pendant leur vie et des monuments et autels qu’on leur dressait après leur mort, avec plusieurs pièces qui y ont rapport ».

Le texte de Moncrif comporte deux parties, fort inégales dans leur longueur ; la première, prose exclusive de l’auteur, est la matière essentielle de l’essai publié, et est présentée sous la forme de onze lettres adressées à Madame la Marquise de B. Il s’agit vraisemblablement de la marquise de Broglie, à qui il dédicacera une dizaine d’années plus tard son Essai sur la nécessité et les moyens de plaire. Les onze lettres constituent un ensemble, parfaitement structuré, abondamment documenté, solidement argumenté, tout le contraire en un mot d’un écrit qualifié de bagatelle, de plaisanterie de société. Et pourtant, les avanies furent telles que les amis même de Moncrif minimisèrent plus tard la portée de l’ouvrage et que l’auteur lui-même désavoua son œuvre en ne la faisant pas figurer dans l’édition de ses Œuvres complètes, de 1758 ; il écrit lui-même : «Vous connaissez sans doute ces lettres, je ne dis pas sérieuse¬ ment plaisantes, ce serait les louer, mais gravement frivoles ; ce n’est pas qu’on y trouve de l’esprit, et je le dis sans prétendre leur donner d’éloges : dans un écrit mauvais en soi, l’esprit n’est qu’un tort de plus. » On ne saurait être plus clair dans ce que l’on qualifierait aujourd’hui d’auto¬ critique. Il est vrai qu’en vingt ans, les temps avaient bien changé, et l’on ne dira jamais assez combien le climat de ce siècle, qualifié par tant d’épithètes — facile, des Lumières, etc. — fut en réalité délétère.

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Il fallait être courageux pour écrire un tel texte en 1727, car il ne s’agit ni plus ni moins que de célébrer la gloire des chats : «on n’a point encore songé à faire l’histoire des chats ; ...J’oserai tenter cet ouvrage. ...Notre apologie...» (lre lettre); «dans son chat on possède un ami de très bonne compagnie, un pantomime admirable, un astrologue né, un musicien parfait, enfin l’assemblage des talents et des grâces. » (11e lettre). Et Moncrif non seulement rend justice au chat, mais plus encore il n’hésite pas à qualifier ses semblables de façon juste, mais cruelle parfois — je citerai : «la vanité des hommes », «la sottise des hommes ». «Il me semble qu’il est gloire plus aisée d’avoir raison en grec qu’en français ». (2e lettre), «ce trait, ...est bien à la honte des hommes » (5e lettre), «c’est dans les gouttières que nous ferions bien d’aller chercher de l’éducation » (6e lettre), «la haine des chats est, dans les auteurs, un caractère de médiocrité » (7e lettre), «les gens d’esprit sont peuples à bien des égards », (11e lettre). Mais, il va encore plus loin en émettant des jugements de portée plus générale et plus élevée en même temps, tels que : «les changements de domination entraînent toujours de grands désastres » (4e lettre), «La société pourrait-elle s’entretenir parmi les hommes, s’ils regardaient avec la même sévérité, avec cet esprit pointilleux, les coups de griffes (si je puis m’exprimer ainsi) qu’ils s’entre-donnent, et presque toujours volontairement, dans le cours de leur liaison et même de leur amitié ? », ou encore «une morale en action qui devrait... [ne nous faire envisager les chats] ... que comme des animaux autant capables de nous instruire que de nous amuser. » (11e lettre). Dans ce registre, il clôture son propos par une projection d’avenir : «nous verrons un jour le mérite des chats généralement reconnu. Il est impossible que dans une nation aussi éclairée que la nôtre, la prévention, à cet égard, l’emporte longtemps encore sur un sentiment aussi raisonnable. »

La structuration de l’ouvrage apparaît clairement dans la succession des lettres. La première, la plus longue, est présentée comme «les idées qui se sont réveillées en moi dans les premiers moments de mon dépit ». L’auteur y traite des chats dans l’Antiquité, et en particulier des chats divinisés, tout spécialement en Egypte, où ils étaient hautement considérés et le plus souvent représentés avec sistres — instrument de musique — et gobelets — évocateur de banquets et de libation — , sistres et gobelets, donc, entre les pattes. Il clôture cette missive par «je vais faire des recherches sérieuses » et, comme toutes les autres, par «j’ai l’honneur d’être, etc. ». La deuxième lettre enchaîne par un «J’ai passé la nuit à lire tout ce que j’ai de livres sur l’antiquité », reprend les aspects méta¬ physique et religieux du culte rendu au dieu Chat en Egypte, mais surtout détaille les conditions, très honorables, comme le dit l’auteur, faites aux chats dans la société égyptienne et s’appuie, pour ce faire, sur des auteurs tels que : Plutarque, Hérodote, Alceste d’Euripide, Diodore de Sicile. La troisième lettre est l’occasion de rapporter les hauts faits accomplis par des chats, tels qu’on les raconte chez les Arabes, chez les Perses, à travers Les lettres persanes (Montesquieu -1721), et de revenir sur la musique et le langage des chats. Dans la quatrième, il est parlé du cap [371] des Chattes à la pointe de l’île de Chypre, de la vie des chats à Constantinople, où ils sont particulièrement bien soignés — nous sommes dans une société chrétienne — de l’Arabie à nouveau et de Mahomet, et surtout, un fragment de l’histoire des dieux de l’Inde qu’il tient de M. Fréret, de l’Académie des belles lettres : Le Chat, le Brahmane et le Pénitent cinquième lettre est l’occasion de stigmatiser la castration des chats, et de louer la fidélité des chattes, alors que la sixième examine la prudence du chat à travers les proverbes, ainsi que sa capacité à retomber sur ses pieds. La septième lettre comporte un éloge sur la propreté des chats et diverses citations flatteuses d’auteurs contemporains, dont M. de Fonte-nelle. Dans la huitième lettre, est abordée l’étymologie du mot Chat, et décrit le talent des chats pour croquer les souris, les rats, les lézards et autres serpents. La neuvième est à l’honneur des chats noirs, la dixième recense quelques autres caractéristiques des chats : velouté de la fourrure, capacité météorologique, qualité des yeux perses, ainsi que quelques exploits célèbres de l’époque. Enfin, la onzième lettre examine «l’espèce chatte telle qu’elle est aujourd’hui. » et décrit fort minutieusement les aptitudes du chat à vivre volontairement dans la société des humains.

La deuxième partie comporte tout d’abord le très beau poème, intitulé Epitaphe d’un chat, par du Bellay, gentilhomme angevin, 1568 où ce dernier clame sa douleur :

«Que j’ai perdu depuis trois jours
Mon bien, mon plaisir, mes amours. »
...
«C’est Belaud, mon petit chat gris, »

puis deux fables de M. de La Fontaine pour illustrer le chat à travers les sujets de morale : Le chat et les deux moineaux, Le renard et le chat. Enfin, pour clôturer le tout, l’auteur ajoute quelques poèmes où il est surtout question d’une chatte, Grisette — chez Mme Deshoulières (1638-1694), poétesse célèbre — chatte qui défraya la chronique des salons en ayant une aventure sentimentale avec le chien, nommé Cochon, du maréchal de Vivonne.

Tout au long de son livre, Monsieur de Moncrif démontre qu’il possède une grande connaissance des chats, à la fois sur les plans histo¬ rique, philosophique, ou religieux, comme nous venons de le voir, mais aussi sur le plan psychologique : «Ainsi de part et d’autre on se donne la comédie ; et nous divertissons, tandis que nous croyons n’être que divertis.» (11e lettre). La nature «leur a fait un avantage qui réussit toujours chez les hommes, c’est d’avoir ce qu’on appelle une physionomie » (Ibid.), comme sur le plan sentimental enfin : «oserait-on ne pas sentir, ne pas avouer que l’attachement des chats est le plus flatteur et le plus tendre que nous puissions inspirer ? » (Ibid.).

Mais, il ne se contente pas de louer les qualités des chats, il dénonce ouvertement une pratique de sacrifice des chats à Metz par le feu (9e lettre). Il est vrai que Louis XV vient tout juste d’abolir une pratique identique [372] à Paris à l’occasion de la Saint-Jean. Cependant, de telles pratiques subsistent encore ailleurs en France et en Allemagne, pratiques de longue date puisque, à la honte de la chrétienté en Occident, c’est depuis le concile de Tours, en 567, qui condamne les cultes païens et tous les rites «qui n’appartiennent pas à l’Eglise », que le chat, vénéré depuis la plus haute Antiquité, devient le compagnon, surtout s’il est noir, des sorcières ! Il n’est jusque M. de Buffon pour, dans le tome XI de son Histoire naturelle (1758), calomnier le chat de façon quasi-primaire sinon popu¬ laire, ce qui n’ajoute rien à sa gloire, le qualifiant ainsi : «domestique infidèle, caractère faux, naturel pervers, goût pour faire le mal, voleur, dissimulateur, yeux équivoques, regards de côté, approches détournées ». Rien n’y manque ; décidément, tout grand homme peut avoir de terribles insuffisances !

Au total, ce livre, outre les multiples qualités qui ont été évoquées au fur et à mesure des commentaires que je viens de faire, possède également une qualité rare : celle d’un ouvrage original, de qualité, publié à un moment privilégié avec un grand succès, puis très vite vilipendé pour être enfin rejeté dans les oubliettes de l’histoire — comme dirait l’autre — pour cause d’ostracisme. Son auteur, François-Augustin Paradis de Moncrif, personnage important de la cour de Louis XV et l’un des Quarante immortels de l’Académie Française, fait d’ailleurs partie du lot des écrivains du XVIIIe, soigneusement occultés, parce que jugés «déca¬ dents ».

Pour être complet, il convient d’ajouter que cette réédition 1988 de l’Histoire des chats, par de Moncrif, est précédée d’une préface de Robert de Laroche, collaborateur de la revue A tout Chat et auteur de plusieurs livres sur les chats : Le chat dans la tradition spirituelle (1984), Chat noir, miroir des sonnes (1986) et Les chats de la Sérénissime (1987). J’ai puisé dans cette préface, qui comporte deux articles : Moncrif ou l’irrésistible ascension du chat botté, d’une part et Une œuvre visionnaire, d’autre part, de nombreux renseignements sur l’auteur de l’essai, ce dont je remercie le rédacteur de la dite préface. L’ensemble se termine par l’édi¬ tion, en annexe 1, de Les chats, tragédie lyrique par Mme Deshoulières, pièce non représentée à l’époque de l’écriture, si l’on en croit Moncrif, et on le croit volontiers, si l’on considère que, pour une tragédie, il n’y a que quatre scènes fort courtes ! En annexe 2, figure un texte intitulé Le Miaou : c’est une parodie du discours de réception de Moncrif à l’Académie Française et, j’en suis d’accord avec le préfacier, Robert de Laroche, l’argumentaire de l’auteur anonyme est faiblard et dépourvu d’humour.

C’est le mérite des Editions Pardès -Collection Eden, d’avoir réédité l’ouvrage de M. de Moncrif — 1727 — sur les qualités du chat tant dans sa vie normale que dans la citation de son état de rare maladie. C’est pourquoi je propose que pour la prochaine remise de prix, soit attribué aux Editions Pardès -Collection Eden, le Prix du Cat-Club de Paris et des provinces françaises.


Notes de la rédaction

  1. Cet ouvrage est en cours de réédition sur ce wiki

Voir aussi

Source
https://www.persee.fr/doc/bavf_0001-4192_1989_num_142_3_10803