Art et résistance transculturelle
Identifieur interne : 001757 ( Istex/Corpus ); précédent : 001756; suivant : 001758Art et résistance transculturelle
Auteurs : Rachida TrikiSource :
- Museum International (Edition Francaise) [ 1020-2226 ] ; 2009-12.
Abstract
Au sein d’une culture mondialisée dominée par les TIC, le vidéo‐art, le photomontage, l’installation et les événements médiatisés, la question de l’authenticité se pose, dans le sens d’une fidélitéà soi‐même, en matière d’expression artistique. Comment procéder à une recréation de soi et du monde par la puissance subversive de l’art, en se préservant une marge de liberté ? Les formes d’expression des œuvres des artistes non européens, notamment ceux des anciennes colonies comme les pays du Maghreb, sont soumises aux mêmes critères artistiques qu’ailleurs. Les nouvelles techniques sont aujourd’hui bien maîtrisées par les artistes de ces pays, mais les stéréotypes postcoloniaux (mise en scène de la femme voilée, violences orientales), continuent à donner la part belle aux artistes qui les véhiculent. Créer revient ainsi à résister, dans le sens de Gilles Deleuze et Félix Guattari. Les artistes tunisiens de la nouvelle génération et, parmi eux, beaucoup de femmes, semblent tourner le dos au problème identitaire pour mieux appréhender leur propre singularité. Leur imaginaire constitue un moteur de déplacement des frontières et des crispations identitaires.
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DOI: 10.1111/j.1755-5825.2010.01078.x
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Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Esthétique et politique à la Renaissance (1989), L’Esthétique et la question du sens (2002) et L’Esthétique du temps pictural (2002).</mods:affiliation></affiliation></author></titleStmt><publicationStmt><idno type="wicri:source">ISTEX</idno><idno type="RBID">ISTEX:07D21401C62F87CA22FD770EAFF162ADBE0E5560</idno><date when="2009" year="2009">2009</date><idno type="doi">10.1111/j.1755-5825.2010.01078.x</idno><idno type="url">https://api.istex.fr/document/07D21401C62F87CA22FD770EAFF162ADBE0E5560/fulltext/pdf</idno><idno type="wicri:Area/Istex/Corpus">001757</idno><idno type="wicri:explorRef" wicri:stream="Istex" wicri:step="Corpus" wicri:corpus="ISTEX">001757</idno></publicationStmt><sourceDesc><biblStruct><analytic><title level="a" type="main" xml:lang="fr">Art et résistance transculturelle</title><author><name sortKey="Triki, Rachida" sort="Triki, Rachida" uniqKey="Triki R" first="Rachida" last="Triki">Rachida Triki</name><affiliation><mods:affiliation>Critique d’art et professeur de philosophie à l’université de Tunis, Rachida Triki est présidente de l’Association tunisienne d’esthétique et de poétique. 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Les formes d’expression des œuvres des artistes non européens, notamment ceux des anciennes colonies comme les pays du Maghreb, sont soumises aux mêmes critères artistiques qu’ailleurs. Les nouvelles techniques sont aujourd’hui bien maîtrisées par les artistes de ces pays, mais les stéréotypes postcoloniaux (mise en scène de la femme voilée, violences orientales), continuent à donner la part belle aux artistes qui les véhiculent. Créer revient ainsi à résister, dans le sens de Gilles Deleuze et Félix Guattari. Les artistes tunisiens de la nouvelle génération et, parmi eux, beaucoup de femmes, semblent tourner le dos au problème identitaire pour mieux appréhender leur propre singularité. 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